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A la une Gle Mahawa Sylla nommée Gouverneure de Conakry

LINSAN

Dans le communiqué N° 13 du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD), rendu public à la télévision nationale ce 10 septembre, le chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya a nommé la générale de brigade Mahawa Sylla, l’unique femme générale de l’armée guinéenne au poste de gouverneure de la zone spéciale de Conakry.

Dame Mahawa Sylla remplace ainsi le général de division Mathurin Bangoura.

La nouvelle gouverneure de la capitale a été élevée au grade de général de brigade il y a deux ans à l’occasion de la commémoration de la fête internationale des femmes par le président déchu Alpha Condé.

L’officier général Mahawa Sylla à fréquenté l’une des écoles de guerre de la Chine. Elle a aussi servi au sein de la Minuci, ces forces internationales d’interposition qui ont été déployées par  les Nations Unies en Côte d’Ivoire pendant la rébellion de 2002.

Elle a assumé dans  le comité national de la défense, les fonctions de secrétaire générale.

LAMINE LINSAN

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A la une Les menuisiers aux abois faute de bois

LINSAN

L’interdiction de la coupe du bois par le Ministère de l’environnement, des eaux et forêts depuis 14 juin 2021 a pour conséquence le manque criard de bois sur le marché guinéen. A cet effet, les menuisiers ressentent durement ce manque. Ce dimanche 29 août 2021, Alpha Abdoulaye Barry et Mamadou Samba Barry ont fait un constat sur le terrain à Lambanyi et à la Cité Enco5, comme de Ratoma pour soleilfmguinee.net.

Depuis l’interdiction de la coupe du bois en Guinée, la crise se fait sentir sur le marché de bois. Nombreux sont les menuisiers qui rencontrent d’énormes problèmes dans l’obtention de cette matière première. C’est le cas pour Aboubacar Tounkara menuisier de profession résidant à Lambanyi, dans la comme de Ratoma-Conakry.

 « A leur actuel, le bois coûte très cher. Difficilement même de voir le bois à l’heure actuel. Un chevron coute trente mille (30 000) francs guinéens. Nous les menuisiers ont soufre », se plaint-il.   

Baïlo Baldé est vendeur de bois à la cité Enco5 dans la commune de Ratoma. Selon lui, le manque de bois est bien normal à l’allure où vont les choses.

« Il y a manque de bois, mais ce manque là est obligatoire. Parce que, couper le bois entraine des problèmes environnementaux. Donc le gouvernement doit fournir des efforts. Celui qui coupe un bois doit en planter deux. Parce qu’actuellement il y a trop de chaleur ».   

Vu les difficultés que traversent les ouvriers, Aboubacar Tounkara lance un appel à l’Etat

« Il faut que le gouvernement nous aides. Surtout avec le problème de planche car on souffre énormément », sollicite-t-il.

En attendant que la décision soit levée, le secteur de la menuiserie durement impacté devra encore prendre son mal en patience.

ALPHA ABDOULAYE BARRY et MAMADOU SAMBA BARRY

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A la une Prélever 5% sur le salaire, un enfer pour les fonctionnaires

LINSAN

A partir de ce mois d’août, le salaire des fonctionnaires sera amputé de 5% pour servir de cotisation à la protection sanitaire du personnel de la fonction publique. Cette décision des aux autorités est loin de faire l’unanimité dans les rangs des fonctionnaires. C’est dans ce cadre que notre reporter Fatoumata Nimaga a rencontré de Kaba Diané, économiste de profession, qui prédit un impact financièrement remarquable sur la vie des fonctionnaires avec un salaire minable qu’ils bénéficient. Il recommande plutôt à l’Etat de rehausser le niveau de vie de ses fonctionnaires.

Cette décision fâche-t-elle ? En tout cas, elle suscite beaucoup de réactions au sein des concernés de la fonction publique. En ce temps de crise, des informations attestent qu’en se référant au bulletin électronique de salaire, ces fonctionnaires n’ont généralement pas un salaire qui dépasse deux millions. Kaba Diané qualifie cette décision d’impopulaire, et présume qu’elle peut rendre la vie des travailleurs plus chère que d’habitude. 

