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Auteur : Soleil FM

Actualités Guinée Politique

Détention prolongée d’Ibrahim Diallo du FNDC : son épouse s’insurge

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L’épouse du chargé des opérations du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC) s’indigne contre la détention prolongée de son mari. Interrogé ce mardi, Asmaou Barry qualifie le maintien d’Ibrahima Diallo en prison, d’illégal. Elle demande l’ouverture d’un procès afin que son époux soit situé sur son sort. «Nous avons appris ces derniers temps qu’il y a une sorte de désaccord entre les juridictions. On ne comprend pas pourquoi, il y a de tels va et vient sur une procédure qui devrait être tout simplement gérée avec assez de célérité, pour situer Ibrahima sur son sort, mais également que l’opinion pusse être informée de quoi il s’agit réellement dans cette affaire », estime t-elle.  Selon cette conseillère du CNT, le silence de la justice en est pour quelque chose.

Ibrahima Diallo membre du FNDC séjourne à la maison centrale de Conakry depuis près de 09 mois. Une détention prolongée sans raison valable, selon sa famille qui s’insurge.

Arry Camara pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Dans les films, les diseurs de bonnes aventures sont plutôt doués !

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Ici les diseurs de bonnes aventures, les charlatans, les sorciers, les voyants, les féticheurs et tous ces grands vendeurs d’illusion ne font pas vraiment de miracle. Au contraire, au lieu de nous épater, de disparaître comme dans les films par un claquement de doigt, ils prennent tout juste leurs jambes au cou dès la première occasion quand ça ne va pas.

Les féticheurs de chez nous ne sont malheureusement pas aussi doués que dans les films Nollywoodiens.

Je comprends peut-être mieux pourquoi on dit toujours qu’un « film c’est toujours une tentative et jamais une finalité ». Parce que là, c’est subtil. C’est magique. C’est dramatique. Mais aussi tout est si parfait. Alors que dans la vraie vie, on peut même s’en prendre à la famille toute entière et même aux morts s’il le faut d’un diseur de bonnes aventures, mais rien.

Ça se contente plutôt de faire des vidéos et menacer que de montrer la puissance occulte.

Mais voilà, ça n’empêche quand même pas les adeptes ou chercheurs grand voyant de continuer à distribuer leur argent, à utiliser des philtres ou autres fétiches et talisman proposés par ces charlatans.

Une autre réalité humaine. Le monde a beau changé, ils parviennent toujours à avoir des désespérer dans leur filet. Mieux, les ambitieux ne manquent pas non plus dans leur colonnes. Et puis, ça fait le saint, mais la nuit ou à l’abri des regards, on se cache pour consulter son avenir ou ses nouveaux projets et entreprises.

Sauf que malheureusement toutes les fois ne sont pas promesse de belles prédictions. D’ailleurs, on y partage plus de mauvaises nouvelles que de bonnes. Et ça voit la chute de tous sauf la sienne.

‘‘C’est l’hôpital qui se moque de la charité’’.

Juger, ce n’est jamais l’objectif, tant que chacun y trouve son compte et peut sortir satisfait de chez son voyant le plus efficace.

Bon début de weekend.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Sport

Palais du peuple de Conakry : le CNT initie une journée citoyenne et sportive

Soleil FM

Le Conseil National de la Transition a organisé ce samedi, une journée citoyenne et sportive à l’Esplanade du Palais du peuple de Conakry. « Sport au service de la paix, la cohésion et l’unité nationale pour une transition réussie », est le thème autour duquel se sont tenues ces activités. Le but est d’inviter chacun à faire des exercices physiques pour un équilibre de santé.

Football, basketball, volleyball sont entre autres disciplines sportives pratiquées par les Conseillers, acteurs sociopolitiques et diplomates.  Après avoir effectué le tour du palais du peuple, Daouda Saïd Touré, Coach et animateur sportif parle des avantages : « Dès qu’on est venu ce matin, on a fait l’hymne national, des retirements. Une manière de communiquer avec les muscles et les nerfs pour ne pas avoir du mal après. Ils sont bien motivés parce qu’à la base, ils ont compris que le sport c’est quelque chose qui nous aide. Celui qui fait du sport tombe difficilement malade », a-t-il martelé.

