La Guinée avance de deux pas dans l’école de la bonne gouvernance : le président de l’Association guinéenne pour la Transparence invite les services anti-corruption à plus de rigueur

La Guinée a obtenu 2 points de plus que l’année précédente et se classe au 133ème rang mondial sur les 180 pays évalués.  C’est le contenu du rapport de L’ONG Transparency International sur l’indice de perception de la corruption de 2024. La Guinée a une note de 28 points sur l’indice de perception de la corruption sur une barre de 100 points. Le président de l’Association guinéenne pour la Transparence apprécie les efforts.

 »C’est une évolution. Même s’il faut qualifier cette évolution loin de la moyenne. La moyenne c’est 50. Et de ce qu’il faut aussi ajouter, c’est qu’il y a bon nombre de pays de la sous-région qui sont devant nous », a fait remarqué Oumar Kana DIALLO.
Cet activiste  de la société civile a aussi parlé de la procédure mise en place par cette organisation  pour l’obtention de ces résultats.

 »Cet indice utilise un certain nombre de critère qui est égal à 13 pour classifier les pays. C’est une étude qui est réalisée auprès non seulement des institutions nationales, l’ensemble des acteurs de la presse de la société civile et les investisseurs nationaux et étrangers par rapport au niveau de corruption dans les différents pays à travers le monde », a-t-il ajouté avant d’appeler à plus travail pour que la Guinée soit mieux classée dans les prochaines années.

 »Il faut que les organes dédié à la lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance se bougent. Par ce que si vous regardez, les soupçons de corruption, l’ouverture des enquêtes, ne sont toujours pas réalisés par les institutions dédiées à cet effet « , a conclu le président de l’Association Guinéenne pour la Transparence.

Amara Simba SYLLA