Cour d’Appel de Conakry : Ibrahima Sory 2 Tounkara prend fonction 

Le nouveau président de la Cour d’Appel de Conakry a été installé ce vendredi 7 novembre dans ses fonctions. La cérémonie de passation le président sortant Abdoulaye Conté et son successeur Ibrahima Sory 2 Tounkara s’est tenue dans la salle d’audience du 28 septembre 2009. Elle a été présidée par l’inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires.

Le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara qui s’est fait relever du grand public lors du procès des événements douloureux du 28 septembre 2009, prend officiellement les rênes de la Cour d’Appel de Conakry. Il succède à Abdoulaye Conté, appelé à d’autre fonction.

La cérémonie s’est tenue devant des magistrats, avocats, huissiers de justice, et autres corps de l’appareil judiciaire.

Dans son discours de circonstance, le promu a tenu à saluer le travail réalisé par son prédécesseur à la tête de cette juridiction durant ces quatre dernières années. Il s’engage aussi à être à la hauteur des défis qui l’attendent.

« Mes remerciements vont également à Monsieur le premier président sortant, mon grand frère, Abdoulaye CONTE, pour son engagement constant, son sens du devoir et le travail accompli au service de la Cour d’appel de Conakry. Monsieur le premier président, vous laissez derrière vous une institution structurée et respectée, un héritage que je m’engage à préserver et à renforcer. Recevez ici, en mon nom personnel et au nom de l’ensemble du personnel judiciaire, l’expression de notre reconnaissance. J’espère pouvoir bénéficier constamment de votre riche expérience et de vos précieux conseils chaque fois que c’est nécessaire. Je n’oublie pas mes collègues magistrats, greffiers, avocats, personnels administratifs et techniques, qui font vivre chaque jour cette grande maison de justice. Votre dévouement est la clé de notre mission commune. Assumer la charge de premier président d’une Cour d’appel, c’est avant tout porter une lourde responsabilité morale et institutionnelle. C’est être garant du bon fonctionnement de la justice, du respect des règles de procédure, mais surtout du respect du droit et de la dignité humaine. Chers collègues, la justice n’est pas seulement une institution. Elle est le dernier refuge du citoyen. Lorsqu’un justiciable franchit les portes d’un tribunal, c’est vers nous qu’il se tourne pour trouver l’équité, la vérité et la réparation. Nous avons donc l’obligation de lui offrir une justice qui soit à la fois rapide, impartiale et humaine », a déclaré Ibrahima Sory 2 Tounkara.

Rédaction