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Un an déjà depuis qu’une bousculade meurtirère s’est produite le 1ᵉʳ décembre 2024, lors d’un match de football comptant pour la finale d’un tournoi organisé en l’honneur du président de la transition, le Général Mamady Doumbouya. Ce jour là, la Guinée se réveillait groggy après l’une des pires tragédies de son histoire sportive. Douze mois plus tard, la douleur est toujours vive, les questions toujours sans réponse, et la justice toujours en attente.
Un bilan encore flou : les chiffres qui ne s’accordent pas
Un an après, le premier malaise persiste : personne ne s’accorde sur le nombre exact de morts. Le gouvernement parlait d’une cinquantaine de victimes. Les organisations locales évoquent plus du double.
D’autres, sur la base de recensements indépendants, avancent près de ‘’140 morts’’ et plusieurs disparus.
Les familles, entre colère et abandon
Dans les quartiers de N’Zérékoré comme dans les familles dispersées à travers la Guinée, la commémoration a un goût amer.
Beaucoup se sentent abandonnées : certains n’ont reçu aucune assistance, d’autres n’ont jamais été contactés par une autorité.
Les familles réclament trois choses : la vérité, la justice, et la reconnaissance.
Résultat des enquêtes
L’enquête ouverte dans l’urgence s’est progressivement enlisée.
Pas d’auditions publiques. Pas de rapport concluant. Pas de responsabilité clairement établie.
Ce qu’on ne peut plus ignorer pour autant, ce sont des failles comme : un stade surchargé, des issues d’évacuation insuffisantes, une gestion de foule inexistante, un usage de gaz lacrymogène dans un espace clos, des véhicules officiels bloquant les sorties.
Écrit par: Fatoumata Keita
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