Guinée : Le CECIDE plaide pour une exploitation optimale des énergies renouvelables

Un atelier d’information et d’échange sur les politiques publiques dans le secteur de l’énergie renouvelable en Guinée s’est tenu ce vendredi 7 novembre 2025 à Conakry. L’initiative est du Centre du Commerce pour le Développement (CECIDE). L’objectif est de rendre opérationnelle l’Agence Nationale de l’Energie Renouvelable (ANER) pour permettre aux communautés d’en tirer profit.

La Guinée a vu son taux d’accès à l’électricité passer de 18% en 2011 à plus de 46% en 2025, selon un rapport de la Banque Africaine de Développement. Le chargé des énergies renouvelables au ministère de l’Energie a fait l’état des lieux.

« Aujourd’hui, nous avons une capacité installée de 1300 MW, dont 815 MW d’hydroélectricité, soit 62%. Mais nous avons un manque d’installation de projet solaire d’envergure, et nous voulons des projets d’envergure. L’Etat s’efforce de promouvoir ce secteur. Et d’ici mi-2026, nous allons commencer la réalisation des travaux proprement dits », a-t-il déclaré.

Le directeur exécutif du Centre du Commerce pour le Développement salue la création de l’ANER. Aboubacar Diallo souhaite l’opérationnalisation de cette structure pour le bien des communautés.

« L’Etat a créé en 2023 l’Agence Nationale de l’Energie Renouvelable. L’objectif est de faire fonctionner cette structure afin que les communautés puissent bénéficier de l’énergie propre et accessible », a-t-il plaidé.

Avec l’accord de Paris adopté en 2015, plusieurs Etats se sont engagés à respecter les objectifs climatiques par rapport à la production des gaz à effet de serre. Alpha Diallo, participant, exprime ses attentes.

« Nous avons appris beaucoup de chose. Premièrement les potentialités énergétiques en Guinée, l’avantage de l’implantation des énergies renouvelables en Guinée. Et en tant que participant, nous avons aussi partagé notre vision en termes de transition énergétique. Donc c’est important de promouvoir les technologies propres mais aussi important de se conformer aux normes internationales en termes de climat », a-t-il déclaré.

Cet atelier vise également à former des cadres afin de pouvoir identifier et promouvoir les sources de l’énergie renouvelable dont la Guinée dispose, telles que le solaire et l’éolienne.

Samuel Demba DUOLAMOU