« On prend le revenu de quelqu’un on enlève un peu et puis on met de côté comme épargne, quand le revenu est très faible déjà, la consommation épuise tout le revenu. C’est une politique qui est très impopulaire, même quand une entreprise souffre et que ça doit fermer on reduit le nombre de travailleurs, mais on ne reduit pas le salaire », mais remarqué cet économiste.

Cette décision risque d’avoir des conséquences néfastes sur l’économie du pays estime notre interlocuteur.

« Techniquement c’est une politique qui va causer de la résistance, les impacts économiques ne vont pas être ce qu’on attend. Ça va être une source d’argent pour l’Etat, mais les conséquences. Ce n’est pas bon du point de vu de la production ».

Tenant compte des réalités actuelles, l’économiste propose à l’Etat d’améliorer les conditions de vie de ses salariés, afin de les motiver à souscrire à cette cotisation sociale. 

« On propose à l’Etat de rehausser le niveau de vie des fonctionnaires, ça va améliorer leur condition de vie ainsi,  ils seront incités à suivre les recommandations faites par l’Etat».

D’après nos sources, dans cette affaire de réduction de 5%, le principal accusé est le secrétaire Général de la CNTG d’avoir négocié de façon unilatérale, le sort des travailleurs concernés avec le Chef de l’Etat.

FATOUMATA NIMAGA

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A la une Décès Toto Camara : un dernier hommage

LINSAN

Décédé le 23 août 2021, le Général de corps d’armée Mamadouba Toto Camara a reçu un dernier hommage ce vendredi 23 août 2021 à l’hôpital de l’amitié Sino-guinéenne. Ils étaient venus nombreux compagnons d’armes, parents et collaborateurs pour les derniers adieux à celui qui a été Chef d’état-major adjoint de l’armée de terre sous le règne de feu Général Lansana Conté, puis numéro deux de la junte militaire au pouvoir entre 2008 et 2010 sous la bannière du CNDD. La cérémonie funèbre a connu la présence des membres du gouvernement et de certains députés.

L’armée guinéenne a rendu un hommage posthume à feu Général Mamadouba Toto Camara ce vendredi 27 août 2021. C’est la tristesse et la consternation qui se lisaient sur les visages de ses compagnons de lutte.

 « Le général de corps d’armé Mamadou  1 Camara dit Toto, matricule 1581G à la retraite n’est plus. Né en 1946 à Conakry, fils du feu Demba et de feue  Hawa Camara. Incorporé dans les forces armées guinéenne le 3 avril   1964 comme engagé volontaire pour 5 ans.  Il est nommé commandant de bataillon  du quartier général, nommé ministre d’État de la défense de la sécurité et de la protection civile en 2012 », a relatéCommandant Cheikh Oumar Barry, dans son discours funèbre.

Présente à la cérémonie funèbre, la fille ainée du défunt retient l’image d’un père plein d’énergie.

« Pour ma sœur, mon frère, il était tout  simplement un papa. Le géant dans l’ombre, celui qui a su nous donner l’éducation et les armes pour affronter certaines  difficultés  de la vie. Papa était positif débordant d’optimisme et d’énergie et malgré mon âge, il aimait me mettre au dos », témoigneHawa Camara.

Kèlètigui Donzo, ancien compagnon d’arme du défunt Général Mamadouba Toto Camara, a profité de la circonstance pour raconter une anecdote.

« Ce n’est pas tout le monde qui connait pour quoi on l’appelait Toto. Recruté le 03 Avril 1964. On s’est retrouvé tous à Kankan et on avait comme formateur le feu général Momo Camara. C’est ce dernier qui a surnommé Toto, ce jour là quand il venait le premier il ramassait tous les morceaux de viande dans les dortoirs ».

Il faut rappeler que le désormais feu Général Mamadouba toto Camara s’en va, en laissant derrière lui deux veuves et trois enfants. Il repose au cimetière de Cameroun.

AMARA SYLLA.

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A la une ‘’Le mandat d’arrêt contre Sékou Koundouno n’aboutira jamais’’ dixit Alpha Amadou DS Bah

LINSAN

Le mandat d’arrêt international décerné fin mai 2021 contre l’administrateur de balaie citoyen, Sékou Koudounou n’a aucune chance d’aboutir. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le vice-président de l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme dans un entretien accordé à notre rédaction ce samedi 28 août 2021. Selon Maître Alpha Amadou DS Bah, il serait mieux de se consacrer au dossier des détenus politiques dans les geôles guinéen au lieu de courir après celui qui se bat pour une cause juste.