Le président par intérim du Conseil national des Organisations de la Société civile guinéenne a pris part à cette journée. Après quelques exercices physiques de réveil de muscles, l’activiste s’est senti libéré: « La première chose c’est de dire que le sport, c’est un médicament. Comme ça améliore la santé. Je crois que chaque citoyen doit exercer au moins 30 minutes de sport par jour pour se maintenir. Ce que nous venons de faire, m’a un peu équilibré par rapport à ma santé. Il faut encourager l’initiative », a recommandéEl Hadj Boubacar Fofana 

La santé n’est pas seulement l’absence de maladies. C’est en ces mots que le président du CNT invite tout le monde à faire du sport pour maintenir son équilibre: « Le sport, c’est le moyen naturel pour éliminer le stress. Et l’ennemi numéro un des cadres de Guinée, responsables de tout le monde entier. C’est le stress, c’est le médecin qui parle. Pour libérer son corps, il faut que l’esprit soit libéré et il faut que son cœur soit protégé. On dit que l’assemblée est la représentation nationale, il faut qu’on soit exemplaire. Alors c’est cet exemple qu’on est entrain de monter », a livréDr Dansa Kourouma 

A en croire le président du CNT, son institution va désormais consacrer chaque dernier samedi du mois à des journées citoyennes et sportives.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Actualités Cultures

Jeannot Williams aux artistes : « Que cela soit clair,…

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L’ancien Directeur national des Arts de Guinée n’entend de la même oreille que ceux qui critiquent l’Etat pour son manque d’accompagnement en vers les hommes de culture. Jeannot Williams dit à qui veut l’entendre que le métier d’artiste est libéral et ceux qui l’exercent devraient se créer des options pour subvenir à leurs besoins dans les moments difficiles.

Les autorités sont souvent pointées d’un doigt pour leur négligence face à la détresse de certains artistes. Des questions de prise en charge sanitaire, de voyage ou autres projets liés aux hommes de culture, font penser que l’Etat a l’obligation d’assurer tout. L’ex Directeur national de la Culture recadre le débat : « Quand vous êtes dans le privé, vous travaillez pour vous-même. C’est vous qui élaborez vos contrats, c’est vous qui discutiez de vos cachets, c’est vous qui savez comment voyager. Il fait bien que cela soit clair. Mais on a toujours l’impression que l’Etat doit forcement accompagner à 100% les artistes », a précisé Jeannot Williams

L’ancien sociétaire de l’orchestre Sofa Camayenne se dit conscient des conditions de vie que traversent des artistes guinéens. Jeannot Williams estime qu’un Etat n’a pas que des artistes à gérer : « Moi, je conseille aux artistes de s’organiser et de pouvoir faire l’épargne. Aux plus jeunes, de souscrire à une assurance maladie. Quand vous souscrivez à une assurance maladie pour une année, vous ne payez plus de 20 millions. Et dès fois, vous êtes sauvés pour des maladies et même des évacuations sanitaires. C’est ce que je puis dire. Maintenant l’Etat continuera à jouer son rôle régalien  d’accompagner de toutes les structures du pays », a-t-il conseillé.

« Etre artiste n’est pas donné à tout le monde, le faire avec conscience rend toujours fier », a souligné l’ancien journaliste de la RTG.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Actualités Cultures

Jeannot Williams aux artistes : « Que cela soit clair,… »

Soleil FM

L’ancien Directeur national des Arts de Guinée n’entend de la même oreille que ceux qui critiquent l’Etat pour son manque d’accompagnement en vers les hommes de culture. Jeannot Williams dit à qui veut l’entendre que le métier d’artiste est libéral et ceux qui l’exercent devraient se créer des options pour subvenir à leurs besoins dans les moments difficiles.

Les autorités sont souvent pointées d’un doigt pour leur négligence face à la détresse de certains artistes. Des questions de prise en charge sanitaire, de voyage ou autres projets liés aux hommes de culture, font penser que l’Etat a l’obligation d’assurer tout. L’ex Directeur national de la Culture recadre le débat : « Quand vous êtes dans le privé, vous travaillez pour vous-même. C’est vous qui élaborez vos contrats, c’est vous qui discutiez de vos cachets, c’est vous qui savez comment voyager. Il fait bien que cela soit clair. Mais on a toujours l’impression que l’Etat doit forcement accompagner à 100% les artistes », a précisé Jeannot Williams

