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Actualités Cultures

Jeannot Williams aux artistes : « Que cela soit clair,…

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L’ancien Directeur national des Arts de Guinée n’entend de la même oreille que ceux qui critiquent l’Etat pour son manque d’accompagnement en vers les hommes de culture. Jeannot Williams dit à qui veut l’entendre que le métier d’artiste est libéral et ceux qui l’exercent devraient se créer des options pour subvenir à leurs besoins dans les moments difficiles.

Les autorités sont souvent pointées d’un doigt pour leur négligence face à la détresse de certains artistes. Des questions de prise en charge sanitaire, de voyage ou autres projets liés aux hommes de culture, font penser que l’Etat a l’obligation d’assurer tout. L’ex Directeur national de la Culture recadre le débat : « Quand vous êtes dans le privé, vous travaillez pour vous-même. C’est vous qui élaborez vos contrats, c’est vous qui discutiez de vos cachets, c’est vous qui savez comment voyager. Il fait bien que cela soit clair. Mais on a toujours l’impression que l’Etat doit forcement accompagner à 100% les artistes », a précisé Jeannot Williams

L’ancien sociétaire de l’orchestre Sofa Camayenne se dit conscient des conditions de vie que traversent des artistes guinéens. Jeannot Williams estime qu’un Etat n’a pas que des artistes à gérer : « Moi, je conseille aux artistes de s’organiser et de pouvoir faire l’épargne. Aux plus jeunes, de souscrire à une assurance maladie. Quand vous souscrivez à une assurance maladie pour une année, vous ne payez plus de 20 millions. Et dès fois, vous êtes sauvés pour des maladies et même des évacuations sanitaires. C’est ce que je puis dire. Maintenant l’Etat continuera à jouer son rôle régalien  d’accompagner de toutes les structures du pays », a-t-il conseillé.

« Etre artiste n’est pas donné à tout le monde, le faire avec conscience rend toujours fier », a souligné l’ancien journaliste de la RTG.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

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Jeannot Williams aux artistes : « Que cela soit clair,… »

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L’ancien Directeur national des Arts de Guinée n’entend de la même oreille que ceux qui critiquent l’Etat pour son manque d’accompagnement en vers les hommes de culture. Jeannot Williams dit à qui veut l’entendre que le métier d’artiste est libéral et ceux qui l’exercent devraient se créer des options pour subvenir à leurs besoins dans les moments difficiles.

Les autorités sont souvent pointées d’un doigt pour leur négligence face à la détresse de certains artistes. Des questions de prise en charge sanitaire, de voyage ou autres projets liés aux hommes de culture, font penser que l’Etat a l’obligation d’assurer tout. L’ex Directeur national de la Culture recadre le débat : « Quand vous êtes dans le privé, vous travaillez pour vous-même. C’est vous qui élaborez vos contrats, c’est vous qui discutiez de vos cachets, c’est vous qui savez comment voyager. Il fait bien que cela soit clair. Mais on a toujours l’impression que l’Etat doit forcement accompagner à 100% les artistes », a précisé Jeannot Williams

L’ancien sociétaire de l’orchestre Sofa Camayenne se dit conscient des conditions de vie que traversent des artistes guinéens. Jeannot Williams estime qu’un Etat n’a pas que des artistes à gérer : « Moi, je conseille aux artistes de s’organiser et de pouvoir faire l’épargne. Aux plus jeunes, de souscrire à une assurance maladie. Quand vous souscrivez à une assurance maladie pour une année, vous ne payez plus de 20 millions. Et dès fois, vous êtes sauvés pour des maladies et même des évacuations sanitaires. C’est ce que je puis dire. Maintenant l’Etat continuera à jouer son rôle régalien  d’accompagner de toutes les structures du pays », a-t-il conseillé.

« Etre artiste n’est pas donné à tout le monde, le faire avec conscience rend toujours fier », a souligné l’ancien journaliste de la RTG.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Actualités Cultures

Mort de Blandine du groupe Zawagui : « Il ya plus de 10 ans qu’elle était malade », révèle un membre de sa famille

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Triste nouvelle pour la culture guinéenne. Blandine Komassa Guilavogui, membre du groupe les Zawagui, considérée comme l’une des plus belles voix en Guinée, a été retrouvée morte au matin de ce lundi 17 avril à son domicile à la cité ENCO5.

