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Il s’agit du reporter du site d’information guineematin, Kaïn Naboun TRAORÉ. Le confrère a été interpellé ce lundi, 16 juin 2025 en marge du lancement officiel des premières épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle.
Selon le média en ligne, le journaliste a été violemment agressé, puis interpellé par des gendarmes qui étaient venus transporter des candidats qui venaient d’être expulsés de leur centre d’examen. Le journaliste, dans l’exercice de ses fonctions, a photographié les agents en train de faire monter ces élèves dans leur véhicule. Malheureusement, ce geste lui a valu d’être pris à partie par les gendarmes.
« Quand j’ai pris les images, les gendarmes sont venus m’arrêter. Le premier qui est venu m’a sérieusement bastonné. Il m’a fait tomber et m’a roué de coups. Ensuite, ils m’ont conduit à la gendarmerie d’Enta pour m’auditionner », a témoigné Kaïn Naboun TRAORÉ, qui a joint la rédaction de Guineematin.com à l’aide du téléphone d’un des gendarmes.
Quelques temps plutard, le journaliste sur sa page Méta à écrit qu’il était enfin libre avant d’annoncer par la même occasion qu’il désiste quant à sa plainte.
« Je suis bien rentré à la maison. J’ai désisté de ma plainte contre le gendarme agresseur grâce aux interventions. La presse = 4ème pouvoir. Merci à tous », a-t-il écrit.
Ci-dessous le poste du journaliste :
Un peu plutôt, la rédaction de Guineematin.com avait condamné avec la plus grande fermeté cette agression et l’arrestation arbitraire de son journaliste, qui n’a fait qu’exercer son métier d’informer le public. Elle avait aussi exigé sa libération immédiate et sans condition, ainsi que la restitution de son matériel de travail, notamment son téléphone.
Écrit par: Fatoumata Keita
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