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La réaction du journaliste Abdoul Latif DIALLO après l’interdiction d’accès au site depecheguinee.info

today28 janvier 2025 66

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Le journaliste Abdoul Latif DIALLO dit qu’il n’est pas surpris de la décision de la Haute Autorité de la Communication qui interdit son site d’information depecheguinee.com sur toute l’étendue du territoire guinéen. Selon le directeur de publication de ce média en ligne, c’est à travers un confrère qu’il a appris la nouvelle.

« C’est un confrère qui m’a envoyé la décision.  J’étais surpris car, je n’étais pas du tout informé. C’est une décision ridicule comme vous le constater, car la HAC, la Haute autorité de Communication qui est devenu un organe de répression contre la liberté de la presse est désormais une honte je vous dis. Vous voyez elle justifie cette prise de décision par le fait que je serais injouable, or je suis connecté H 24. Je publie régulièrement des articles sur ma page Facebook. Le 23 janvier j’ai même échangé avec un commissaire de la HAC sur un autre sujet. Certes je ne suis pas au pays, mais mon numéro est au roaming et je décroche presque tous les appels. De plus de manière professionnelle, la HAC n’a pas pris la peine de me laisser un mail. Mais la question ne se trouve pas là. Si vous avez remarqué ces derniers temps je ne publie que sur ma page Facebook. J’ai été informé que la HAC souhaitait interdire mon site. Et elle n’attendait qu’une plainte contre depecheguinee pour pouvoir procéder à l’interdiction »,

Ce confrère ne compte engager aucune action pour le rétablissement de ce site. Abdoul Latif DIALLO soutient qu’il a d’autres moyens pour continuer à faire son travail. Il a été joint au téléphone par Fatoumata KEITA.

« Regardez bien la signature, même le président de la HAC a eu honte de poser sa signature devant son nom, il est écrit PO. Parce qu’il sait que c’est une décision illégale et injuste. Trois ou deux autres commissaires n’ont pas signés, c’est signé devant leurs nom PO donc le quorum n’est pas atteint. Alors que la loi prévoit que les commissaires apprécient siège. Ca veut dire que c’est un groupe de personnes, de commissaires qui se retrouvent et puis avec leur mauvaise volonté de répression contre la presse et la liberté de la presse… Je ne compte rien entreprendre, je continue à faire mon travail. Il y’a plusieurs manières pour un journaliste d’informer et donc j’utiliserais ces différents canaux », a t il conclu

Alhassane CONDE

Écrit par: Fatoumata Keita

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