Kankan : à la rencontre de Germaine BAMBA, 1ère de la préfecture au CEE

Issue d’une école privée de la place, Germaine BAMBA a brillamment obtenu la première place à l’examen d’entrée en 7èm année dans la préfecture de Kankan Nabaya. Rencontrer ce vendredi 11 juillet 2025, elle a livré ses sentiments.

« Lorsque j’ai appris que j’ai été la première de Kankan j’étais très contente et fière de moi. Mais je ne croyais pas pour moi c’était un rêve », a affirmé la première de la ville de Kankan avant de partager le secret de cette réussite.

« Quand mes amis venaient pour qu’on parte s’amuser, je ne le faisais pas. Je rentrais dans ma chambre pour réviser mes leçons. J’avais tellement de soucis pour cet examen. J’ai préparé mon examen pendant que j’étais concentrée sur mes cahiers de leçon et de révisions, mon professeur me disais toujours de me concentrer sur mes cahiers de leçon. Mon secret est que j’apprenais mes leçons et lisais aussi les livres. J’invite les admis et les non-admis à redoubler d’effort rien n’est tard », a-t-elle lancé. Dans cette même dynamique, Jean Faya Leno pense que le résultat escompté provient d’un long travail abbatu.

Ce succès de Germaine est aussi une fierté pour son école.

« C’est un sentiment de joie de fierté et d’allégresse, parce que ça fait 3 ans : 2023 j’ai eu la lauréate, 2024 j’ai eu deux lauréates, 2025 cette année encore j’ai eu deux lauréates à savoir, la première de la préfecture de la préfecture, Germaine Bamba et le quatrième de la préfecture. Dès le début des cours la 6ème année était là de 8H à 13H, de 15H à 18H tous les jours entrain de suivre les révisions, les devoirs de maison et de groupe. Notre secret, c’est le travail et l’encadrement des enfants », a fait savoir cet encadreur.

Kèmonan IGBÈMOU, parent de lauréate se réjouit.

« On est joyeux et il n’y a pas autre secret de réussite plus que l’encadrement. On encadrait l’enfant, on l’obligeait a réviser ses leçons rien que ça. Le sujet vient dans le programme donc il fallait obligatoirement l’obliger, on lui mettait la pression à réviser »,

Kokoly Joseph KOLIÉ