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Guinée Actus Sociétés

A la une L’écosystème de la mangrove guinéenne menacé de disparition

LINSAN

La mangrove, cet écosystème de l’environnement maritime joue un rôle très important dans la vie terrestre. Cette mangrove est menacée de nos jours par les agissements de l’homme. Si elle n’est pas protégée selon El hadj Thierno Oumar Diallo, ingénieur des forêts, sa dégradation peut avoir de lourdes conséquences sur l’avenir de la terre.

La mangrove guinéenne estimée à 350 mille hectares selon les statistiques de 1965. De nos jours, il n’en reste que 250 mille hectares environ avec une régression annuelle de 450ha soit 4,2%. Une situation favorisée par certaines pratiques humaines. El hadj Thierno Oumar Diallo est ingénieur des forêts.

« La coupe de bois.  L’essentiel du bois de ménage utilisé au niveau des agglomérations côtières sont issus de la mangrove, c’est le fameux bois kinsi. Les producteurs de sel utilisent ce même bois pour chauffer l’eau, évaporer l’eau et récolter le sel. On utilise ce même bois pour fumer le poisson. Les aménagements rizicoles en mangrove coupent la mangrove pour libérer la terre, aménager et planter du riz. Je vais ajouter à tout cela des agglomérations,  c’est-à-dire, l’urbanisation de la côte, la construction de nouvelles villes, la construction des ports tout ceux-ci, c’est fait au détriment de la mangrove parce qu’il faut défricher la mangrove et occuper la terre », explique l’ingénieur des forêts.

Riche, mais fragile, si la mangrove n’est pas protégée, les conséquences peuvent être irréversibles dans le future sur les populations riveraines.

« Le mauvais traitement de la mangrove peut amener des conséquences irréparables et sa dégradation. Augmente justement l’érosion côtière, la montée des eaux et beaucoup d’autres dommages qui portent de préjudices à la vie en général et en particulier à la vie des populations qui y vivent dans les alentours. Nous allons perdre non seulement les espèces, nous allons perdre nos  habitants et bien d’autres », avertitEl hadj Thierno Oumar Diallo.

C’est pourquoi sa mise en valeur doit être traitée avec beaucoup de précaution selon cet ingénieur des forêts.

« Des études approfondies et des plans sérieux d’aménagement de l’écosystème. Et dans cet aménagement-là, il faut faire des études sociales approfondies pour associer et un peu introduire les besoins des populations riveraines.Celles qui vivent à l’intérieur et les associer aussi aux mesures de protectionde la mangrove.Il serait intéressant d’avoir des programmes de reboisement et de protection des zones surtout devestiaires. Limiter les prélèvements et sortir les zones fragiles des zones de prélèvements, c’est-à-dire, destiner des zones de coupe et des zones de protection intégrale », propose-t-il.     

Milieu de forte productivité biologique, les mangroves guinéennes disposent de plus de 400 espèces animales et végétales dont plusieurs menacées de disparition.

FATOUMATA KEITA

Guinée Actus Sociétés

A la une Guinée BEPC 2021 : Mathurin Bangoura lance les épreuves de la région de Conakry

LINSAN

Coup d’envoi ce lundi 26 juillet 2021 de la deuxième étape des examens nationaux session 2021en République de Guinée. Dans la région de Conakry, c’est le gouverneur de le la ville qui a procédé au lancement des premières épreuves à l’école BIKABA, sise au quartier petit Simbaya dans la commune de Ratoma en présence de l’Inspectrice Régionale de l’Education de la ville de Conakry, des cadres du MENA, du maire et du directeur de l’éducation de ladite commune.

48 heures après la fin du baccalauréat unique session 2021, les candidats au brevet d’étude du premier cycle emboitent les pas à leurs aînés ce lundi 26 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire national.

Au centre BIKABA le contrôle des candidats par l’appareil de détecteur de métaux est de rigueur avant d’accéder aux salles. Au sortir de la salle 1 où il a procédé au lancement des épreuves, le Gouverneur de la ville de Conakry a invité les différents à la sérénité.

«  Le message particulier que je dois passer aux candidats de la région de Conakry, c’est d’être serins, parce que nous tous qui sommes là, à commencer par moi le gouverneur, l’inspectrice régionale de l’éducation de la ville de Conakry, le maire, le chef de quartier, mais aussi le directeur communal, nous sommes tous des cadres qui sont passés par là. Donc, ces épreuves qu’ils vont affronter sont des matières qui ont été enseignées dans les classes. Nous les souhaitons bonne chance, mais c’est d’être serins », a conseillé Général Mathurin Bangoura.

