Taux de criminalité élévé à Conakry/les citoyens réagissent

440 zones criminogènes répertoriées rien que dans la zone de Conakry. Le parquet général près la Cour d’Appel de Conakry données par le procureur général près la cour d’Appel de Conakry passe à l’offensive. Sonfonia en tête de peloton avec 21% de taux de criminalité. Les citoyens de cette commune et celle de Lambanyi ne restent pas indifférents.

« Un parent ou un père de famille qui ne contrôle pas la rentrée et la sortie de son enfant. Il (l’enfant) peut emprunter un comportement ou épouser des comportements qui sont malsains. Dès lors, ça devient un problème. Si un enfant se trouve avec une compagnie qui fume du chanvre indien, qui consomme de la drogue, qui prend de l’alcool, il est certainement probable que cet enfant se retrouve délinquant. Donc de faite que les gens soient bandits c’est pas le hasard, c’est parce que dans la société ils ont été très mal encadré » soutient Fara Bioun IFONO, Sociologue.

Yamoussa BANGOURA, un citoyen de Sonfonia pense que la commune de Sonfonia regorge d’endroits propices à l’insécurité et à la criminalité.

« L’exode rural, les villes sont tellement envahies par des jeunes. Tout le monde a quitté le village pour venir s’installer en ville, ils ne travaillent pas, ils sont obligés de se faire de l’argent facile. Avec 21%, le pourcentage est trop élevé par rapport aux autres communes, on doit davantage assurer la surveillance à Sonfonia centre, Kagbelen, Cimenterie, ce sont les zones les plus dangereux » a t il prevenu.

Gérard BALANDOU, résident à Lambanyi et acteur de la société civile s’est adressé aux autorités par rapport à ce phénomène.

 » La première chose de l’Etat c’est quoi ? C’est pour créer des lieux de divertissement pour les enfants, s’il n’y a pas un lieu de divertissement pour les enfants, obligatoirement on ne peut pas les cadrer. On ne peut pas le faire, tout est bradé par le même État. Pour lutter contre ça, l’État à sa part de responsabilité. D’abord démanteler les lieux publics, il faut essayer vraiment de valoriser ces lieux là, ces lieux de récréation et si ces lieux sont là, je crois qu’on peut lutter contre ça »

Alhassane CONDE