Guinée Politique

Rencontre ONU et acteurs politiques : ce qu’il faut savoir de ce tête-à-tête

today8 novembre 2024 12

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La mission des Nations-Unies a reçu ce vendredi, des représentants des coalitions politiques au siège de l’institution, à Coléah, commune de Matam. Les acteurs politiques ont déposé un mémorandum contenant leurs préoccupations ; mais le principal débat a été sur le processus électoral.

 

La rencontre s’est tenue à huis clos. Elle a regroupé plusieurs coalitions politiques dont entre autres le RPG ARC-EN-CIEL, le FNDC POLITIQUE, la CPR. Dr Zoutomou Kpoghomou, représentant de l’ANAD à ce rendez-vous, s’est exprimé au sortir de la réunion :

« Nous avons dit à la délégation qu’il faut qu’il ait un climat de paix et de confiance en Guinée. Nous savons tous qu’on ne peut pas résoudre les problèmes en Guinée sans qu’il ait un cadre de dialogue mais alors un dialogue réel. Nous avons parlé du processus électoral. Nous avons fait un mémorandum, et dans le mémorandum nous avons consigné tous les aspects de la crise qui existe et effectivement donner aussi des pistes de solutions », a-t-il déclaré à la presse.

Ces émissaires de l’ONU sont à Conakry, sur invitation du gouvernement guinéen. Pour le représentant de la coalition dirigée par Cellou Dalein Diallo, rien ne les rassure que leurs observations seront prises en compte :

 

« Quand vous voyez nous sommes en novembre et nous parlons de décembre, c’est qu’ils ne peuvent rassurer, et ils n’ont pas pris l’engagement de le faire. Mais nous, nous leur avons dit que cette date a été adoptée par la seule volonté du CNRD », a ajouté cet acteur.

L’Union sacrée était représentée par son Coordinateur national:

 

« Nous avons rappelé à cette rencontre que nous n’avons pas mal de réserve depuis l’arrêt du dialogue avec le départ de l’ancien premier ministre Dr Bernard Goumou. L’arrivée du nouveau n’a pas fait l’occasion de continuation du dialogue », a déploré Dr Ibrahima Sory Diallo.

A date selon le président de ADC-BOC, tous les acteurs sont unanimes que le retour à l’ordre constitutionnel ne sera pas possible avant le 31 décembre 2024 :

 

« Mais qu’est-ce qu’on doit faire avant le 31 décembre 2024 ? C’est de mettre en place un comité de gestion de concertation dirigée par la communauté internationale », a-t-il souhaité.

Les cas des kidnappings et disparitions ont aussi été abordés à cette rencontre. Ces acteurs espèrent que les requêtes formulées seront remontées à qui de droits pour l’apaisement du climat social et politique.

 

Samuel Demba Duolamou pour http://soleilfmguinee.net

Écrit par: redactionsoleilfm

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