Selon l’Inspectrice Régionale de l’Education de la ville de Conakry, Léontine Sissoko, la région de Conakry présente cette année 57995 candidats au BEPC, repartis dans 125 centres de Kassa à Lansanayah. De même, la commune de Ratoma quant è elle, plus de 21 000 candidats.

«  Dans la commune de Ratoma il y a 21 105 candidats dont 10 823 filles, repartis dans 39 centres. Nous avons déployés 1 408 surveillants, 78 agents de sécurités et 78 agents de santé. Dans tous les centres communaux il y a des superviseurs communaux et régionaux », a confié Bakary Camara, directeur communal de l’éducation de Ratoma aux journalistes.

Pendant ces trois jours, les directeurs communaux de la ville de Conakry devraient veiller à ce que les délégués soient les premiers à êtres dans leur centre jusqu’à la fin des épreuves pour empêcher des candidats d’introduire des téléphones, a conclu l’Inspectrice régional de l’éducation de la ville de Conakry.

SAMUEL DEMBA DULAMOU

Guinée Actus Sociétés

A la une Bilan fête de Tabaski : onze accidents dont deux morts

LINSAN

C’est le bilan dressé par le Directeur général de la police routière ce jeudi 22 juillet 2021. Selon Commissaire Boubacar Kassé, les agents de la police routière ont assuré la protection des citoyens avant pendant et après la fête de Tabaski célébrée le 20 juillet 2021.

Malheureusement, des cas de morts sont à déplorer : « Le bilan global de Conakry à Yomou il y’a eu onze(11) cas d’accidents, mais nous avons déploré la mort de deux individus et il y’a eu six blessés », a confié l’agent routier joint par notre rédaction.

Il poursuit en donnant en détail les cas d’accidents enregistrés dans le pays lors de cette fête.

« A Conakry, il y a eu neuf cas d’accidents. A Kaloum y a eu un accident mortel à la veille de fête à 16 h 55 après la DCPJ, c’est une voiture contre un piéton. Le jour de fête, il y a eu un accident à Kipé, un à Bambéto, un à Nongô, deux à Kobaya et trois à Entag. A Kindia une voiture contre une moto et le conducteur de la moto grièvement blessé a été admis à l’hôpital ; à Lola il y a eu un cas d’accident signalé. C’est un camion qui a fait marche arrière par manque maitrise et il a fini sa course dans une maison dans le secteur Bellevue et une femme se trouvant dans la maison a trouvé la mort », a-t-il expliqué.

FATME JAFAR

Guinée Actus Sociétés

A la une ROUTE GUINEENNE : Balla Moussa conseille les usagers

LINSAN

En Guinée, la saison des pluies enregistre beaucoup d’accidents da la circulation routière. Pour comprendre les causes de ce fait de société sur les routes guinéennes, soleilguinee.net a joint ce jeudi 22 juillet 2021 l’ingénieur des ponts et chaussées. Balla Moussa Konaté donne quelques conseils à adopter par les usagers de la route pendant cette saison pluvieuse.

Le constat révèle que les accidents de la circulation sont très fréquents pendant la saison des pluies en Guinée. Ils sont nombreux ces usagers qui ignorent les causes de ces différentes calamités sur les routes de la Guinée. Balla Moussa Konaté, ingénieur des ponts et chaussées nous donne quelques causes et les attitudes à adapter pour éviter les morts sur les routes.

«Beaucoup d’accidents arrive pendant la saison des pluies, liés au fait qu’il n’y a pas bon mariage entre le conducteur, le véhicule et la route. Mais, d’une façon générale et en toute circonstance, l’homme doit être prudent. L’homme conducteur, l’homme usager de la route même, les passagers qui sont dans le véhicule. Chacun doit veiller à ce que vraiment l’observance de la sécurité routière soit constante», a-t-il- conseillé.

En dehors des voies bitumées, la Guinée a beaucoup de pistes,  Balla Moussa Konaté appelle les usagers à plus de prudences.

« En roulant sur les routes en terre, il faudrait réduire la vitesse, il faudrait être plus prudent encore. Quand c’est la saison sèche, il y a la poussière et quand c’est la saison pluvieuse  on sait que l’allégeance est très réduite. Généralement quelle qu’en soit la qualité de la terre battue, ce n’est jamais comme une route revêtue », a-t-il précisé.

Ce communicant de la sécurité routière déplore le manque de curage des caniveaux, qui est l’une des causes principales de ces différents dangers de circulation routière.

