Une assemblée générale extraordinaire convoquée par le PDG-RDA et c’est sans Oyé : la réaction de l’ancien secrétaire général par intérim du parti

Grand absent de la cérémonie de réintégration ce lundi de Mohamed TOURE au poste de secrétaire général du PDG-RDA, Oyé BEAVOGUI, secrétaire général qui n’a cessé de rappeler lors des bisbilles entre lui et certains membres du bureau politique national du parti qu’il avait tout le soutien du fils de Sékou TOURE s’est fait entendre.

Bien que ne voulant pas se prononcer sur le sujet pour le moment, l’ancien député sur les antennes de la 93.5 Soleil fm Guinée a laissé entendre que pour lui, il n’a jamais été de politique jusque-là entre le N°1 du parti et lui depuis le retour de ce dernier au pays. Ensuite il affirme que cette assemblée générale extraordinaire du parti et les décisions prises ne concerne que ceux qui l’on convoqué.

« Cette cérémonie ou soi-disant passation n’engage que ceux qui l’on organisé. Je discutais avec le camarade Mohamed TOURE qui est rentré. On a parlé social, on a parlé famille, pour le moment aucune question politique n’est à l’ordre du jour, ni aucune passation de service », a confié Oyé BEAVOGUI avant de revenir sur la question de soutien du parti à une éventuelle candidature du Général Mamadi DOUMBOUYA.

« Par rapport à tout ce qui s’est passé hier, tous les commentaires qui sont venus de part et d’autre, je dois dire encore une fois que le PDG est un parti foncièrement démocratique. Ceux qui aujourd’hui veulent se faire aimer ou veulent se faire accepter par tout le monde, nous nous disons que le PDG est un parti démocratique. Candidature du PDG ou pas, soutien ou pas, cela dépendra vraiment de la volonté ardente des militants et des fédérations qui pourront s’exprimer dessus à travers un congrès qui puisse permettre à tous les militants au bureau de se réunir pour discuter de la vie des orientations ou de la ligne à suivre ».

Depuis la condamnation de Mohamed TOURE, Oyé BEAVOGUI était jusqu’en avril dernier celui qui assurait l’intérim du poste avant d’être d’abord suspendu, puis expulsé du parti par des membres du bureau politique national.

Hadiatou BARRY