An trois de CNRD / la refondation de tous les inattendus

De mieux en mieux ou de mal en pie, la refondation en marche !

Le Comité National du Rassemblement pour le Développement-CNRD au sommet de ses trois ans de pouvoir en Guinée. C’est avec moins de grandes bavardes, peu d’acteurs sociopolitiques sur la scène, une constitution à la Dansa KOUROUMA, moins de conseils des ministres, plus de mouvement de soutien, plus de morts et surtout plus de voyages pour l’homme du 05 septembre 2021.

Mais où est le président?

L’an trois du CNRD, c’est aussi sans un Mamadi DOUMBOUYA en Guinée. Et les absents, il n’y a pas que lui. En prison, hors du pays ou tout simplement portés disparus, jamais le pays n’a été aussi vide d’acteurs sociopolitiques depuis l’avènement du multipartisme en Guinée.

Malheureusement, il n’y a pas que le vide, le silence des micros devient de plus en plus ennuyant. Et il n’y a pas que les médias qui crient désormais au musèlement, des organisations de la société civile doivent aussi se joindre à la prière pour les agréments comme un candidat à l’attente des résultats d’examen. Et cette liste pourrait encore gonfler.

Le bilan

Après trois ans, toujours pas de retour à l’ordre constitutionnel; mieux, la constitution n’a pas encore fini d’être vulgarisée.
Pendant qu’on y est, le CNRD a quand même eu le temps de doter le pays de délégations spéciales, plus de communes sans logement tout en épargnant aux guinéens l’élection des présidents du conseil de quartier. Avec plus de routes qu’on ne pouvait espérer en trois ans et bien sûr toute la célérité qu’il faut. Que peut-on demander encore ?

Toutes les promesses ne sont pas respectées, mais au moins les guinéens peuvent être content d’avoir un bateau thermique flottant rien que pour les éviter de vivre dans le noir en cette saison de grande pluies.

Encore, la Guinée a même eu la chance de se doter d’une Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières-CRIEF qui a plus d’énergie à blanchir des barrons actuels du pays que de boucler les dossiers d’anciens dignitaires. La bonne, c’est en plus d’être des meilleurs producteurs de riz de la sous région alors que le sac de cette denrée de premier rang est vendue à près de 400mille franc dans le pays.

Il n’y a donc pas que des tares, la transition a aussi ses acquis et dans l’un ou l’autre cas, la liste reste longue et non exhaustive.

La fléchette de Fatoumata Harouna KEITA