«  Surtout chez nous, nos caniveaux, notre système d’assainissement en terme d’évacuation des eaux fluviales particulièrement n’est pas très efficient. Ça veut dire que les eaux de ruissellements débordent toujours pour s’évaser sur la route. », déplore Balla Moussa Konaté.

Amara Simba Sylla

Cultures Guinée Economie

A la une Comment traiter une information minière ? Les journalistes à l’école

LINSAN

Démarrage ce jeudi 24 juin 2021 d’un atelier de formation à l’intention de 60 journalistes. Pendant trois jours, ces hommes de médias venus de Conakry et de l’intérieur du pays, seront outillés sur les enjeux et perspectives du secteur des mines. La session se tient à Nongo, dans la commune de Ratoma-Conakry-Guinée dans un complexe hôtelier de la place.

Au cours de cet atelier, les participants doivent bénéficier des notions notamment sur le code minier qui échappent à certains animateurs d’émission et aux populations. Il sera animé par des experts venus de l’occident et de la sous-région ouest-africaine. Le Secrétaire général du Ministère des Mines décline les thématiques à exposer.

« Les thèmes ici c’est la compréhension du secteur minier, qui sont les acteurs, quels sont les départements qui y sont impliqués ; comment évolue un projet minier de la phase de la recherche jusqu’à la phase de  transformation. Ce sont ces explications qu’on va donner aux journalistes. Il y’a des relations entre les titulaires des titres miniers et les communautés cela fait l’objet de thème. Un expert est venu de la France pour ça et les financements du secteur minier. Un autre est venu de la Côte d’Ivoire qui va exposer sur ça. Ça va être aussi question du contenu local »,explique Sadou Nimaga.

L’initiative est appréciée par les participants. Bella Kamano, directeur de la radio du parlement est l’un d’eux. Selon lui, les efforts conjugués par le secteur minier guinéen pendant cette période de crise sanitaire méritent d’être salués.

«  N’oublions pas que nous sommes des journalistes, des faiseurs d’opinions. Nous sommes les mieux placés pour expliquer aux populations guinéennes et en dehors de la Guinée les recettes que les acteurs évoluant dans le secteur minier ont pu utiliser pour permettre de pouvoir s’en sortir dans cette crise sanitaire qui travers le monde », interpelle ce journaliste.

Ces trois jours d’échange ne feront pas des participants des experts miniers, mais ils leur permettront de renforcer leur partenariat avec le département dans le processus de diffusion de l’information minière.

SAMUEL DEMBA DUOLAMOU

Guinée Actus Guinée Politique

A la une Guinée : des ONG s’engagent dans la vulgarisation du code civil guinéen

LINSAN

Amnesty international et WAFRICA ont démarré une campagne de vulgarisation du code civil guinéen ce mardi 22 juin 2021 à Conakry. C’est la maison de presse de Kipé dans la commune de Ratoma qui a servi de cadre au lancement de cette campagne. Selon les organisateurs, c’est un projet à durée indéterminé qui consiste à faire connaître le contenu de ce code à un maximum de guinéens.

Le code civil est l’ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes de même nationalité, celui des biens et des relations entre les personnes privées. C’est dans cette perspective qu’elle a été révisée en 2019. Mais depuis, il peine à se faire connaître par la majorité des guinéens. Pour la Directrice exécutive de Woman of Africa, c’est cela la raison de cette campagne de vulgarisation.

« Passer un texte, la première étape du travail est de rendre l’exercice des droits humain effectif. Mais sans la vulgarisation, il ne se passera pas grand-chose. Donc on sait que si on doit accompagner le travail de plaidoyer, il faudrait qu’on le vulgarise pour que les citoyens puissent exercer leur droit », explique Fatoumata Souaré Anne.

Ces ONG qui ont participé au plaidoyer pour la révision de ce code civil se félicitent aujourd’hui de la mise en œuvre de certains de ces projets surtout en ce qui concerne le droit de la femme.

« Ce sont les problématiques de garde des enfants en cas de divorce, d’héritage, de succession ou d’injustice, de violation des droits de la femme et de discrimination », cite Fatoumata Souaré Anne.

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Contenant plus de mille articles, la vulgarisation de ce code civil passera par plusieurs canaux de communications.

« Nous allons lancer sur les réseaux sociaux, nous allons avoir des partenariats avec les radios rurales de Guinée et évidement avec les radios privées et la Presse en ligne avec les départements concernés pour vulgariser au maximum ce code civil. Si nous ne connaissons pas nos droits nous ne pourrons pas les réclamer et encore moins les défendre », souligné Souleymane Diallo, représentant d’Amnesty international.