Emettre un mandat d’arrêt international contre Sékou Koundouno, responsable des stratégies et de la planification du FNDC est une décision qui a peu de chance d’aboutir selon le vice-président de l’organisation guinéenne des droits de l’homme, OGDH. Alpha Amadou DS Bah affirme que ceci n’est qu’un acharnement.

« Ce mandat n’a aucune chance d’être exécuté, au contraire il va renforcer l’idée selon laquelle le gouvernement guinéen est entrain de s’acharner contre les opposants politiques. Et quand il y a acharnement, ce genre de mandat ne va jamais être exécuté par un pays respectueux des droits de l’homme. Pour qu’un mandat soit exécuté, il faudrait que des garanties suffisantes soient accordées à la personne  pour l’extrader dans son pays », a-t-il dénoncé.

En plus, Me Alpha Amadou DS Bah pense que la détention prolongée des opposants en Guinée réduit toutes les chances de réussite de ce mandat.

« A partir du moment où il y a des problèmes par rapport à la tenue du procès pour les personnes qui sont déjà incarcérées dont les motifs d’incarcération pause question, je pense que ce mandat n’a pratiquement pas de chance d’être exécuté. A supposé qu’il soit exécuté et que Koundouno n’est pas droit à un procès juste et équitable ? », S’est il interrogé.

Par ailleurs, cet avocat dénonce les pratiques de deux poids deux mesures dans les décisions de la justice guinéenne. Le laxisme de l’Etat dans le dossier Ousmane Gnéloye est un bel exemple.

« Il y a un deux poids deux mesures parce que le procès concernant Gnéloye par exemple. Il a été condamné par un tribunal qui a décerné un mandat d’arrêt contre lui, malheureusement ce mandat  n’a jamais été exécuté parce qu’il a une proximité avérer avec certains membres du  gouvernement. La justice est entrain de se décrédibiliser. On ne peut pas dire qu’on a pas retrouvé le monsieur qui se pavane à longueur de journée dans les rues de Conakry », a-t-il martelé.

Comme d’autres opposants au troisième mandat d’Alpha Condé, Sékou Koundouno est poursuivi pour association de malfaiteurs, incendies volontaires, la dévastation, le pillage, participation à un mouvement insurrectionnel pour ne citer ceux-ci.

FATOUMATA KEITA

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A la une 5% ; la CONAPROS invite les fonctionnaires à y adhérer

LINSAN

La coalition nationale des professionnels de santé-CONAPROS a tenu une conférence de presse ce vendredi 27 aout 2021 à la maison commune aux journalistes à Kipé dans la commune de Ratoma. Objectif, faire le point sur le prélèvement des 5% sur le salaire des fonctionnaires et la situation des cliniques clandestines en Guinée. Notre reporter Hadja Mamady Camara y était pour soleilfmguinee.net.

5% est le pourcentage choisi par l’Etat à prélever sur le salaire des fonctionnaires à partir de ce mois d’août 2021. Pour Dr. Abdoulaye Kaba président de la CONAPROS, les professionnels de santé doivent bénéficier des mêmes avantages que les fonctionnaires.

« Les fonctionnaires qui sont dans le système de santé ont bénéficié de ces avantages, mais nous au niveau de la coalition on veut que ces avantages se répercutent au niveau  des professionnels de santé », souhaite Dr Abdoulaye Kaba.

Pour la circonstance, le Directeur général des ressources humaines du Ministère de la santé a souligné que ce prélèvement de 5% est une bonne chose pour la santé universelle.

« Que ce soient les pays riches ou les pays pauvres, on est à 9 ans de cela, les dispositifs qui sont mises en places, caisses nationales de sécurité sanitaires, INAMO sont les mécanismes qui nous permettent d’aller vers la couverture santé universelle», explique Dr Mohamed Faza Diallo.

Pour finir, le président de la CONAPROS lance un appel à l’Etat dans le combat pour assainir le domaine de la santé.

« Nous voulons que l’Etat nous accompagnent pour la mutualisation à outrance de la santé, c’est une manière d’appeler la population de comprendre que c’est dans leur avantages »,lanceDr Abdoulaye Kaba. 

Les conférenciers ont conclu en invitant les fonctionnaires à accepter de souscrire à ce projet de 5% de prélèvement sur leur salaire pour leur bien-être.

