Vers l’interdiction de diffusion des télé Web sur les bouquets/ »les médias classiques se retrouvent aussi sur internet » Barry III

La haute Autorité de la Communication interpelle des responsables de diffusion de chaînes de télévision installées en république de Guinée sur la présence de web TV sur ces bouquets. C’était à l’occasion d’une rencontre entre les commissaires de la HAC et ces diffuseurs mardi. Boubacar Yacine DIALLO a insisté sur la concurrence déloyale avec les télévisions régulièrement établies détentrices d’agréments et de licence et à jour sur le paiement des redevances. Une annonce qui inquiète les promoteurs de télé en ligne.

« C’est une préoccupation, parce que quand on démarre c’est pour être grand. Donc si déjà, là où nous voulons partir, nous sommes complètement bloqués, ça c’est très compliqué. Puisque c’est une discussion rien n’est encore arrêté avec les représentants des bouquets et la haute autorité de la communication, tout ce que nous pouvons dire, c’est tout simplement avoir une issue favorable permettant d’émerger », a exprimé Mamadou Lamarana III BARRY promoteur de la télé en line Miroir TV avant de rappeler que les télés traditionnelles se retrouvent aussi sur internet.

Avant de statuer sur quoi que ce soit, Mamadou Lamarana III BARRY interpelle la HAC en ces termes.

« Aujourd’hui, l’on ne peut pas se détacher du monde entier, nous sommes dans un village planétaire. Quand vous prenez la France, les Etats-Unis il y a des télés web. Est-ce que la Guinée va se détacher ? À partir du moment où ils ont accepté l’internet dans le pays, ils ont accepté l’arrivé de la technologie, je pense que les autorités doivent faire beaucoup attention face à certaines décisions. S’ils disent qu’il faut faire la part des choses et que les télés web diffusent uniquement sur internet, moi je pense que ce n’est pas bien. Pourquoi ? Parce que les médias classiques se retrouvent aussi sur internet. Est-ce qu’il faut aussi bloquer cela ? Ces médias là aussi ont leur page sur les réseaux sociaux et leurs grilles des programmes s’y trouvent ».

Mohamed Saliou BANGOURA