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Les journées du 09 et 10 juin sont exceptionnellement déclarées fériées, chômées et payées en Guinée. Le Président de la Coalition Nationale des Acteurs pour la Paix et de Développement-CONAPAID trouve que ce n’était pas nécessaire de rallonger le repos dans le travail.
« C’est en contradiction avec les journées fériées, chômées et payées qui sont officiellement connues depuis 1958. Depuis mercredi les gens sont dans la ferveur de la fête, jeudi c’était le jour de Arafat, vendredi c’était la fête, samedi et dimanche repos. A mon avis, un peuple qui sait qu’il est en retard, je ne pense pas qu’on a pas besoin de 48H de repos encore », a dénoncé Ibrahima Aminata DIALLO.
L’absence du président de la transition à Conakry, est-elle la principale raison de ces deux jours fériés ? Pour cet activiste, un Etat sérieux ne se résume pas à qu’à une personne.
« On devrait éviter que la Guinée fonctionne sous le travail d’un individu. Mais il faut prendre cela comme pincette parce que pour moi, les gens qui ont fait, je pense que les gens qui l’ont fait veulent se plaire au président en disant que comme il n’est pas à Conakry, c’est un cadeau », a-t-il renchéri.
Dans un pays où les citoyens vivent au jour le jour, décréter deux jours fériés peut avoir des conséquences sur le transport, les banques et autres prévient Ibrahima Aminata DIALLO.
Samuel Demba DUOLAMOU
Écrit par: Samuel Demba DUOLAMOU
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