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La rentrée scolaire s’est déroulée ce lundi 06 octobre sur toute l’étendue du territoire national. Si, au lycée-collège moderne de Foulamadina, plusieurs salles de classe sont restées désertes, au lycée-collège de Sonfonia, les apprenants ont, eux, repris le chemin de l’école. Cependant, un manque de tables-bancs a été constaté dans cet établissement.
Après trois mois de vacances, élèves et enseignants ont repris le chemin des classes ce lundi. Hadiatou Diallo, est élève en 10e année.
» Je suis contente et en même temps un peu sous pression, mais j’espère que cette année sera vraiment merveilleuse. Je me réveille à 4 heures, je fais du jogging, je fais des recherches sur les leçons d’aujourd’hui, et ensuite je viens à l’école », a-t-elle déclaré.
De son côté, Saa Martin Toundoufedouno, en classe de terminale Sciences Mathématiques, se réjouissent de cette rentrée :
« Personnellement, mon objectif est de me rassurer de mon travail, de me planifier un programme et de fournir beaucoup d’efforts », a-t-il ajouté.
Ce professeur de français, que nous avons trouvé en train d’expliquer son programme, a souligné l’absence de plusieurs élèves.
« Les élèves sont peu nombreux dans les salles de classe, mais comme ils ne sont pas nombreux, on les a réunis ensemble. Notre objectif est de finir les programmes qui nous ont été confiés, et ce, très bien, pour que les élèves assimilent au moins 80% du programme. Nous prévoyons également d’organiser des cours de révision les après-midi, si tout va bien, à partir de deux mois après l’ouverture », a énuméré Mamadou Macka Baldé.
Le proviseur du lycée-collège moderne de Foulamadina dresse le constat de cette première journée dans son établissement.
« Franchement, cette première journée a un goût très amer. Je ne sais pas si c’est la faute des enseignants, des parents ou des élèves, mais les enfants ne sont pas du tout présents. Vous avez pu le constater vous-même : dans plusieurs classes, il n’y avait que 10 élèves, parfois seulement 2, alors que les professeurs étaient bien là. Je pense qu’il faut vraiment sensibiliser les parents. Quand une date de rentrée est annoncée, ils doivent préparer leurs enfants en conséquence, même si c’est avec les anciens uniformes. Dans certaines classes, on accepte même les élèves en civil, pourvu qu’on puisse démarrer les cours dans de bonnes conditions. Cette fois-ci, on ne peut pas reprocher quoi que ce soit à l’État. Avant, quand la rentrée avait lieu le 15, on pouvait comprendre que les parents n’étaient pas encore payés. Mais aujourd’hui, tous les fonctionnaires ont reçu leur salaire, et nous sommes déjà le 6. En tant que responsables d’établissement, ce qu’on a constaté aujourd’hui ne nous a pas plu », a souligné Kerfalla Soumah.
De son côté, le proviseur du lycée-collège de Sonfonia évoque un manque de tables-bancs dans deux salles de classe.
« Il y a au moins deux classes qui ne fonctionnent pas parce qu’on a un problème de tables-bancs. Vous avez pu le constater vous-même. Nous avons élaboré des groupes pédagogiques en fonction du nombre d’enseignants, car il ne faut pas ouvrir une classe sans enseignants. Les établissements publics fonctionnent en fonction du nombre d’enseignants présents ou existants », a déclaré Abdoulaye Fatoumata Traoré.
Le ministère de l’Enseignement pré-universitaire appelle à une rentrée apaisée et studieuse, placée sous le signe de l’assiduité et du travail.
Alhassane CONDÉ
Écrit par: Samuel Demba DUOLAMOU
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