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L’intersyndicale de Guinée (FSPE–SNE–SLECG) a tenu une assemblée générale ce samedi 1er novembre au siège du SLECG, à Dixinn, dans la commune du même nom. Ces syndicalistes dénoncent l’inaction du gouvernement face à leurs différentes revendications notamment la signature de leur statut particulier. Ils promettent que si rien n’est fait par les autorités, des mesures seront envisagées.
Le mémorandum transmis au gouvernement, portant sur l’engagement des enseignants contractuels et la signature du statut particulier des enseignants, était au cœur de cette assemblée générale de l’intersyndicale de l’éducation. La secrétaire générale du SLECG, dénonce le silence des autorités face à leurs revendications.
Suite au dépôt, avec deux réunions de suite, nous n’avons pas eu de solution. Il ne faut pas qu’on se cache la vérité. Les enseignants contractuels sont venus tenir ici des activités, notamment des différentes rencontres qui ont failli aboutir même au chaos. Pourquoi ce gouvernement ne veut pas nous faire asseoir autour de la table de négociation pour qu’on parle de ces différents points comme d’habitude.» a regrettée Kadiatou BAH.
Le secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation, est revenu sur la rencontre tenue avec le gouvernement.
« Nous avons dit que nous ne sommes pas venus pour un atelier qui est composé de plusieurs personnes. On a dit que c’est l’intersyndicale qui a déposé. Et il faut que ce soit l’intersyndicale qui soit négociatrice. Mais pourquoi on nous envoie d’autres personnes ? On dit le mouvement syndical guinéen, le coordinateur du mouvement syndical guinéen. On n’a rien contre le coordinateur. Mais ce n’est pas le mouvement syndical qui est porteur de revendications. C’est l’intersyndicale qui est porteuse de revendications.» a souligné Michel Pépé BALAMOU.
Le président du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, a invité les enseignants à la sérénité et à l’écoute.
«Tant que vous ne recevez pas les messages de la part de l’intersyndicale de l’éducation que nous sommes, parce que nous sommes votre émanation, toutes les décisions que nous exécutons viennent de vous. Donc le moment venu, on vous passera les informations qu’il faut. Mais d’ici là, quand je vais donner la cour, j’ai entendu un certain dire, abandonnons-nous dès le maintenant. J’invite, n’est-ce pas, tout le monde à resserrer les mains.» a déclaré Aboubacar SOUMAH.
L’intersyndicale de l’éducation prévient que si les revendications inscrites dans le mémorandum ne sont pas prises en compte d’ici au 15 novembre, les cours seront suspendus sur toute l’étendue du territoire national.
« Nous nous avons dit que 15, c’est la date de butoir. Si d’ici cette date, aucune disposition favorable n’est prise, on analysera ensemble et on prendra des dispositions qui s’imposent. » ont-ils indiqué
A cette rencontre, une enseignante a affirmé ne pas être rentrée en possession de son salaire depuis plus de quinze mois.
Alhassane CONDÉ
Écrit par: Samuel Demba DUOLAMOU
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