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La journée internationale du Jazz est célébrée le 30 avril de chaque année. En Guinée, Sékou Bembeya Diabaté, guitariste, arrangeur, chanteur et chef d’orchestre de Bembeya jazz national a parlé de cet art.
La journée internationale du jazz est célébrée dans plus de 100 pays, avec une multitude d’événements notamment des concerts qui réunissent les plus grands artistes du milieu. Sékou Bembeya Diabaté, chef d’orchestre du Bembeya Jazz déplore que cette journée passe inaperçue en Guinée.
« Ça devrait être une journée vivante. La musique Partout ça devait sonner, c’est-à-dire partout il y a une salle de spectacle, les orchestres peuvent jouer en plein air, ça devait être une journée pleine de musique partout, mais on dirait qu’il y a un deuil national », a-t-il regretté.
Comment se porte le Bembeya jazz national de nos jours ? Ce guitariste répond.
« Je pense qu’humainement, socialement, techniquement, le Bembeya Jazz grâce à Dieu et à Sékou Bembeya l’orchestre est ! En tout cas on ne peut dire à cent pour cent, mais en tout cas l’orchestre est en forme. Parce que ça fait plusieurs années nous sommes appelés par exemple à l’hôtel Camayenne chaque fin d’année, mais il faut reconnaitre l’effort de notre ministre de la culture surtout, celui de notre président qui vient nous offrir un matériel standing ».
A cette occasion, Sékou Bembeya a aussi évoqué la qualité de la musique guinéenne faite par la nouvelle génération.
« Aujourd’hui la musique guinéenne est sincèrement connue de tous, ça c’est la vérité. On ne peut pas comparer les générations, maintenant c’est la troisième génération. Les premières générations ça c’était nous, après nous c’était les Sékou Bambino, les Kerfalla KANTE et tant d’autres qui ont fait vraiment de la bonne musique. Mais la majorité des jeunes aujourd’hui beaucoup d’entres eux ne font pas la fierté de musique Guinéenne. »
Pour rappel, la journée internationale du Jazz est fêtée tous les 30 avril. Cette date a été proclamée par l’UNESCO en novembre 2011 avec pour objectif : reconnaître ce genre musical comme étant un outil de liberté d’expression et un symbole d’unité et de paix dans le monde.
Saoudatou TRAORE
Alhassane CONDE
Écrit par: Fatoumata Keita
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