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Bidons en main, Kampel Yomba TENKIANO vendeur de carburant sur le marché parallèle, communément appelé marché noir raconte son parcours.
« Un client m’a appelé pour me dire qu’il est allé chercher du carburant à la station, mais qu’il n’y en avait pas. Alors il m’a appelé pour me dire de lui réserver même si c’est 12 litres. Je me suis déplacé pour chercher du carburant à la station qui me sert, mais j’ai trouvé effectivement qu’il y avait manque. J’ai appelé mon motard, on a été à Kobaya aussi sans suite. De là-bas nous sommes venus ici pour voir au moins si je peux en trouver et ça a fait plus de 30 min », a-t-il narré.
Une situation qui n’est pas sans conséquence sur la vente du carburant sur le marché parallèle.
« J’ai fait 1H ici. Jusqu’à présent je n’ai pas été servi je viens de Nongo pour chercher du carburant. Pour moi il n’y a pas de crise, le président ne veut juste pas qu’on célèbre les fêtes de fin d’années. Sinon il n’y a pas de crise véritable. Et j’ai remarqué que certains vendeurs sur le marché parallèle ont déjà commencé à revendre le litre à 15mille », regrette Yaya KALLE, conducteur de moto tricycle.
Amadou BALDE, un autre conducteur de taxi moto, dénonce-lui, la négligence des autorités du pays dans ce qu’il appelle la gestion de la crise de carburant.
« J’ai fait un peu de temps ici. Moi je dirai que c’est une négligence de la part de l’État. Parce que, actuellement tout le monde utilise le carburant. Ils doivent prendre des précautions, quand ça arrive à un certain niveau, ils doivent faire la commande pour éviter ce genre de situation ».
La plupart des stations-services que nous avons visité ce mardi étaient soit bondées de monde ou tout simplement fermées. Malgré nos tentatives, les responsables que nous y avons trouvés n’ont pas voulu se prêter à nos questions.
Hawa SANGARE
Mohamed Saliou BANGOURA
Écrit par: Fatoumata Keita
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