Guinée Société

Kipé 2 : la réouverture des classes crée des embouteillages

today8 octobre 2024 8

share close

« Il ne passe pas un jour sans qu’un élève ne soit fauché par un engin devant l’école primaire de Kipé 2 ». Ces propos sont du Directeur de cet établissement scolaire public situé dans la commune de Ratoma. Des volontaires viennent parfois aider les élèves à traverser aux heures de pointe marquées par des embouteillages. Ces mêmes bouchons sont constatés à Lambanyi devant d’autres écoles.

Il est 08 heures passées de quelques minutes ce mardi au centre émetteur de Kipé dans la commune de Ratoma. Motos et véhicules forment de longues files. Difficile pour les élèves de rallier leurs écoles respectives dans cette partie de la banlieue de Conakry. Pour la circonstance, Mamadou BARRY, assiste quelques apprenants à la traversée.

« Il y a pas de policiers pour réglementer la circulation c’est ce qui crée l’embouteillage.
On a suggéré aux responsables de l’école d’envoyer ne serait-ce que deux policiers, ça aurait suffit. Parfois je suis obligé de les faire traverser. »

A cause, de ces bouchons, des élèves sont souvent fauchés par des engins roulants, déplore le directeur de l’école primaire Kipé 2. Mountaga SOUARE.

« Nous avons écrit au quartier, à la commune et au ministère des travaux publics de créer soit des dos d’âne soit envoyer de policiers. Il y’a pas un jour qui passe sans que nous partions à l’hôpital.  Nous demandons à l’Etat de venir en aide à l’école. »

Pour Seydouba CAMARA, citoyen, la réouverture des classes n’a rien à avoir avec cette situation. Selon lui, l’état de la route en est pour quelque chose.

« A mon avis les embouteillages ne sont pas causés par la fréquentation de l’école d’à côté, c’est parce que la route est très restreinte. Aussi les motos tricycles font partie du problème.
Du lundi au jeudi il y a trop y’a trop d’embouteillage ici. »

Après Kipé, cap sur Lambanyi où la devanture d’une école située à quelques mètres du carrefour KPC connait la même réalité. Le vigil de cet établissement privé parle des difficultés qu’il rencontre. Alya BANGOURA
« Ce n’est pas facile. C’est sont les motards qui accompagnent  les enfants parce que la plupart d’entre eux partent au travail donc ils n’ont pas le temps d’accompagner leurs enfants. On bloque la circulation pour que les élèves puissent traverser. »

Hormis les devantures des écoles construites en bordure de route, la plupart des grands carrefours de Conakry connaissent de plus en plus d’embouteillages depuis la rentrée des classes.

Mamoudou Sow, pour http://soleilfmguinee.net

Écrit par: redactionsoleilfm

Rate it

Commentaires d’articles (0)

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués d'un * sont obligatoires


0%