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Conflit entre forces de l’ordre et populations, voici la solution d’Abdoul Sacko

today23 août 2021 1

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Abdoul-Sacko

Professionnaliser les forces de l’ordre dans leurs interventions lors des différentes manifestations, c’est ce que recommande le président du conseil régional des organisations de la société civile de Conakry qui se dit inquiet de la façon dont les forces de l’ordre interviennent sur le terrain. Pour Abdoul Sacko,  joint par notre rédaction ce dimanche 22 août 2021, les autorités devraient initier un cadre de dialogue entre les populations et les services de sécurité.

Du constat de nombreux observateurs, les forces de l’ordre n’interviennent pas lors des manifestations sans que des citoyens n’en subissent les conséquences néfastes. Cette situation inquiète non seulement, mais frustre le président du conseil régional des organisations de la société civile de Conakry Abdoul Sacko.

«Nous constatons bien évidemment que de nos jours, pendant les manifestations politiques, sociales ou même des questions économiques, lorsque les forces de sécurité interviennent dans le maintien d’ordre, il y a toujours du chaos, toujours de la violence ou même des pertes en vies humaines et il ne faut pas rechercher la raison ailleurs. Quant à l’apropriation des efforts ménés sur les services de sécurité en matiere de reforme, si l’Etat n’anticipe pas surtout certains de ces aspects, cela donne déjà le signal d’une sorte de malaise dans le pays », explique-t-il.

C’est pour cela l’activiste de la société civile propose l’instauration d’un dialogue entre la population et les forces de l’ordre.

« Dans ce cas, les populations vont voir les forces de l’ordre comme si ce sont des ennemis qui viennent, et en même temps ces mêmes forces de l’ordre pour le maintien de l’ordre font comme s’ils se rendaient dans un champ de batail, voyez-vous ce que cela peut causer. Donc nous demandons vivement aux autorités d’organiser des journées portes ouvertes entre les populations et les services de sécurité. Pour que ces forces de l’ordre puissent venir échanger avec les populations pour savoir qui sont derrieres, quels sont les rôles et surtout comment est-ce qu’ils doivent intervenir et pour que les populations diminuent les grieffes qu’elles ont vis-à-vis des services de sécurité. Mais tant que cela n’est pas retabli, nous contuerons vers les situations regrettables », propose-t-il.

Pour rappel, lors de l’intervention des forces de l’ordre pendant  la manifestation à Foulata dans la préfecture de Siguiri, 08 femmes ont été blessées et admises à l’hôpital préfectoral.

FATOUMATA NIMAGA.

Écrit par: LINSAN

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