Mory CONDE, pas de délégation spéciale !

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Après la dissolution du gouvernement GOUMOU, celle des exécutifs communaux ne peut être que dans les oubliettes. Une grâce dont on ne peut se plaindre. Plus personne ne parle de l’installation des délégations spéciales. Normale, j’ai envie de dire, Mory CONDE n’est plus là.

Pour le moment, le nouveau premier ministre est un peu occupé avec les tonnes de dossiers de candidatures qui ne cessent de tomber en ce moment sur sa table.

Sinon, le président de la transition dans son discours de l’an avait affiché sa volonté de consacrer le premier trimestre de l’année 2024 à la situation des exécutifs communaux dont les mandats sont arrivés à échéance. C’est ce qui selon lui devrait être un des éléments pour poursuivre les efforts considérables. Je vais utiliser ses mots pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel bien sûr par l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes de la base donc au sommet et c’est sans oublier les dix points du chronogramme.

C’est vrai qu’il n’y a pas à toute suite crier au scandale, on n’est encore dans le premier trimestre du nouvel an, mais le dernier mois il faut insister là-dessus.

C’est vrai qu’au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, on était au dépôt également de candidatures pour le poste de membre de délégation, même si les partis politiques n’étaient pas les bienvenues.

Alors, ces dossiers ne tentent ils pas les intérimaires ?

Ce n’est peut être pas le plus urgent ou une histoire pour intérimaires.

Ce n’est pas une situation en tous cas qui semble gêner les maires de communes urbaines ou rurales. D’ailleurs, on n’a jamais dit qu’on voulait partir, non ?

La fléchette de Fatoumata Harouna KEITA