La Colombe s’est salie les plumes blanches dans les tréfonds de l’enfer ! (La fléchette de Fatoumata Harouna)

Ce n’est pas moi !

Pourtant personne n’a dit votre nom, cher ami !

On a juste crié au voleur !

Mais comme toujours, qui se sent morveux, se mouche. A peine sortie de la grande forêt que la colombe s’est salie les plumes entre les plateaux de la haute Guinée.

A vouloir trop se justifier, on finit par donner raison à ceux qui nous critiquent.

Personne n’est à l’intérieur du vaste pays pour une campagne de sirène.

Bien sûr que les aigles des hauts plateaux et tous les crapauds du mont Nimba n’en doutaient point.

Tout cela serait parti d’une bonne foi du chef de la jungle pour s’enquérir des réalités les plus sombres du vaste pays des tropiques. L’idée est d’être le plus près des populations, pour les écouter, les venir en aide si possible.

Ce n’est pas pour rien si on doit mettre la pression à ceux qui veillent en ce moment sur les tanières du lion ou encore sur les nids d’oiseaux. Ces paresseux ont parfois besoin des coups de sabot bien droit là où il faut pour enfin mettre de l’énergie dans ce qu’ils font.

Après tout, chaque soir devant les petits écrans du vaste pays, cela vous rappelle à quel point le chef de la jungle a réussi à changer l’image de la mère patrie en seulement trois ans. Un progrès pour une république Doumbélane. Ce sont des actes à saluer !

Pour une fois que les émissaires du roi de la jungle peuvent pratiquer les mêmes routes et vivre les mêmes souffrances que les habitants du vaste pays dans la traversée, jamais personne n’a été autant proche des réalités au tréfonds de l’enfer.

Après la grande forêt, les voilà dans la savane, sous les hauts plateaux pour écouter les habitants des lieux. Les rappels de soutien aux actions de sa majesté, le roi de la jungle ne vont pas manquer.

Après, on viendra voir les sapins de Dalaba, visiter les massifs montagneux du Fouta, admirer ses belles chutes d’eaux avant de finir la course avec la grande marée des zones côtières du vaste pays des tropiques.

Et à chaque fois, le grand roi sera à l’écoute, ses émissaires aussi !

La fléchette de Fatoumata Harouna