Statut particulier des enseignements : l’intersyndicale de l’éducation réagit 

L’intersyndical de l’éducation SLECG-FSPE- SNE salue la nomination par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation des membres de la commission de relecture du projet de statut particulier des enseignants. Les responsables syndicaux y voient un pas important vers l’amélioration des conditions de travail des éducateurs.

La signature du statut particulier de l’enseignement pré universitaire et de la formation professionnelle avant la reprise des cours, est non négociable a affirmé l’inter Syndicale de l’éducation. Une commission mixte de 17 membres vient d’être mise en place pour revisiter le projet. Un pas salué par le président du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG.

« Ça n’a été pour nous une satisfaction, puisque vous savez, les enseignants depuis belle lurette sont en train de se battre pour redynamiser leur statut particulier de l’éducation, de manière générale, qui a été signée depuis 2006. Donc depuis 2006, conformément à l’article 100, à chaque fois qu’il y a une inflation, à chaque fois que la vie est précaire, il faut n’est-ce pas augmenter les salaires.» a souligné Aboubacar Soumah.

Le secrétaire général adjoint chargé de la communication du Syndicat national de l’éducation, évoque des démarches qui ont aboutit à cette étape.

« Compte tenu du coût de la vie, le statut de 2006 n’est plus à l’ordre du jour. Raison pour laquelle, il y a deux ans, nous avons attiré l’attention des pouvoirs publics pour leur dire attention, il va falloir que les primes arrimées sur le statut particulier de 2006 soient révisées, soient réactualisées et soient réadaptées.» a expliqué Aboubacar Diesto Camara.

Pour Aboubacar Soumah, ce processus ouvre la voie à l’amélioration réelle des conditions de vie et de travail des enseignants.

« Non, elle n’est pas suffisante, mais c’est une condition quand même qui est un préalable très important. On va amorcer déjà la discussion et je suis sûr qu’au terme, le débat nous trouvera une réussite. Je suis sûr, parce que le syndicalisme, qu’est-ce qu’il cherche ? C’est le dialogue. Une fois que le dialogue est établi, il y a des arguments qui peuvent avancer, mais ça, c’est en sorte que vraiment, ces revendications soient satisfaites. »

Selon l’intersyndicale, cette commission devra défendre les intérêts matériels et moraux des enseignants, mais aussi proposer un statut valorisant pour la profession afin de renforcer la qualité du système éducatif guinéen.

Alhassane CONDÉ