Supposée présence de rebelles en région forestière : le parquet de N’Zérékoré rassure

La préfecture de N’Zérékoré est secouée par des rumeurs persistantes faisant état de la présence de présumés rebelles déguisés en malades mentaux qui déambulent dans les rues de la ville. Ces spéculations, qui inquiètent une frange importante de la population, ont poussé les autorités judiciaires à réagir dans une déclaration ce lundi 28 juillet 2025.

« … à travers une dénonciation que des individus qualifiés de malades Manteaux, seraient en réalité des personnes qui sont susceptibles de troubler leur public. Suite à cette inquiétude de troubles à l’ordre public, mon parquet à travers les forces de défense et de sécurité de mon ressort a interpellé les personnes susceptibles pour des fins d’enquête. Pour prévenir tout trouble à leur public et la menace à la sécurité publique, le parquet près du Tribunal de Première Instance de N’Zérékoré a ouvert une enquête et a requis une expertise médicale pour déterminer l’état de santé psychique des suspects dans le souci de rassurer la population de N’Zérékore », a tenu à rassurer Mamadou Hady DIALLO, substitut du procureur près le TPI de N’Zérékoré et procureur de la république par intérim.

Dans son communiqué, le magistrat débout appelle la population au calme.

« Donc nous en appelons la population tout simplement au calme et à la sérénité publique. Nous avons pris très au sérieux cette information et toutes les dispositions sont prises aujourd’hui. Les personnes suspectées ont été interpellées et donc notre parquet a requis une expertise médicale. Vous savez qu’on n’a pas de spécialistes ici, donc ils ont été envoyés à Conakry. Et donc nous communiquerons aussi au fur et à mesure. Mais pour le moment, que chacun sache qu’il n’y a pas ici de trouble à l’ordre public, qu’il n’y a pas ce qu’on est en train de dire dans cette région. Toutes les dispositions sont prises pour prévenir tout trouble à l’ordre public et maintenir la quiétude sociale. Sur les réseaux sociaux, il y a des personnes qui ont même affiché leurs photos. Donc c’est ce qui nous a permis de les interpeller, c’est deux personnes ».

Saoudatou TRAORE

Alhassane CONDE