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Justice : le procès de deux hauts officiers ouvert à la cour d’appel de Conakry

today15 février 2022

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Cour-dAppel

La saga judiciaire ne fait que commencer,  suite à la plainte portée par des membres du FNDC contre des anciens responsables de police.  Le procès s’est ouvert ce lundi 14 février 2022 à la cour d’appel de Conakry. Les accusés sont  Aboubacar Fabou Camara et Mohamed Lamine Simanka. Cette première journée s’est déroulée en présence des pôles d’avocat des concernés et invités.

Poursuivi par des membres du Front National pour la Défense de la Constitution, pour des faits de violence volontaire, atteint à la vie privée, violation à domicile  et destruction de bien, les principaux accusés notamment le commissaire Fabou Camara officier de police judiciaire et ancien directeur de la police judiciaire  et Mohamed Lamine Simankan, ex-commandant de la brigade de la répression et d’intervention étaient à la barre de la cour d’appel de Conakry ce lundi 14 février pour répondre aux accusations qui sont retenues contre eux. Au sortir de la salle d’audience, l’avocat de la défense, Me Cherif el hadj Fodé Kaba a déclaré que ses clients n’ont fait que leur travail.

« On a été surpris d’apprendre que le ministère public, représenté ici par monsieur l’avocat général aurait adressé une requête aux fins des réquisitions pour dénoncer un certain nombre de fait. Le président n’aurait pas accepté l’exécution des mandats d’arrêt qui étaient décernés contre nos deux clients. Ce que nous ne comprenons pas d’ailleurs c’est que le parquet ne saurait être partie civile par rapport à la deuxième affaire, nous avons posé plusieurs actions de part et d’autre mais finalement, l’affaire a été renvoyée parce que la cour ne pouvait plus tenu », a-t-il déclaré.

La seconde séance a aussi basculé au même rythme, l’avocat de la partie civile Me Salif Béavogui pour sa part s’est réjouît de la présence effective des prévenus.  Tout de même remonter, il n’a pas  caché son indignation

« Nous ne pouvons pas comprendre qu’il y ait deux poids, deux mesures. Quand un mandat est décerné, il doit être exécuté, tant qu’une décision contraire n’a pas intervenu, il n’y a pas de raison que des mandats d’arrêts soient émis et que les intéressés se promènent sans être soumis à l’exécution de ce mandat. Aurait été un simple citoyen qui n’a aucun force, aucune relation, aujourd’hui, il serait déjà à la maison centrale de Conakry », a-t-il déploré.

A noter qu’une décision de prolonger  le délibère au 28 février 2022 a été retenue par la cour pour des fins d’examens.

Ibrahima Siramana Keita

Écrit par: Razakou Moussa

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