L’ancien sociétaire de l’orchestre Sofa Camayenne se dit conscient des conditions de vie que traversent des artistes guinéens. Jeannot Williams estime qu’un Etat n’a pas que des artistes à gérer : « Moi, je conseille aux artistes de s’organiser et de pouvoir faire l’épargne. Aux plus jeunes, de souscrire à une assurance maladie. Quand vous souscrivez à une assurance maladie pour une année, vous ne payez plus de 20 millions. Et dès fois, vous êtes sauvés pour des maladies et même des évacuations sanitaires. C’est ce que je puis dire. Maintenant l’Etat continuera à jouer son rôle régalien  d’accompagner de toutes les structures du pays », a-t-il conseillé.

« Etre artiste n’est pas donné à tout le monde, le faire avec conscience rend toujours fier », a souligné l’ancien journaliste de la RTG.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Koloma 1 : un délestage du courant électrique vire aux affrontements

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Des échauffourées ont éclaté dans la soirée de ce mardi à Koloma 1 dans la commune de Ratoma. Un délestage du courant électrique dû à la panne d’un transformateur est à la base de ce soulèvement. Des agents de forces de maintien d’ordre présents sur  les lieux ont fait usagers de gaz lacrymogène. 

Depuis une semaine, les habitants de Koloma 1, précisement au secteur Bagataye, vivent dans le noir. Chose que des jeunes n’ont pas digéré. Ils ont investi la rue ce mardi pour exprimer leur ras-le-bol. Sékou Koumbassa est l’un d’eux. 

«Depuis le lundi passé, on a pas gagné le courant jusqu’à présent. Même hier (mardi), les enfants ont commencé à grever. Mais, ils n’ont pas attaqué les véhicules. C’était pour dire seulement que les véhicules n’ont qu’à se retourner. C’est en ce moment  que des agents sont venus. Ils ont jeté du gaz et ont dispersé tout le monde».

Certains jeunes du quartier sont aussi préoccupés par cette situation. C’est le cas de Alseny Camara, même s’il n’a pas pris part à la manifestation. 

« Après la prière de 16h hier, ils ont barré la route. Moi, je n’ai pas duré ici. Dès qu’ils ont commencé à jeter de cailloux, moi, j’ai fermé mon tel centre. Je suis rentré. Parce, ce que j’ai eu peur ».

L’absence du courant à Koloma 1 surtout en cette période du Ramadan impacte le quotidien des populations. Diamounou Keïta se plaint. 

« Franchement, j’ai tout perdu depuis que le courant est parti. Mon congélateur ne fonctionne pas. Mes condiments sont pourris. A cause de la chaleur, on ne peut même pas dormir. Des gendarmes sont certes venus. Mais il faut reconnaître que des jeunes ont jeté des cailloux ».

Pendant cette période de délestage, la chaleur est aussi le quotidien des habitants de cette partie de la capitale Conakry. Ibrahima Kalil Camara est père de famille.

«A côté d’ici, là, tout près d’ici, ça  fait  même 5mn. Le voisin a le courant. Mais chez moi, il n’ y a pas de courant. Si le transfo  tombe en panne, normalement on doit changer. Ils envoient la facture et il n’y pas conteurs, ni  rien ».

Ces habitants demandent au gouvernement mettre tout en œuvre pour les sortir de cette situation. Ils promettent de redescendre dans la rue s’ils n’obtiennent pas gain de cause. 

Arry Camara pour Soleilfmguinee.net

Actualités Guinée Politique

Coopération Guinée-Rwanda : « Je pense que ce pays peut apporter beaucoup de choses à la Guinée », Ibrahima M’Bemba Bah

Soleil FM

Le président rwandais Paul Kagamé a séjourné en République de Guinée du 17 au 18 avril 2023. Aux côtés de son homologue guinéen, M. Kagamé a assisté à l’inauguré du pont de Kagbelen qui a d’ailleurs porté son nom. Quelle analyse faire de cette visite d’Etat ? Dans cette interview accordée à Soleil FM, Ibrahima M’Bemba Bah, analyste sociopolitique et consultant aborde ce sujet.

Soleil FM : Le président rwandais vient d’achever une visite de 24h en Guinée. Qu’est ce que cela apportera à Conakry en cette période de transition ?