Nous sommes dans la famille mortuaire de Blandine Komassa Guilavogui membre du groupe les Zawagui. Pour la circonstance, un membre de la famille explique comment cette icône a trouvé la mort : «  La mort de Blandine est une grande perte pour nous mais on y peut rien c’est la volonté de Dieu. Elle s’est toujours plaint de son pied, qui remontait jusqu’au niveau de son corps. Selon ceux qui étaient là, à la veille de sa mort, elle est sortie se promener à sa rentrée, elle a demandé la mangue et c’est ce qui fut fait pour elle. Puis elle est rentrée se coucher et la nuit elle a rendu l’âme », a expliqué Robert Guilavogui.

Selon notre interlocuteur, Blandine était un élément clé du groupe les Zawagui. Et il est temps de venir en aide aux autres membres du groupe avant qu’il ne soit tard : « Elle reste du groupe demeure encore, le groupe a besoin de l’aide de tous sur tout particulièrement de l’Etat » lance-t-il. 

François Guilavogui alias François 1er est l’oncle de la défunte, en même temps un des managers du groupe. Il a laissé entendre, qu’il y a plusieurs années que Blandine était malade sans aucune assistance des autorités. «  On a monté le projet, on a déposé dans différents ministères, on nous dit toujours patientez et aujourd’hui elle est partie. Il ya plus de 10 ans qu’elle était malade », a-t-il dénoncé

Blandine Komassa Guilavogui laisse, deux enfants dont une fille et un groupe démembré. Pour l’heure, aucune communication n’est faite pour les funérailles.

Moussa Naby Camara pour soleilfmguinee.net

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Attention : Ne bradez  pas les symboles de la République avec le Branding !

Razakou Moussa

Une transition, c’est une période d’exception. Voilà pourquoi certaines choses peuvent être admises, tolérées et si on accepte, elle peut, la transition bien évidemment apporter de grands changements dans la vie d’une nation. Mais tant que ces changements ne risquent pas de heurter ou de renverser les fondamentaux même de la République.

Le Branding en soit n’est pas une mauvaise chose. C’est un domaine du marketing qui consiste à vendre l’image de marque d’une entité. Et donc une telle idée avec le Nimba, la déesse adulée, symbole de l’abondance et de bon augure ne peut être que salutaire. Donner une identité visuelle visant à présenter la nation comme « source » de grands débuts pour l’Afrique de l’Ouest.

Ce nouveau logotype national qui contribuera à accélérer les investissements étrangers est une idée qui réjouit et qui fait peur à la fois. Surtout après cette annonce du ministre chéri des médias sur l’uniformisation des sceaux. On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Notre transition 2.0 est pleine de surprises.

Ça me rappelle un peu un pays de l’Afrique qui avait aussi de grands rêves de développement. La République Démocratique du Congo-RDC qui changea de nom pour reprendre son ancien nom Zaïre.

Nzedi ou Zaïre qui signifie « la rivière qui engloutit toutes les autres rivières ». Comme le Nimba, cette grande rivière qui bornait le pays des grands royaumes d’Afrique n’a pas fait de miracle.

Joseph Désiré Mobutu entre 1971 et 1997 avec sa grande campagne de recours à l’authenticité après son coup d’Etat de 1965 décide d’apporter un changement qui a des impacts sur les patronymes et les toponymes, sur l’habillement, la culture en général et la zaïrianisation de l’économie qui ensuite donne des résultats désastreux.

Les faits sont têtus et l’histoire aime la répétition. L’égo de cet homme qui ne voulait coûte que coûte marqué la différence entre les deux Congo poussa le pays dans le gouffre.

Vous me direz peut être que la comparaison est trop grande. Mais on part toujours de quelque chose.

