AG du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL)

Le vice -président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL)  et le  secrétaire général de ce parti politique s’expriment sur la récente fête d’indépendance et condamnent une éventuelle candidature du président de la transition Mamadi Doumbouya.

Le 66^ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée et le débat sur une éventuelle candidature de Mamady DOUMBOUYA étaient parmi les points abordés à l’assemblée générale du MoDeL. Le parti a aussi commenté la récente sortie du préfet de Kankan, qui a brandi des menaces contre tout individu qui essayerait de brûler l’effigie du président de la transition. La rencontre a eu lieu au siège situé à Nongo Taady, dans la commune de Lambanyi.

Après deux mois de repos, le Model a repris ses assemblées générales ordinaires ce samedi à Conakry. Le vice-président chargé de la mobilisation du parti s’est prononcé sur la date anniversaire de l’indépendance de la Guinée. Mamadou Lamarana BARRY.

« Lorsqu’on parle d’indépendance, on parle de liberté, on parle aussi de l’autonomie. Nous nous réjouissons de l’effort fait par nos aînés, par nos anciens, par nos devanciers. Celui de nous avoir sortis de cette jungle coloniale qui torpillait nos populations. C’est une joie que nous manifestons, c’est un contentement que nous exprimons par rapport à cette journée, à cette indépendance ».

Une candidature du général des corps Mamadi DOUMBOUYA à une quelconque élection sera une trahison, estime le secrétaire général du parti. Mamadou Kenda SOW.

« Il faut encore accorder le bénéfice de doute, parce que la personne la plus concernée, c’est le président de la junte militaire, Mr Mamadi DOUMBOUYA. Même si tout porte à croire que, malheureusement, nous ne tirons aucune leçon du passé. Une fois de plus, des hauts commis de l’Etat nous font comprendre que cette possibilité existe; après avoir pris la parole d’honneur, il y a encore la possibilité de trahir son serment, de trahir les guinéens».

L’interdiction pour le président de la transition de se présenter aux différentes élections doit figurer dans la nouvelle constitution, estime ce politique.

« Il n’est nullement dit dans l’avant projet de la constitution, que le président de la junte ne peut plus se présenter. Donc, il existe une porte de sortie. Il faut faire de sorte que ça soit clair dans les textes. Comme il a dit dans la charte, la constitution aussi doit stipuler que ni le président de la junte, ni les membres du gouvernement encore moins ceux du CNRD, n’ont le droit de se présenter aux futures élections»

Les Guinéens doivent se donner la main pour barrer la route à toute éventuelle candidature du président de la junte, lance le secrétaire général du Model dirigé par Aliou BAH.

MAMADOU ALPHA BARRY, http://soleilfmguinee.net