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Les choses se précisent quelques jours après la bousculade meurtrière survenue le 1er décembre 2024 au stade du 03 avril de N’Zérékoré à l’occasion de la finale du tournoi de la refondation dotée du trophée général Mamadi DOUMBOUYA. Certains corps n’ont jamais atteint la morgue de l’hôpital régional de N’Zérékoré. C’est le cas de n’auraient pas Siba KOEVOGUI, menuisier qui a perdu sa fille de 17 ans lors de cette tragédie.
« Ce dimanche matin, je l’ai laissé à la maison. Elle lavait mes habits. Nous avions une réunion et je suis allé là-bas. Nous étions en réunion quand ma femme m’a appelé pour me dire qu’elle a essayé de joindre notre fille mais c’est un inconnu qui a décroché. Elle a demandé à ce dernier, pourquoi c’est lui qui répond au téléphone de notre fille ? Celui-ci lui a répondu que pour retrouver la fille, il va falloir aller à l’hôpital. Ma femme s’y est précipitée avant moi. Arrivée, elle a trouvé notre fille parmi les victimes, elle était encore en vie et ma femme m’a dit papa vient on va sauver notre enfant »
De l’hôpital, il voulait transporter la fille à une autre destination, quand elle a succombé à ses blessures.
« Nous avons pris notre fille, parce qu’elle nous est chère et nous ne voulions pas la perdre. A la maison, c’est elle qui faisait tout ici. Nous l’avons pris pour l’amener chez un parent, malheureusement, elle a rendu l’âme en cours de route », a regretté Siba KOEVOGUI.
Ce père de famille sollicite que justice soit rendue dans cette affaire.
« Nous demandons que justice soit rendue parce que vraiment nous ne pouvons rien faire. Nous sommes franchement affectés »
Pépé Blaise THEA
Mohamed Saliou BANGOURA
Écrit par: Fatoumata Keita
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