Rentrée scolaire 24-25: le SLECG dépose une plateforme revendicative

5 septembre 2024 8

Le secrétaire général chargé de la communication du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a parlé ce mardi du contenu de la plateforme revendicative de cette structure. Elle a été déposée lundi dans plusieurs départements. Le SLECG dirigé par Aboubacar Soumah interpelle le gouvernement de la transition à prendre en compte la situation des enseignants pour éviter d’éventuelles perturbations des cours à l’ouverture des classes.

Le SLECG d’Aboubacar Soumah a déposé lundi, une plateforme revendicative au ministère du travail et de la fonction publique ainsi que dans les départements en charge de l’enseignement.

« Le premier point, c’est l’engagement des enseignants contractuels communaux non engagés à la fonction publique de Conakry à Yomou ; le paiement des mois d’arriérés conformément au protocole d’accord signé le 15 novembre 2023 entre le gouvernement, le patronat et le syndicat ; la révision du statut particulier pour l’enseignement préuniversitaire, de la formation professionnelle et technique ; l’uniformisation pour tout le personnel enseignant ainsi que le personnel encadrant et le dernier point consiste à la reprise de l’avancement en échelon en grade des enseignants bloqués depuis 2018 », a cité Mohamed Bangoura, secrétaire général chargé de la communication du SLECG.

Ces revendications sont déposées au lendemain de l’annonce de la date de l’ouverture des classes fixée au 25 septembre prochain par le MEPU-A.

« Pendant les vacances, les différentes plateformes syndicales ne peuvent pas avoir satisfaction autour de leurs revendications mais vous le savez aussi que dans un premier temps, une plateforme avait été déposée et que le gouvernement est resté muet. Donc, nous avons fait que réactualiser ce qui a été déposé en avril 2023 », a précisé ce syndicaliste.

Si ses revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement, la structure d’Aboubacar Soumah n’exclut pas d’appeler les enseignants au boycott des cours. Mohamed Bangoura

« L’âme la plus redoutable du syndicat c’est la grève mais nous ne voulons pas en arriver-là, c’est pourquoi nous demandons l’ouverture rapide d’un couloir de négociation pour éviter l’école de la République, de nouvelles perturbations des cours », a-t-il prévenu :

Le SLECG salue cependant l’engagement de certains enseignants contractuels à la fonction publique. Il invite les autorités actuelles à sauver le statut de l’enseignant guinéen qui selon lui, est le parent pauvre de la fonction publique.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Écrit par: redactionsoleilfm

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