Incorporé le nimba dans le nom du pays pour créer un nouveau logotype inclusif qui utilise une police conviviale ne va pas faire de la Guinée une autre Guinée que la République de Guinée. Celle qui a eu son indépendance le 02 octobre 1958.

Je suis désolée, il n’a jamais été question d’une Guinée-Conakry, ça toujours été la République de Guinée dont le premier président fut Ahmed Sékou Touré.

Et puis au lieu de planter le Nimba dans le nom de la Guinée, ne serait il pas mieux de penser à l’inscrire avant dans le patrimoine culturel national ?

C’était juste une suggestion. Bon début de weekend en passant !

LA FLECHETTE par Fatoumata Harouna

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Culture : la 3ème édition du  Festival des Arts de la Forêt (FAF) se tiendra du 02 au 05 février 2023  à N’zérékoré

Razakou Moussa

Les organisateurs  du Festival des Arts de la Forêt (FAF) étaient devant les hommes de médias ce mercredi à la Maison de presse sise à la Minière. Cette  3ème édition se tiendra du 02 au 05 février 2023  à N’zérékoré, capitale de région forestière et sera placée sous le thème “Entreprenariat, vecteur d’autonomie pour la jeunesse”.

Devant les hommes de médias, les organisateurs du Festival des Arts de la Forêt ont annoncé les couleurs de cet évènement.

« Alice étant un ressortissant de la région, il a voulu apporter sa contribution en mettant en place ce festival. Quand on parle de ce festival, nous pensons d’abord à la culture traditionnelle. Vous constatez qu’à l’arrivée, on était avec un groupe de la forêt», a déclaré Alseny Prince Sylla, le président dudit Festival.

Poursuivant, il est revenu sur les activités qui seront menées durant le Festival. « D’abord nous allons organiser une cérémonie d’ouverture qui va beaucoup plus se concentrer sur la présentation des pas de danses traditionnelles de la forêt  qui ont tendance à disparaitre. Nous allons mettre ensemble la valeur culturelle de la forêt d’abord avant les autres », rappelle-t-il.

Au delà de l’aspect culturel, le Festival des Arts de la Forêt s’invite dans le social soutient Alice Doré, qui en est le commissaire général. « Pour nous, le plus important c’est l’aspect qui nous tient à cœur. C’est le volet social. Si vous remarquez l’édition passée, nous avons construit des latrines à Kabiyéta la région qui reçoit plus de 1000 pèlerins chrétiens venus des  autres  pays de la région », souligne ce responsable.

Cette 3ème édition connaitra la participation des groupes de danses venus de la capitale Conakry.  Ils mettront en exergue leurs  expériences.

Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net

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Construction d’un palais de la culture: réactions croisées des citoyens de Conakry

Razakou Moussa

Alpha Soumah, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat et les membres de son cabinet étaient ce lundi 10 janvier 2023 à Sonfonia dans la commune de Ratoma pour identifier le site devant abriter le palais de la culture de République de Guinée. Depuis, les commentaires vont bon train dans la capitale Conakry. La plupart  des citoyens interrogés ce mardi par  la rédaction de Soleil FM se sont prononcés.

« J’apprécie cette nouvelle. Parce que, c’est une bonne initiative. Vu que nous sommes en manque de certaines infrastructures. Et si on arrive à mettre en place, ça pourra nous permettre de réduire certaines dépenses. Parce que tout se fait avec les privés.  Donc,  je crois que si le gouvernement dispose de cela, ça peut aller», estime Gérôme KOIVOGUI.

A Ibrahima Kalil Keïta, un autre citoyen de renchérir.  « A mon avis, c’est un bon projet s’il aboutit. Parce que nous voyons souvent en Guinée des projets annoncés, mais ne prennent pas vie après. Un projet qui ne prend pas vie, c’est n’est plus un projet. Nous devons faire en sorte que le projet prenne vie. Ça sera favorable pour tous. Un pays comme la Guinée sans palais de culture, c’est une honte. S’il aboutit ça sera favorable à  tous et surtout pour la culture ».

