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Tag : Condamnation

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A la une Coup d’Etat en Guinée : l’ONU condamne l’acte

LINSAN

Le secrétaire général de l’organisation des Nations Unies (ONU) appelle à la libération immédiate du président Alpha Condé et condamne toute prise du pouvoir par la force.

Antonio Guterres « condamne fermement toute prise de pouvoir du gouvernement par la force du fusil et appelle à la libération immédiate du Président Alpha Condé » en Guinée, a-t-il fait savoir dans un tweet diffusé ce dimanche en fin de journée.

Il assure suivre « personnellement de très près la situation ».

Le secrétaire général de l’ONU réagissait après plusieurs heures de confusion en Guinée où un coup d’Etat est en cours depuis la mi-journée.

Dans l’après-midi, des hommes armés, commandés par le Colonel Mamady Doumbouya, ancien légionnaire de l’armée française, ont annoncé à la télévision et radio nationale guinéenne avoir pris le dessus sur la garde présidentielle à Conakry.

«Nous avons décidé, après avoir vu le Président, qui est avec nous, de dissoudre la constitution en vigueur, dissoudre le gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes », a fait savoir Mamady Doumbouya.

Le colonel justifie son action par « le dysfonctionnement des institutions républicaines, … l’instrumentalisation de la justice» et « le piétinement des droits des citoyens ».

Pour rappel, Alpha Condé était président de la Guinée depuis décembre 2010 après avoir été réélu deux fois en 2015 et 2020.

Il a par ailleurs présidé l’Union africaine de janvier 2017 à janvier 2018.

Guinée Actus Sociétés

A la une Massacre de Zogota : « Nous avons décidé de saisir la commission de la CEDEAO pour l’exécution de la décision », Me Frédéric F. Loua

LINSAN

Dans la nuit du 03 au 04 août 2012 six citoyens dont le chef de district de Zogota avaient été assassinées par les forces de défense et de sécurité. A ses morts s’ajoutaient des blessés, des interpellations et la destruction de biens.

Par manque de volonté, estime Maître Frédéric Foromo Loua joint ce mercredi 03 août 2021, l’Etat guinéen n’a jamais organisé ce procès n’a jamais eu lieu. C’est pourquoi en 2018, la Cour de justice de la CEDEAO a été saisie. Et en 2020, l’Etat guinéen a été reconnue coupable et condamnée par cette juridiction supranationale au payement de plus de 5 000 dollars à chaque victime pour dédommagement.

Après la Cour de justice de la CEDEAO, Me Loua et ses pairs se sont tournés vers la présidence de la commission de l’organisation sous-régionale pour faire exécuter la décision rendue.

«  Pour ce manque de volonté, nous avons écrit à la commission de la CEDEAO parce qu’elle joue un peu le rôle de police dans la communauté lorsqu’un Etat refuse d’exécuter une décision de la Cour de justice de la CEDEAO. C’est pourquoi nous avons décidé de saisir l’a saisir pour l’exécution de la décision. Et nous sommes à l’attente et la lutte va continuer pour qu’en fin cette décision soit rendue pour le plus grand bonheur des populations de Zogota notamment les parents de ces victimes », a souhaité ce défenseur. 

Il faut rappeler que ces massacres se sont perpétrés il y a de cela neuf (9) ans, jour pour jour.

Aux yeux des défenseurs des droits de l’Homme, le seul crime commis par les victimes de ces massacres est d’avoir organisé une manifestation pacifique avec les villages riverains demandant à la société Valé qui, à l’époque, exploitait des minerais de la zone de Zogota de donner la prioritéà la main d’œuvre locale.

SAMUEL DEMBA DUOLAMOU