Victimes des violents événements :  » à ce jour, 20 personnes ont été prises en charge  » (primature )

Le Premier ministre, Amadou Oury Bah a reçu les victimes des événements sociopolitiques qui ont secoué le pays depuis 2013. Cette rencontre a permis aux victimes d’exprimer leur gratitude au Chef du Gouvernement pour son implication personnelle dans la prise en charge de leurs soins psycho-médicaux. Elles ont aussi sollicité la poursuite des efforts entamés.

« Aujourd’hui, nous sommes devenus un fardeau pour nos familles… », a confié Jean-Claude GOUMOU porte parole des victimes.

Dans le cadre de la mise en œuvre des 45 recommandations des Assises nationales, une attention particulière est portée à la prise en charge des victimes de violations des droits humains, identifiées à travers les travaux du Comité National des Assises (CNA) sur l’ensemble du territoire national et dans les 34 ambassades.

C’est dans ce contexte que le chef du gouvernement, assure ces victimes de la prise en charge intégrale de plusieurs cas jugés critiques à l’époque, dont ceux d’Amadou Bailo Diallo, Yakouba Konaté et Jean Claude Goumou.

Ces victimes bénéficient d’un programme de réinsertion sociale mis en place pour leur permettre de retrouver une vie digne et stable.

Aminata Bérété, la Conseillère chargée du secteur privé, des investissements, du Partenariat Public-Privé, de l’économie solidaire et des questions humanitaires du Premier ministre, informe la délégation qu’ « à ce jour, vingt personnes ont été prises en charge depuis l’année dernière, dont trois en situation d’urgence », a-t-elle exprimé.

Le Chef du Gouvernement a réaffirmé la volonté des autorités de poursuivre l’accompagnement “de tous les compatriotes en situation de détresse… La solidarité nationale est un impératif moral”.

Amadou Oury Bah a précisé que les mesures de soutien s’effectuent à la fois sur une base individuelle et collective. Ainsi, les populations déguerpies de Kaporo ont pu bénéficier de parcelles à titre compensatoire, les victimes des événements du 28 septembre elles sont dans un processus d’indemnisation.

« Ce que nous faisons ne remplace pas des années de souffrances. Mais c’est une goute d’eau pour exprimer la compassion de la puissance publique », a déclaré le Premier ministre.

En réponse à la demande d’un accompagnement renforcé, le Chef du Gouvernement a instruit sa Conseillère chargée du secteur privé, des investissements, du Partenariat Public-Privé, de l’économie solidaire et des questions humanitaires, de lui soumettre des propositions concrètes afin de mieux prendre en charge ces victimes dans la durée.

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