Ce que nous savons de l’incendie du magasin de vente de meuble à Kaloum

Une partie d’un dépôt de carburant et un magasin de vente de meubles ont pris feu. Aucun décès n’a été signalé, mais d’importants dégâts matériels sont à déplorer. Un court-circuit serait à l’origine du sinistre.

C’est un site de vente de meubles industriels qui a été ravagé par le feu. Sur place, des objets calcinés et des tôles éparpillées témoignent de la violence de l’incendie. Alya Diakité revient sur les circonstances du sinistre.

« Les objets des gens étaient entreposés ici et des ouvriers étaient en train de travailler sur place lorsqu’un court-circuit s’est produit. Le feu s’est rapidement propagé et a embrasé toute la zone. C’est alors qu’un Libanais a alerté les sapeurs-pompiers », a t il expliqué.

Avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, un agent des forces de l’ordre a mobilisé des citoyens pour tenter de maîtriser le feu. Malgré leurs efforts, d’importantes sommes d’argent ont été réduites en cendres, souligne notre interlocuteur.

« Un agent des forces de l’ordre était présent au moment des faits. Il était venu installer un système d’eau à l’intérieur de la cour de l’hôtel. Voyant les flammes, il a mobilisé la population pour tenter d’éteindre l’incendie. Grâce à son initiative, nous avons pu contenir une partie du feu, mais entre-temps, les flammes s’étaient déjà propagées à toute la zone. De nombreux objets ont été réduits en cendres, y compris d’importantes sommes d’argent. Certains ont perdu 15 millions, d’autres 20 ou même 30 millions de francs guinéens. Sans compter les meubles. »

L’incendie s’est propagé jusqu’à une partie d’un dépôt de carburant, qui a été partiellement détruit. Alya Diakité.

« Non loin du site de l’incendie, une partie d’un dépôt d’essence a également pris feu et a été complètement détruite par les flammes. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues pour sécuriser le reste du carburant et éviter d’autres dégâts. »

Les agents des forces de sécurité et les autorités locales présents, n’ont pas voulu s’exprimer à notre micro.

Alhassane CONDÉ