HADJA MAMADY CAMARA

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A la une Parlement guinéen : Baadiko rappelle à l’ordre ses pairs qui réclament des primes

LINSAN

Grogne à l’Assemblée nationale de la République de Guinée. Depuis quelques temps, des voix se lèvent dans l’institution dirigée par Honorable Amadou Damaro Camra pour réclamer des primes liée la session parlementaire. Selon nos informations, les députés de la neuvième législature ont passé trois mois sans être en possession de leur prime d’entretien. Joint ce lundi 15 août 2021, Honorable Mamadou Baadiko Bah a inivité ses collègues à se ressaisire, car ils ne sont pas les plus malheureux.

En vacances parmementaires dans sa ville nationale, Honorable Baadiko Bah suit de près les nouvelles de la 9ème législature dont-il est membre. Ce parlementaire ainsi que l’ensemble de ses pairs sont privés des leurs primes d’eau, d’électricité, de carburant depuis trois mois.

Pour lui, tous ces bruits sont les conséquences d’une mauvaise gestion.

« C’est une situation anormale, puisse que c’est un bien et non un cadeau qu’on fait aux députés. Ça aurait due être payée. Mais dès l’instant où nous sommes tous dans le pays, nous savons qu’il y’a des difficultés de trésorie. L’Etat avec sa mauvaise gestion est rentré dans les difficultés de trésorie avec les détournements, la corruption on est rattrapé », trouve-t-il.

Certes, cette revendication est un droit, mais ce député estime qu’actuellement le peuple souffre plus que les parlementaires.

«  Je veux dire que c’est difficile, mais les députés ne sont certainement pas ceux qui souffrent le plus. Aujourd’hui dans ce pays, il y a des milliers de jeunes qui ne peuvent pas faire face à leurs besoins élémentaires en matière de nourriture, de santé,… et même vous voyez l’explosion du prix du transport. Donc ça ne me parrait pas convénable que les députés se mettent en avant pour se lamenter », a-t-il recadré.

Selon nos sources, le ministre du budget qui doit procéder au paiement de ces primes trimestrielles n’a pas encore débloqué cet argent pour mettre à la disposition du parlement.

SAMUEL DEMBA DUOLAMOU

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A la une Le vaccin contient-il du poison ? ‘’Ce n’est pas vrai’’ répond Dr Ben Youssouf Keïta

LINSAN

Certains citoyens sont réticents à la prise des vaccins anti-COVID à cause des effets secondaires. Pour Dr Ben Youssouf Keïta, cela est due à la désinformation qui se repend dans la population. Joint ce mercredi 18 août 2021 par soleilfmguinee.net, l’ancien président de la commission Santé à l’Assemblée nationale, explique quelques effets secondaires que ressentent certains vaccinés. Ce médecin prodigue des conseils à suivre après l’administration du vaccin.

Depuis le lancement de la campagne de vaccination contre le Coronavirus en Guinée, plusieurs polémiques s’en suivent en ce qui concerne les désagréments après la prise de sa dose. Dr Ben Youssouf Keita explique les réactions possibles. 

« Ce n’est pas une substance inoffensive qu’on injecte dans le corps des gens, mais c’est évidemment une quantité infirme dont la virulence de l’agent pathogène qu’on introduit dans leur corps est diminuée, pour les préparer à résister contre une agression massive plus tard de ce même agent. Donc, il se peut qu’il y ait quelques réactions telles que : la courbature générale, un peu de maux de tête, mais ça ne dépasse pas cela généralement, donc c’est tout à fait normal que certaines personnes aient quelques petites réactions que d’autres», explique-t-il.

Ce médecin révèle ce qu’il faut faire en cas de douleur ou fatigue ressentie après la vaccination.

 « Après avoir pris le vaccin, si vous sentez, un peu de fatigue, des maux de tête, prenez juste un peu de paracétamol, reposez-vous bien, attention ! Ne prenez ni des antibiotiques, ni quoi que ce soit. Il faut tout simplement vous reposez, mangez bien, prenez des fruits, buvez assez d’eau, prenez juste un ou deux paracétamol et puis ça passe», avertit Dr Ben Youssouf Keïta.

L’ancien Président de la commission santé à l’Assemblée nationale dément catégoriquement la rumeur selon laquelle il y aurait du poison dans ces vaccins.

