La décision du gouvernement guinéen à prélever 5% sur le salaire indiciaire des fonctionnaires suscite des réactions chez certains acteurs des structures syndicales. C’est le cas du Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG). Joint Aboubacar Soumah dit être d’accord avec ce prélèvement, mais le moment n’est pas propice, ajoute-t-il au micro du reporter de soleilfmguinee.net.
Contrairement à d’autres structures syndicales, le SLECG de Aboubacar se montre favorable au prélèvement de 5% sur le salaire des fonctionnaires de la fonction publique. Pour Aboubacar Soumah secrétaire, c’est la période qui n’est pas bien indiquée.
« Pour le prélèvement, nous sommes très d’accord, c’est la période-là qui n’est pas bien indiquée. Vous le savez on vient d’augmenter le prix de l’essence à la pompe. Donc, ce qui va aussi impacter négativement les conditions de vie des travailleurs. Et si on fait encore ce prélèvement ça va agir sur les travailleurs », explique le syndicaliste.
L’Etat aurait dû prendre des mesures d’accompagnement avant le lancement de cet exercice selon notre interlocuteur. Si ce prélèvement impacte le revenu des enseignants, ce doyen du syndicalisme se verra dans l’obligation de défendre leur cause ajoute-t-il.
Il faut préciser que pour l’heure, les unités syndicales sont diamétralement opposées sur cette question de prélèvement des 5%. Quelles en seront les conséquences ? Les prochains jours nous édifieront largement.
AMARA SIMBA SYLLA.