Restrictions imposées aux médias en ligne/rien ne semble taire l’appétit des héros ! (La Fléchette de Fatoumata Harouna)

Des voix indésirables en tôle, ce n’est pas ce qui apparemment semble calmer l’appétit des héros. Il faut aussi qu’on mette la grande bavarde en sourdine.

Certes ce sont des pratiques qui n’encouragent pas toujours l’émergence d’un Etat de droit, mais pour le moment, il ne peut y avoir de bruit que celui des bottes.

D’ailleurs fallait-il s’en douter après la condamnation des journalistes par des tribunaux du pays au détriment de la loi L002 de 2010, sinon leur séjour dans les geôles du pays ?

Ces derniers peuvent d’ailleurs s’estimer chanceux. Il y en a qui sont sans aucune nouvelle, cela depuis des semaines maintenant. Et c’est le moment des grands voyages pour le nouvel an à l’étranger. Tant pis si pour cela les riverains de l’autoroute Fidèle Castro devront retenir leur respiration le temps que l’on s’assure que la voie est suffisamment large et libre pour que puisse passer le colosse.

Ne nous détournons pas du sujet.

La restriction de l’accès à des sites d’information, c’est encore par-là que les hostilités ont commencé il y a un an pour la presse en Guinée. La fermeture des médias : Djoma, FIM, Espace et Sweet fm a envoyé au moins mille travailleurs de média au chômage. On ne guérit toujours pas de cette crise. C’est donc déjà assez si les choses ne peuvent pas s’améliorer.

Une année sombre, ce n’est pas ce que nous souhaitons le mieux en 2025.

Il n’y a pas que la liberté de la presse, sinon le droit à l’information qui se trouvent atteints par ces gestes dignes de l’ère des dinosaures, ce sont aussi des emplois qui sont menacés.

‘’Après l’amour, ce n’est pas la haine’’, dit-on souvent. Il est clair que la période des banquets est révolue. On en doute point. Cependant, on n’est pas non plus obligé de tordre le bras aux amis d’hier, non.

Demain est un autre jour !

La Fléchette de Fatoumata Harouna