Ibrahima M’Bemba Bah : Il faut reconnaitre que le Rwanda est aujourd’hui  un pays qui est bien assis du point de vue  économique, la visibilité au niveau internationale. Le Rwanda est plus vu que la Guinée. On est quasiment dans le cadre de la coopération bilatérale et la coopération  sud-sud. Parce qu’il est plus facile pour nous de tisser des relations avec des Etats que d’autres puissances à l’internationale où les relations ne sont pas des relations gagnant-gagnant. Donc en termes de nouvelle technologie de l’Information et de la Communication, le Rwanda est beaucoup plus avancé que la Guinée, en terme d’Urbanisation, le Rwanda a beaucoup plus d’expérience par rapport à la Guinée, le niveau de vie. Et surtout même le cas du Branding national. Branding Rwanda est quelque chose aujourd’hui qui a pris un peu partout dans le monde. Le pays est visible dans le monde. Nous, on vient juste de lancer notre Branding National. Je pense que tout cela est une expérience pour notre pays. Donc c’est une coopération qui peut être fructueuse pour les deux pays.

Soleil FM : Cette visite s’est soldée par l’inauguration du Pont de Kagbelen qui porte désormais le nom du président rwandais. Qu’en dites-vous ?

Ibrahima M’Bemba Bah : Je pense qu’avoir une telle personnalité à ce genre de cérémonie, ce n’est quelque chose de mauvais. C’est appréciable. Je pense que les Rwandais viendront pour voir les infrastructures en Guinée et nous aussi , on a un œil sur ce qui se fait au Rwanda. Je pense que ce sont deux personnalités issues des  casernes qui sont entrain d’imposer leurs images dans leurs pays.

Soleil FM : Est ce que Rwanda peut être un modèle pour le développement économique de la Guinée?

Ibrahima M’Bemba Bah : Bien sûr.  En termes de niveau de vie, le Rwanda n’a pas à envier à beaucoup de pays de l’Afrique, en termes de développement économique. Néanmoins, on peut s’interroger sur l’aspect démocratique. Vous savez l’alternance n’est pas comme dans d’autres pays, il y  a aussi la question de la pluralité politique et il y a aussi la question des droits de l’homme. Ce sont des choses qui peuvent ne pas intéresser la Guinée. Mais du point de vue économique et du point de vue infrastructure, je pense que ce pays peut apporter beaucoup de choses à la Guinée.

Entretien réalisé par Samuel Demba Duolamou et Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités Guinée Politique

Dialogue politique/l’espoir est encore permis ?

Soleil FM

On n’est vraiment pas parti pour la rupture au tour d’un probable cadre de dialogue en Guinée. On ne veut pas lâcher du lest. Pourtant on a aucune envie qu’il aboutisse.

Du genre, vous ne voulez pas d’une femme, mais vous ne voulez pas non plus vous débarrasser d’elle.

Et dommage que les choses ne semblent pour l’instant tourner en faveur d’aucun protagoniste. En plus de l’obstination de chacun de vouloir faire porter le chapeau à son prochain si jamais ça ne marche pas, tout porte à croire que même la nature prend goût et  se moque de la position des uns et des autres. Et donc à les laisser se supporter malgré tout.

En plus de l’implication des religieux qui finissaient par s’étioler avec le manque de résultat, voilà que le Quai d’Orsay entre en jeu. Avec cette visite de la secrétaire d’Etat française auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux à Conakry.

Ce séjour de la messagère de l’hexagone permettra de rencontrer les différentes parties, c’est-à-dire, la junte au pouvoir et les acteurs sociopolitiques de Guinée.

Est-ce à dire que le pouvoir de Conakry ne manque pas de fréquentation, surtout après cette visite du président Paul Kagamé dans la capitale guinéenne ?

Cela laisse encore à désirer. Cependant une chose reste claire, c’est que le retour à l’ordre constitutionnel est toujours une préoccupation majeure quant à l’issue de cette transition. Et puis aux dernières nouvelles, la France a aussi besoin d’attention surtout en Afrique avec désormais le sentiment anti français qui ne cesse de gagner du terrain sur le continent noir.

Maintenant, il reste à savoir si visite sera bénéfique au-delà des attentes à l’aboutissement d’un cadre de dialogue inclusif au moment où les forces vives de Guinée sont sur le point de claquer la porte de la médiation même dirigée par les religieux.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Guinée Politique

Guinée: Chez nous, on ne fait le ménage que quand on a des visiteurs !

