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Un éboulement s’est produit dans la nuit de vendredi à ce samedi 26 juillet 2025, à Conakry, au quartier Nongo Bowal, dans la commune de Lambanyi. Il s’agit d’un ancien site d’exploitation de latérite qui a cédé. Le directeur communal de l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires de Ratoma invite les riverains à évacuer la zone afin d’éviter d’éventuels dégâts supplémentaires. Pas de perte en vies humaines, mais d’importants dégâts matériels ont été enregistrés.
Au quartier Nongo Bowal, des concessions construites sur les ruines d’un site d’exploitation de latérite se sont écroulées sous la pression des eaux diluviennes qui secouent la capitale guinéenne. Des roches éparpillées çà et là, plongeant les habitants dans la panique. Mabinty SOUMAH, une riveraine, témoigne.
« J’étais assise avec la fille qui habite à l’étage. Elle m’a dit qu’elle avait sommeil. Entre-temps, un jeune qui dormait dans la chambre d’à côté est arrivé. Pendant que je regardais la télé dans ma chambre, j’ai soudainement entendu un grand bruit dehors. Le mur s’est effondré, toute la maison a tremblé, et nous sommes tous sortis en courant. » a-t-elle expliqué.
Le coordinateur de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et des Catastrophes Humanitaires (ANGUCH) de Ratoma, évoque les causes qui pourraient être à l’origine de cet éboulement.
«Avant d’occuper ici, il devait faire un mur de soutènement pour empêcher ce genre d’éboulement. Parce que c’est une cuirasse latéritique qui est intercalée par des poches d’argile. Une fois que ces poches d’argile sont imbibées d’eau, automatiquement il y a des éboulements qui s’effectuent. Donc le risque est énorme.» a souligné Mamadou Oury Daddy DIALLO.
Pour éviter d’autres préjudices, Mamadou Oury Daddy DIALLO appelle les habitants de cette partie de Conakry à évacuer les lieux.
«Ce que je leur conseille pour le moment, au lieu d’être des victimes, c’est de libérer les zones en attendant qu’ils créent les conditions adéquates pour vivre ici en toute sécurité.» a-t-il exhorté.
Selon le coordinateur communal de l’ANGUCH de Ratoma, cette zone est traversée par un faisceau de failles. En cas de moindre mouvement, le terrain pourrait s’affaisser à nouveau.
Alhassane CONDÉ
Écrit par: Samuel Demba DUOLAMOU
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