Toiture quasi inexistante, murs fissurés, portes arrachées, c’est l’image de l’école primaire Franco Arabe de Matoto. Sollicité pour parler de l’état dans lequel se trouve cet établissement, le Directeur général nous a orientés vers le Directeur communal de Matoto.
« Ce n’est pas une école franco arabe. Depuis 2019, le collège Dr Lansana BÉAVOGUI avait pris feu donc l’école était dans un état de délabrement très poussée. Alors arrivé aux affaires, je ne pouvais pas accepter que les enfants étudient dans les conditions humaines. Donc j’avais saisi le cabinet de la MEPUA de m’aider à faire transférer les élèves, les encadreurs, les professeurs dans un autre établissement », a souligné Sékou KABA.
Ce sont les responsables de l’école primaire franco-arabe de Matoto qui sont partis voir la Direction Communale de Matoto pour leur octroyer quelques salles de l’ancien collège Lansana BEAVOGUI, ajoute Sékou KABA.
« Le directeur de Franco arabe qui loge au sein d’une mosquée. Vous savez les écoles franco-arabes sont au sein des mosquées, ce sont des écoles de trois classes. Il est venu à travers mes cadres demander de lui prêter deux salles pour que les enfants évitent aux cours de soir, j’ai dit non c’est une école qui est libre si tu dis ça en attendant que la reconstruction ne démarre », a-t-il expliqué.
Le Directeur communal de l’Education de Matoto relève que des actions avaient été engagées à travers l’ANAFIC pour la reconstruction de ladite école, mais en vain.
« J’ai trouvé une école bien construite, une école flambant neuf. J’ai transféré les élèves du collège Lansana BÉAVOGUI. Donc j’avais écrit à l’époque à la mairie de Matoto, à l’époque c’est monsieur Mamadouba Toss qui était maire. Donc Mamadouba Toss est parti à travers ma requête saisir l’ANAFIC qui avait accepté la reconstruction en R+2 ce temple de savoir ».
Sékou Kaba soutient aussi que ceux qui se sont installés sur place actuellement, l’ont fait de leur plein gré.
Alhassane CONDÉ
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