Pascal KAMANO a aussi commenté cette actualité qui défraie la chronique en Guinée. « Ma lecture, c’est de dire que c’est une belle unitive pour la jeunesse guinéenne. Lorsque le ministre de la Culture se donne pour  vocation première de contribuer à l’épanouissement de la jeunesse guinéenne. C’est une initiative à  saluer. Je dirai que c’est une idée à accompagner. Une fois ce palais construit, cela permettra à la jeunesse de se retrouver et de se donner les mains».

Mamadou Dian Diallo pour Soleilfmguinee.net   

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Littérature: Tierno Monénembo rafle le prix ‘‘ Baobab’’ du roman 2022

Razakou Moussa

L’écrivain guinéen Tierno Saïdou Diallo connu sous le nom Tierno Monénembo a reçu le prix ‘’Baobab’’ du roman 2022 ce lundi 26 décembre  au Canada. C’est son dernier écrit intitulé ‘’Saharienne indigo’’  édité en 2022 qui lui a valu ce prix. L’initiative est de l’Académie des Baobabs qui a pour but de récompenser les acteurs littéraires de l’Afrique et de la diaspora en mettant l’accent sur les valeurs littéraires africaines et la promotion de l’échange culturel des œuvres du continent noir. Ce roman construit et écrit de façon imagée, exhume un épisode terrible de la dictature de Sékou Touré, l’existence du camp Boiro où périt une bonne partie de la jeunesse et de l’intelligentsia du pays.

Le lauréat du prix Renaudot 2008 se dit surpris mais ne cache pas sa joie. «  Mon éditeur vient de me l’apprendre. Je l’accueille avec plaisir et modestie ». Le récipiendaire poursuit en ces termes.

 « Les crachats au visage, les coups de pied au cul et les mesquineries de toute sorte y sont plus courants que les récompenses. Quand les félicitations arrivent, on ne crache pas dessus.  Remporter un prix littéraire signifie que ce que vous faites n’est pas complètement inutile et qu’il y a des gens à l’autre bout du monde qui vous suivent et qui souhaitent que vous continuiez à noircir des pages. C’est exaltant », a-t-il lancé chez nos confrères de mosaïqueguinee.com.

Le Prix Baobab se fait sur 3 continents (Afrique, Europe, Amérique) avec une collection de 27 romans de 16 maisons d’édition et la participation de 17 pays africains.   

La  première édition de la cérémonie de remise du Prix Baobab a eu lieu le 15 novembre 2021 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Mamadou Dian Diallo pour Soleilfmguinee.net

Actualités Cultures

Culture: Kefing Doussou Kouyaté annonce les couleurs de son 3eme album intitulé ‘‘Haut niveau’’

Razakou Moussa

L’artiste Kefing Doussou Kouyaté a animé une conférence ce mercredi à  la Maison de la Presse  sise à la Minière, dans la commune de Dixinn. Les débats ont tourné au tour de la sortie de son troisième Album prévue ce 25 décembre 2022 à Conakry.

 « Haut Niveau, c’est de la qualité. Il y a  tout dedans : réconciliation, conseils et amour. Tout ce que je peux dire aux fans, c’est d’acheter les tickets et venir en grand nombre », explique Kéfing Doussou Kouyaté.

Le manager de l’artiste  explique les raisons du retard de cet événement tant  attendu par les fans. « Depuis 2021, elle devait sortir son album. Mais malheureusement, elle n’a pas pu. Moi je peux dire que c’est la volonté de Dieu. Et cet album a été encore reporté pour une deuxième fois, je pense que les fans l’attendent impatiemment », affirme Sékou Baron Condé.

Poursuivant, ce manager  livre la particularité de son artiste sur scène. «  Doussou peut chanter pendant deux ou trois heures sur scène sans qu’elle n’ait la voix prise et deuxième particularité,  elle ne se fatigue pas sur scène ».

Kefing Doussou Kouyaté dit avoir gardé plusieurs surprises pour cette dédicace .L’artiste promet un spectacle  de haut niveau pour le public qui sera  présent. 

