L’ancien directeur général de l’Institut supérieur de l’information et de la communication demande aux médias d’État de s’adapter à la mutation du monde médiatique.

Gouvernance participative, une solution pour les médias d’État.” C’est le thème d’une conférence de presse tenue ce jeudi par l’ancien directeur général de l’ISIC de Kountiya. Docteur Bangaly Camara demande aux médias de service public à s’adapter à la mutation du monde médiatique. C’est l’Ambassade des Etats Unis à Conakry qui a servi de cadre à cette rencontre.

Selon l’ancien Directeur général de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Kountiya, le rôle qui est dévolu aux médias d’État de service public est de servir la Guinée dans toute sa diversité politique, sociale et culturelle. Docteur Bangaly CAMARA.

C’est le contexte qui interpelle les médias d’État à se transformer, à muter. Beaucoup de choses ont changé le paradigme politique. Aujourd’hui dans le multipartisme politique, on est dans une tendance démocratique affichée. Il y a le contexte social, mais aussi médiatique parce que aujourd’hui il y a plusieurs canaux de communication et donc plusieurs sources de communication. Les médias d’État n’ont plus de monopole en matière de communication et d’information.

Le conférencier a aussi évoqué les paramètres qui bloquent le bon fonctionnement de ces médias.

<<Les facteurs qui empêcheraient par exemple les médias d’État à muter, il y a les facteurs et cognitifs, il y a les facteurs politiques, il y a les facteurs si vous voulez psychologiques, parce que parfois on a peur de perdre le moyen de communication qu’on a à disposition et qui nous permet peut-être de contrôler l’opinion nationale.>>

Pour qu’ils puissent résister à la concurrence, Docteur Bangaly CAMARA fait des propositions.

<<Il y a la concurrence, il y a les médias privés qui sont là. Donc pour qu’ils se positionnent en tant que média de référence dans un pays comme le nôtre, il faut faire évoluer le statut au sort de cercle de service rattachés pour aller vers un établissement public autonome avec un mécanismes de gouvernance qui reposerait sur l’existence des conseil d’administration tous les mécanismes qui peuvent permettre aux bénéfices de l’intérêt général.>>

La radio télévision Guinéenne fait face à des critiques des citoyens par rapport au contenu de ses programmes. Cet ancien travailleur de la RTG affirme s’il était le directeur Général, il changerait l’orientation de ce médium d’Etat.

Mohamed Bangoura, http://soleilfmguinee.net