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Des Guinéens établis en Angola dénoncent une mauvaise organisation dans le processus du recensement biométrique. Selon des informations, ce pays de l’Afrique centrale n’a reçu que sept kits d’enrôlement. L’immobilité des agents recenseurs ne facilite pas l’enrôlement aux compatriotes vivant à Luanda, la capitale. Ces Guinéens souhaitent plutôt une bonne organisation pour leur recensement.
La date butoir pour la fin des opérations de recensement est fixée au 20 juin 2025. Une échéance qui approche à grands pas alors que la diaspora guinéenne en Angola est loin de se faire enrôler. Conséquence d’une mauvaise organisation comme le témoigne Kémo Mara KOMARA, résidant à Luanda.
« Le déroulement du recensement se passe très difficile. Comment se faire recenser ? », s’interroge-t-il avant de poursuivre en ces termess :
« On n’a pas un lieu fixe pour le recensement de tous les Guinéens qui sont là. Aujourd’hui, on est là. Demain, on vous dire qu’il faut aller dans un autre quartier. Donc, si vous êtes très loin, vous êtes obliger de quitter à 5h ou à 4h du matin pour aller vous présenter. Tu peux te présenter même de 4h jusqu’à 18h ou 19h, tu ne peux même pas être recensé », a-t-il déploré.
L’Angola n’a reçu que sept kits pour le processus d’enrôlement des Guinéens, à en croire ce compatriote.
« On nous a informé par rapport au nombre de kits que Luanda a reçu. Seulement 7 kits. C’est-à-dire qu’il doit y avoir 7 lieux de recensement. Chaque lieu de recensement doit subir des déplacements. Quand on fait un jour, deux jours ici, on quitte, on va dans un autre quartier. On fait un jour, deux jours, on quitte cet endroit, on va aussi dans un autre quartier. Donc c’est dans ce tohu-bohu qu’on est. On ne comprend plus rien, on ne sait même plus comment se faire recenser » a-t-il souligné
Poursuivant sa communication, notre interlocuteur exhorte le Ministère guinéens des Affaires Etrangères à s’impliquer.
« Le ministère des Affaires et Étrangers, il faut nous aider en faisant signe à l’ambassade que les agents qu’ils ont envoyé sur le terrain n’arrivent pas à bien organiser l’enrôlement. Donc ça se passe dans une bagaille totale. Des fois, ça bouscule, on ferme la porte, on commence à se bagarrer, après on continue. On envoie une liste, après une heure, deux heures, on envoie une autre liste. Donc, que l’ambassade nous aide à bien organiser l’enrôlement », souhaite Kémo Konia KOMARA.
Selon des informations, sur un seul site de recensement, seuls 190 sont pour la plupart enrôlés sur plus de 400 Guinéens.
Alhassane CONDÉ
Écrit par: Fatoumata Keita
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