Kannie Diallo pour Soleilfmguinée.net

Actualités Cultures

Cité-Camayenne Sékou Bembeya parmi les habitants qui doivent déguerpir

Razakou Moussa

Assis dans la cour de la Payotte avec un regard frustré, Sékou Bembeya Diabaté, chef d’orchestre du groupe légendaire Bembeya Jazz national fait partie de ceux qui doivent libérer la cité Camayenne. Selon lui, le délai qui leur a été donné n’est pas suffisant.  

« C’est dans la soirée du mercredi qu’ils sont venus mettre des croix sur les maisons. Préalablement, on n’a reçu aucun papier. Et quand je leur ai demandé, ils m’ont dit qu’on devrait libérer dans dix jours. J’ai failli faire une crise. Mais Dieu m’a sauvé », raconte l’artiste au cours d’un entretien qu’il a accordé à notre rédaction.  

Aux dire du chef d’orchestre du groupe légendaire Bembeya Jazz national, c’est le président Ahmed Sékou Touré qui les avait logés depuis 1975 et ils leur avaient promis plus.  

« C’est le président Sékou Touré qui nous a logés ici. Moi, qui étais  logé ici. C’est en 1975 que je suis venu ici. En 1985, il a appelé notre chef orchestre M. Diaouné par rapport à la conférence de l’OUA qui devait se tenir en Guinée en 1985. Après la conférence de l’OUA, il allait faire une surprise pour rester exemplaire en Afrique. Mais malheur pour nous, le président a rendu l’âme avant 1985», se rappelle l’homme.

Sékou Bembeya fait un appel au président Mamadi Doumbouya et lui demande de faire face à leurs problèmes avant qu’il  ne soit tard.

«Je demande au président Mamadi Doumbouya de ne pas écouter tout le monde. Je représente tout le monde : l’orchestre Kèlètigui, l’orchestre Balla,  l’orchestre Horoya Bande, l’orchestre, tous les l’orchestres nationaux et d’autres artistes. Je prie de nous aider, de ne pas nous laisser plonger dans le malheur impensable», déclare l’homme de culture.

Sékou Diabaté  affirme également que le Bembeya est et restera toujours vivant.

Moussa Naby Camara pour Soleilfmguinee.net

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Conakry: le ministre Alpha Soumah lance la 19e édition du FENAC

Razakou Moussa

Le  ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a procédé ce jeudi 08 décembre au lancement de la 19e édition du Festival national des Arts et de la Culture (FENAC) dans la commune de Matam. Les six communes de Conakry et les 33 préfectures du pays vont à nouveau accueillir la Quinzaine des Arts et de la Culture.

Ismael Condé, le maire de la commune de Matam a pris part à la cérémonie. «C’est toujours un moment de joie, quand nous lançons la Quinzaine des arts. Si aujourd’hui, les nouvelles autorités  de la transition  ont perpétué cette tradition, nous ne pouvons que les remercier surtout que ce lancement soit fait dans cette grande commune de culture. C’est un moment pour moi de remercier le chef d’Etat  qui a bien voulu accepter d’accompagner cette initiative du ministre de la Culture».

Le ministre a précisé que toutes les commissions sont déjà  à l’intérieur du pays. Il a ensuite demandé l’adhésion de tout le monde afin de donner un éclat particular à cet événement. «Toutes les commissions sont actives. Ceux qui doivent aller à l’interieur sont déjà sur place. Parce que les concours commencent dans les chefs lieux des quatre regions naturelles. Ce que nous nous souhaitons: tout le monde doit se donner la main pour donner l’exemple à la Guinée entière que nous voulons être unis  et que nous serons unis à travers l’art , la culture pour le bonheur de tous les Guinéens», declareAlpha Soumah.

Maria Monika Argentine, stagiaire de la troupe ‘‘Les ballets de Matam”, affirme que  ce festival  lui  a permis de découvrir l’idendité culturelle de la Guinée. «C’est une opportunité pour civiliser les cadres culturels et artistiques et une condition de la situation artistique. Il faut dire que c’est ce qui m’a amenée ici en Guinée, la chance que la Guinée a d’être représentée artistiquement toutes les différentes ethnies».  

Hadja Mamady Camara pour Soleilfmguinee.net