Mohamed Lamine Kamissoko en colère : ‘’ que les gens arrêtent de nous tympaniser pour dire 3ème mandat, 3ème mandat ‘’

Mohamed Lamine Kamissoko en colère : ‘’ que les gens arrêtent de nous tympaniser pour dire 3ème mandat, 3ème mandat ‘’

Du haut des trois ans, le RPG ARC-EN-CIEL n’arrive toujours pas, à se remettre du coup d’Etat contre Alpha Condé. Selon le camp du président déchu, l’évènement du 05 septembre 2021, est une œuvre orchestrée par l’occident.

Et pourtant, l’ancien parti au pouvoir clame haut et fort que son leader était sur la voie du développement du pays : « Seuls les ennemis du Professeur Alpha Condé et du RPG pouvaient saboter le travail qui avait été fait par lui. On ne savait pas que parmi nous, qu’ils auraient eu des gens qui aient l’idée d’intervenir pour remettre en cause l’élan de développement de notre pays, c’est comme ça le coup d’Etat est venu. Un coup d’Etat initié et réalisé par les puissances occidentales. Peut-être qu’il a été rendu facile par des nationaux mais il est venu de l’extérieur », a affirmé, Mohamed Lamine Kamissoko.

L’ancien parlementaire est conscient de la période que traverse le parti. Il demande aux militants, de rester mobiliser et de ne pas prêter une oreille attentive à ceux qui justifient ce putsch par une histoire de troisième mandat : « Je veux dire aux militants que le coup d’Etat n’est pas une fatalité ni un mode d’acquisition du pouvoir, non ! », a-t-il lancé.

M. KAMAISSOKO ajoute que tous les acteurs s’étaient mis d’accord à Ouaga que : « celui qui va gagner les élections n’a qu’à cas changer la constitution. Ce n’est pas une invention, tous les acteurs qui étaient engagés dans le processus le savent », a-t-il rappelé.

Ce cadre du bureau politique national du RPG demande à leurs détracteurs de se ressaisir sur l’idée du troisième mandat : « Que les gens arrêtent de nous tympaniser pour dire troisième mandat, troisième mandat. Et puis, notre même constitution dit dans les attributs du président de la République, qu’il peut faire un amendement constitutionnel », a conclu le politique.

Samuel Demba DUOLAMOU.