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49 pour être exact, c’est le nombre de cas confirmé de Mpox à Conakry et environs. L’annonce a été faite ce jeudi par le Directeur Général par intérim de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire-ANSS, lors d’une réunion d’urgence tenue au siège de l’institution à Kenien, dans la commune de Matam. Selon Dr Sory CONDÉ, cette situation est liée aux échanges maritimes entre la Sierra Leone et la Guinée.
Responsables de l’ANSS, des partenaires techniques et financiers et quelques membres du ministère de la Santé, ont pris part à cette réunion d’urgence épidémiologique. Au centre de la rencontre, la situation du Mpox et d’autres maladies contagieuses en Guinée. Dr Sory CONDÉ est le directeur général par intérim de l’ANSS.
« À ce jour, nous faisons face à six épidémies actives. Concernant spécifiquement la maladie Mpox, les données cumulées présentées ce jour par l’équipe couvrent la période allant du 1er juin à aujourd’hui. Il en ressort que 49 cas confirmés ont été enregistrés. Tous sont actuellement pris en charge par nos équipes. À noter qu’un patient est déjà sorti guéri, tandis que les autres poursuivent leur traitement. Aucun décès n’a été signalé jusqu’à présent » a-t-il confirmé.
Des équipes ont été mobilisées pour freiner la chaîne de contamination, rassure le DG par intérim de l’ANSS.
« Dans chaque préfecture, les équipes préfectorales d’alerte et de réponse aux épidémies mènent actuellement des investigations autour de chaque cas confirmé. L’objectif est d’identifier et de lister tous les contacts, qui seront ensuite suivis pendant la période d’incubation, laquelle est de 21 jours. Ce dispositif permet de s’assurer que, si un contact développe des symptômes, il soit rapidement pris en charge par l’équipe, puis isolé de la communauté afin d’éviter toute propagation de la maladie » a-t-il rassuré.
Selon Dr Sory CONDE, la résurgence de Mpox est liée à la voie maritime entre la Sierra Leone et la Guinée.
« Cela s’explique par l’ouverture maritime que nous avons avec la Sierra Leone. Actuellement, la situation dans ce pays est telle que, sur 100 échantillons analysés, 80 reviennent positifs. Avec un taux de positivité aussi élevé (80 %), la transmission communautaire y est très intense. En tenant compte de la mobilité des populations entre nos deux pays, cela justifie l’importation de cas que nous observons actuellement ».
L’ANSS prévoit une campagne de sensibilisation dans les zones rurales. Ce responsable appelle les citoyens à faire preuve de prudence.
Alhassane CONDÉ
Écrit par: Fatoumata Keita
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