A rappeler que la campagne a commencé ce mardi 22 juin 2021 et se poursuit pour une durée indéterminée.

FATOUMATA KEITA

Guinée Actus Sociétés

A la une Guinée-Justice : Ismaël Condé attend d’être situé par le juge

LINSAN

Sept ans d’emprisonnement ferme avec une amende de cent millions de francs guinéens ont été requis contre Ismaël Condé par le tribunal de première instance de Mafanco. Poursuivi pour offense sur la personne du chef de l’Etat, diffusion des données de nature à troubler l’ordre public et injures par le biais d’un système informatique. Cette réquisition du procureur n’a pas été une surprise pour son avocat Me Mohamed Traoré

A la barre, le vice maire de la commune de Matam a nié les faits qui lui sont reprochés par le ministère public. Pour Ismaël Condé, il est victime d’une injustice.

« Je n’ai rien dit dans cette publication, je n’ai fait que retranscrire les propos du chef de l’Etat, un Président que j’ai servi d’ailleurs pendant plus de vingt ans. Donc je me retrouve aussi aujourd’hui dans le camp des bannis, parce que j’ai aimé ce Président, parce que j’ai aimé ce parti que nous avons bâti ensemble. Alors c’est un appel que je lance à tous les démocrates, de rester encore sereins. On ne se bat pas pour un homme, on se bat pour un pays. J’ai juste dit mon opinion, et je pense que par rapport à mon opinion, je ne mérite pas tout ça», explique Souleymane Diallo est le représentant d’Amnesty international.

Pour Me Mohamed Traoré, l’un des avocats de la défense, son client est un détenu à cause de son opinion.

 «On a fait une sorte d’incursion sur sa page Facebook pour aller sortir des publications qu’il avait faites  en tant qu’homme politique. C’est pourquoi nous disons que Ismaël Condé est un exemple type d’un détenu d’opinion, parce que sur sa page Facebook, il n’a fait qu’exprimer une opinion et d’ailleurs cette opinion-là, certains l’avaient déjà exprimé avant lui, mais comme il est dans le mauvais camp on a pensé qu’une telle opinion venant de lui constituait tout de suite une infraction», déroule-t-il.

Puisque tous les procureurs ont désormais pour habitude de requérir des peines maximales contre les détenus politique, le collectif des avocats du vice-maitre de Matam est aussi prêt à démontrer que ces peines n’en valent pas la peine.

« Ce n’est pas étonnant, tous les procureurs de Conakry se sont inscris dans cette logique de requérir des peines maximales contre les détenus d’opinions ou politiques, nous nous sommes employés nous aussi en tant qu’avocats, à démontrer que ces faits-là ne tiennent pas et que ces réquisitions ne valaient pas la peine d’être présentées. J’ai simplement rappelé que le juge est chargé de juger ses prochains, mais au-dessus du juge il y a le juge suprême qui est Dieu », a déclaré Me Mohamed Traoré.

Ce dossier a été finalement renvoyé le 08 juillet 2021. Pendant ce temps Ismaël Condé se retourne dans sa cellule où il a déjà passé neuf mois.

FATOUMATA NIMAGA        

Guinée Actus Guinée Politique

Alpha Condé promet encore : ‘’ la Guinée sera ‘’le grenier de l’Afrique de l’Ouest ‘’

LINSAN

En présidant à la remise officielle des matériels agricoles offerts par le Président turc à la Guinée le dimanche 20 juin 2021 au palais du peuple, à travers la société Albayrak, le chef de l’Etat guinéen a réitéré son engagement de cultiver plusieurs hectares de riz désormais avec l’apport de ces engins.

D’ici 2023, selon Alpha Condé, la Guinée devrait pouvoir atteindre son autosuffisance alimentaire mais aussi revendre des produits agricoles aux pays de la sous-région.

«  La coopération avec la Turquie est extrêmement importante. Et Monsieur Hamed Albayrak (le directeur général de la société albayrak) fait partie de ces hommes d’affaires turques qui symbolisent cette amitié.  Car, non seulement il est entrain de transformer notre port pour en faire le port du Mali et du Burkina, il a décidé aussi de nous accompagner en fabricant des matériels agricoles », s’est réjoui le Président de la République.

Pour Alpha Condé, l’idée est de cultiver deux fois par an pour, non seulement atteindre les objectifs de l’autosuffisance alimentaire d’ici 2023 mais aussi d’exporter nos produits hors de nos frontières.