Soleil FM

Conakry ou plutôt les voix empruntées par la délégation rwandaise en Guinée ont changé de visage. Même les mendiants de Donka n’ont pas été épargnés.

Ne serait ce que pour cette présence de 48H au pays, nous sommes gré à son excellence Paul Kagamé pour cette visite dans la capitale guinéenne.

J’espère que lors de sa prochaine visite ici, on ne se contentera pas seulement de faire un ménage rapide, comme cette femme qui ne prend le balaie que quand elle a des invités à la maison, mais il trouvera une Guinée bâtie, digne d’être présentée à un chef d’Etat étranger qui force le respect et l’admiration des autres chefs d’Etat de par sa politique de faire de son pays une vitrine de l’Afrique.

Ça me rappelle la visite du roi Mohamed VI en 2013 à Conakry. Le soin qu’on a donné à certaines artères de la capitale. Sauf que ce n’est pas suffisant. On a plus de chemin à parcourir dans ce sens pour pouvoir se vanter de quelque chose.

En matière d’alternance démocratique, ce n’est pas peut-être pas le parfait exemple, pourtant même l’Elysée fait les yeux doux à ce pays et il a le respect malgré tout.

D’ailleurs passons, la Guinée a tout à gagner de cette visite.

D’abord pour le colosse du 05 septembre, c’est une victoire diplomatique. Mieux si la Guinée le désire, le Rwanda a beaucoup à lui enseigner non seulement en matière de branding national, de modèle de développement technologique en Afrique et infrastructurel, mais aussi en matière de réconciliation nationale surtout après le génocide de 1994.

Vous devez aussi vous demandez ce que la Guinée a à donner en contrepartie ? « Je me suis inspirée d’Ahmed Sékou Touré pour développer mon pays », ce sont là les propos de ce grand monsieur que la Guinée a accueilli depuis ce lundi sur son sol, Paul Kagamé.

Je crois qu’il a pris ce qu’il voulait, bien avant de mettre les pieds ici. Peut-être que dans un futur proche, la Guinée comprendra qu’elle n’a rien à chercher ailleurs et qu’elle a tout pour sortir la tête de l’eau.

Mais, ça ne change pas, ce n’est pas aussi grave. Après tout le peuple de Guinée est un peuple de marabout, il continuera toujours à applaudir.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Cultures

Mort de Blandine du groupe Zawagui : « Il ya plus de 10 ans qu’elle était malade », révèle un membre de sa famille

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Triste nouvelle pour la culture guinéenne. Blandine Komassa Guilavogui, membre du groupe les Zawagui, considérée comme l’une des plus belles voix en Guinée, a été retrouvée morte au matin de ce lundi 17 avril à son domicile à la cité ENCO5.

Nous sommes dans la famille mortuaire de Blandine Komassa Guilavogui membre du groupe les Zawagui. Pour la circonstance, un membre de la famille explique comment cette icône a trouvé la mort : «  La mort de Blandine est une grande perte pour nous mais on y peut rien c’est la volonté de Dieu. Elle s’est toujours plaint de son pied, qui remontait jusqu’au niveau de son corps. Selon ceux qui étaient là, à la veille de sa mort, elle est sortie se promener à sa rentrée, elle a demandé la mangue et c’est ce qui fut fait pour elle. Puis elle est rentrée se coucher et la nuit elle a rendu l’âme », a expliqué Robert Guilavogui.

Selon notre interlocuteur, Blandine était un élément clé du groupe les Zawagui. Et il est temps de venir en aide aux autres membres du groupe avant qu’il ne soit tard : « Elle reste du groupe demeure encore, le groupe a besoin de l’aide de tous sur tout particulièrement de l’Etat » lance-t-il. 

François Guilavogui alias François 1er est l’oncle de la défunte, en même temps un des managers du groupe. Il a laissé entendre, qu’il y a plusieurs années que Blandine était malade sans aucune assistance des autorités. «  On a monté le projet, on a déposé dans différents ministères, on nous dit toujours patientez et aujourd’hui elle est partie. Il ya plus de 10 ans qu’elle était malade », a-t-il dénoncé

Blandine Komassa Guilavogui laisse, deux enfants dont une fille et un groupe démembré. Pour l’heure, aucune communication n’est faite pour les funérailles.

Moussa Naby Camara pour soleilfmguinee.net