 « Ce n’est pas vrai, c’est de la désinformation, si nous prenons par exemple M. Alpha Condé, il s’est fait vacciner bien qu’il soit le Président de la République, Cellou Dalein Diallo s’est aussi fait vacciner pourtant c’est la deuxième personne la plus importante de ce pays. Alors si on devait empoisonner quelqu’un, c’est un de ces deux. Donc faisons-nous vacciner si ces deux n’ont pas hésité à le faire. Aussi se vacciner c’est ce qui va protéger nos familles, protéger nos amis, mais surtout c’est ce qui va protéger toute la population contre cette maladie », a-t-il sensibilisé.

Préparer psychologiquement les citoyens qui doivent prendre ces vaccins aux réactions légères qui pourraient être désagréables, est mieux, propose Dr Ben Youssouf Keïta.

FATOUMATA NIMAGA

Actualités

A la une Cet autre Président africain attendu à Conakry

LINSAN

Après le Président de la République Démocratique du Congo, C’est au tour du Président de l’Angola de se rendre à Conakry.

Selon une source proche de Sèkhoutouréyah. Le président angolais João Lourenço va séjourner à Conakry à Conakry du 29 juillet au 1er août 2021. Une visite qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les deux nations.

Selon nos confères de Guinéenews, Alpha Condé et son hôte profiteront de leur rencontre à Conakry pour officialiser la mise en place de la Grande commission mixte de la coopération guinéo-angolaise. Plusieurs accords de coopération dans divers domaines d’activités seront signés à la faveur de cette visite officielle.

Lamine Linsan

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A la une BEPC : « Beaucoup de délégués ont reçu chacun deux (2) millions, pour pouvoir laisser les enfants communiquer » (Kabinet Keita)

LINSAN

La fraude dans le déroulement du Brevet d’Etudes du premier Cycle en Guinée. Certains acteurs de la société civile haussent le ton contre la pratique, à l’occurrence l’association scolaire et estudiantine de Guinée. Joint ce mardi,le Président de cette structure affirme qu’il y a eu des ratés lors des deux premiers jours du BEPC. Pour Kabinet Keita, en dépit des innovations de cette année, la fraude persiste encore au BEPC.

Les casde fraude aux différents examens en Guinée sont perceptibles et inquiétants. Et le Brevet d’Etudes du premier Cycle n’est pas en marge de ces tromperies devenues une habitude dans le pays. Kabinet Keita est le président de l’association scolaire et estudiantine de Guinée et observateurs des examens.

« Honnêtement depuis qu’on a commencé à observer hier (lundi 26 juillet 2021), nous avons remarqué des points noirs en ce qui concerne l’organisation de cet examen. Premièrement, ce sont des attroupements que nous constatons depuis hier dans les centres d’examens. Ce qui occasionne quand même l’infiltration des sujets dans certains centres », a-t-il regretté.

Avec le laxisme de certains délégués et la complicité des encadreurs de certaines écoles, la fraude devient facile pour les candidats dans les centres. Chose que déplore notre interlocuteur.

« Le premier jour de ce BEPC, alors ce qui veut dire que y a certains élèves qui utiliseraient des téléphones. Selon certains de nos observateurs, il  y a de ces délégués qui reçoivent de l’argent. Hier à N’Nzérékoré centre par exemple beaucoup de délégués ont reçu chacun deux (2) millions, pour pouvoir laisser les enfants communiquer en classer et utiliser les téléphones. Y a aussi les responsables des écoles privées qui se sont invités dans ces fraudes » a-t-il déploré.

La question de savoir à qui incombe la responsabilité de ces fraudes. Kabinet Keita répond en ces termes.

« Les responsabilités sont partagées, si par exemple les autorités au niveau central ont la volonté et que cela n’est pas suivie depuis à la base vous voyez. Donc, ça veut dire les enseignants qui sont dans les salles ne jouent pas pleinement leur rôle puis qu’ils reçoivent de l’argent. Selon ce que beaucoup d’élève nous déclare à la sortie. » a-t-il déclaré.

Selon cet activiste de l’éducation, les détecteurs de métauxsont quasi inexistantsdans les centres de déroulement du BEPC. Pire, comme chaque année, des candidats fictifs auraient été validées pour affronter ce BEPC a conclu Kabinet Keita.

AMARA SIMBA SYLLA.