« Avec un transfert de technologie afin que non seulement nous puissions cultiver deux fois par an avec six à sept hectare au lieu de deux. Et nous sommes certains qu’ensemble, nous allons en faire de la Guinée, le grenier de l’Afrique de l’ouest comme l’avait destiné la colonisation française. Et nous devrons transformer notre économie pour produire tout ce que nous consommons  afin d’économiser nos devises et exporter », a-t-il promis.

Malgré les plaines agricoles que disposent la Guinée, le pays importe plus de cinq cent mille tonnes de riz chaque année, a rappelé le Ministre de l’agriculture Roger Patrick Milimono.

FATOUMATA BAH    

Guinée Actus Sociétés

Guinée Culture : Balla Fassakè n’est pas mort

LINSAN

‘’Balla Fassakè Kouyaté’’, est le fils du gardien du balafon sacré du Manding (le sosso bala). Il a été nommé le 18 juin 2021 comme chevalier de l’ordre national du mérite de Guinée en Amérique. Pour le féliciter, ses descendants ont organisé ce lundi, une conférence de Presse à la maison commune aux journalistes de Kipé-Dadya, dans la commune de Ratoma-Conakry.

Ils étaient mille cinq-cents (1500) candidats à participer au grand concours international américain ‘’national héritage fellowships.

Deux-cents dix (210) ont été nominés. Parmi lesquels figure DjelyBalla Fassaké Kouyaté. Il dit être très ravi de ce trophée et fière d’être guinéen

« La Guinée est plus grande que l’Amérique parce que je viens de ce beau pays, tu ne peux jamais savoir où tu vas si tu ne sais pas d’où tu viens, donc la Guinée c’est la source et merci à tout un chacun surtout à mes parents », s’est réjoui DjelyBalla Fassaké.

Poursuivant, le Djely a dénoncé la négligence de la culture guinéenne en occident et le mépris du chef de l’Etat envers les guinéens de l’étranger.

« Le jour où j’ai reçu ce trophée à la maison blanche, je me suis dit, nous les noirs et surtout mandinka si nous ne faisons pas attention dans vingt ans nos enfants quitterons ici pour aller à la recherche de notre histoire chez les blancs, je suis Djely et non artiste», s’est-il intrigué.

Balla Fassaké Kouyaté a aussi mis un accent particulier sur la construction d’un centre de culture pour ne pas oublier l’histoire du mandingue.

« Si nous nous donnons la main nous allons construire un centre de musique pour la génération montante », croit-il.

La cérémonie a pris fin par une démonstration de jeux d’instruments de musiques manding. HADJA MAMADY CAMARA

Actualités Guinée Politique

A la une Conakry : Adama Barrow en visite chez Alpha Condé, les deux inaugurent un centre dès après l’aéroport

LINSAN

Après l’aéroport international de Gbessia-Conakry, où le Président guinéen est venu réceptionner son homologue gambien ce jeudi 3 juin 2021, ces chefs d’Etat se sont dirigés avec leurs protocoles à Kaporo, un quartier situé dans la banlieue de Conakry. Alpha Condé et son homologue ont mis l’occasion à profit pour inaugurer le centre de gestion des permis de conduire. Un projet piloté par le ministère des transports.

Satisfait de cette réalisation, le ministre des transports a d’abord salué l’entreprise en charge du projet avant de souligner l’importance accordée à ce permis.

« L’intérêt pour ce projet, c’est tout d’abord assurer la sécurité dans la circulation en République de Guinée. Et l’autre intérêt non des moindre c’est que ce permis est valable à l’international. Cette société a signé un accord qui permet aux guinéens détenteurs de ce permis de s’en servir partout où ils se trouvent dans le monde. Soit on échange avec le permis du pays ou on échange avec le permis guinéen. Aussi ça évite que les accidents ne se produisent parce que ce permis là ne se donne pas à n’importe qui », a expliqué Mohamed Keïta

En plus d’être authentique, ce document n’est pas falsifiable.  Pour son obtention, il faut préalablement passer par des tests.

« Il y’a ici des machines de dernière génération. Donc fini la fraude, c’est le permis de conduire biométrique qui va commencer en Guinée. Pour quelqu’un qui veut avoir un permis il faut passer dans une école et voir si la personne n’a pas une maladie incompatible avec la conduite. Et on t’examine si les cours théoriques et pratiques sont assimilés. C’est en ce moment seulement qu’on peut laisser la personne prendre un permis », a commenté Mômon Sacko, directeur du projet en charge.

Pour faire adhérer les citoyens à cette initiative, une campagne de sensibilisation est prévue dans les prochains jours à l’intérieur du pays, a indiqué Alhassane Kénéma, directeur général d’informafrik.

SAMUEL DEMBA DUOLAMOU