La Guinée reçoit neuf (9) pays dans le cadre du 1er Championnat International de Kyokushinkai Ouest-Africain

En prélude au 1er Championnat international de Kyokushinkai Ouest-Africain la Fédération Guinéenne de Kyokushinkaikan Karaté et des Arts Martiaux a a annoncé les couleurs de la compétition prévue à Conakry du 11 au 15 septembre. C’était en faveur d’une conférence de presse qui s’est déroulée en présence des représentants de certains pays participants. 

C’est au Palais des Sports du Stade du 28 Septembre que se tiendra la première édition du Championnat International de Kyokushinkai. Au total, neuf pays prendront part à cette compétition. Bangaly CONDÉ est le président de la Fédération Guinéenne de Kyokushinkaikan Karaté et des Arts Martiaux.

« En termes de participants à ce championnat, il y a trois catégories. La première catégorie, c’est la catégorie cadet, qui est de 14 à 15 ans. La deuxième catégorie, c’est la catégorie junior. C’est la catégorie qui commence à partir de 16 ans, de 16 à maximum 18 ans. Et la catégorie des seniors, c’est au-delà de 18, à 35 ans et plus. » a-t-il précisé.

Cette discipline est pratiquée en Guinée depuis 2016. La Fédération Guinéenne de Kyokushinkaikan a déjà participé à plusieurs compétitions continentales, souligne son président.

« En 2024, nous étions en Namibie pour la deuxième édition du championnat africain, où nous avons rappelé 10 médailles. Et un mois et quelques après, nous étions à la troisième édition du championnat international de Kikushin, en Monastère en Tunisie, et à la quatrième édition du stage technique de Médacamp, c’est-à-dire le camp d’hiver, en 2024, en Tunisie, où nous avons rappelé 9 médailles », a rappelé Bangaly CONDÉ.

Interrogé sur la particularité du Kyokushinkai par rapport aux autres styles de Karaté, l’expert tunisien Fathi NASRA a apporté des éclaircissements.

« C’est la philosophie de l’efficacité, par contre dans d’autres styles, c’est peut-être la beauté du mouvement, de la vitesse, il y a d’autres styles qui changent, notre philosophie c’est de lier à la tradition japonaise ».

La Guinée compte actuellement une centaine de personnes disposant de licence dans cette discipline sportive.

Alhassane CONDÉ