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Soleil FM : Guinée Economie

Toute l’actualité sur l’Economie en Guinée

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Oh, que nos ministres sont épatants !

Razakou Moussa

C’est officiel !

Aucune chance de s’ennuyer dans ce pays. Cependant, ont à toutes les raisons du monde de se mettre en  colère.

Décidément, ces ministres du gouvernement Goumou ne cesseront jamais de nous surprendre.

Mieux, ils trouvent toujours la réponse ailleurs.

Après la thèse du surpeuplement soutenue par notre belle et très chère ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime, c’était au tour du patron du département en charge de l’Agriculture et de l’Elevage de nous faire savoir que si l’alvéole d’œuf est aujourd’hui vendu jusqu’à 60.000 GNF sur le marché, c’est la faute à la Russie qui a envahi l’Ukraine.

Le mais serait manquant sur le marché guinéen, parce qu’il y a la guerre en Ukraine !

Le mais qu’on peut très bien travailler chez nous. Qu’on sème même dans notre propre concession. La question des engrais n’est peut-être jamais  loin. Les Guinéens sont conscients que c’est bien une situation que la transition a hérité des anciens régimes, ce défi d’abord de l’autosuffisance alimentaire des hommes. Mais n’empêche qu’après plus d’une année d’exercice qu’on n’accuse plus les prédécesseurs pour cela.

D’ailleurs, l’exécution rapide des travaux de construction des différentes voiries depuis le 05 septembre en font foi.

Mais ce n’est pas tout, le ministre n’a pas non plus de réponse magique à la prolifération des chiens errants à Conakry. Je suis désolée, l’abatage n’est pas forcement une alternative. En fait, c’est juste dommage que même dans ce domaine, la Guinée ne réponde pas aux normes internationales.

On passe !

J’imagine que le ministre vendeur de bois mort va lui nous proposer mieux que la communication éolienne !

La fléchette de Fatoumata Harouna

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Pénurie du poisson sur le marché guinéen: la ministre de la pêche tente de convaincre le CNT

Razakou Moussa

La Ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime était ce mercredi 29 mars 2023 devant le Conseil National de la Transition. Pendant deux heures d’horloge à l’hémicycle, Charlotte Daffé a tenté de convaincre l’institution parlementaire sur la pénurie de poissons sur le marché guinéen. Elle s’est aussi exprimée sur bien d’autres sujets brûlants de son département.

C’est un nouvel exercice qui commence pour les ministres du gouvernement Goumou. La première personne à ouvrir le bal est la Ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime.  Devant le CNT, Charlotte Daffé fait l’état des lieux depuis sa prise de fonction : « Ce que nous avons constaté, c’était une insuffisance de cadres à l’intérieur du pays, une insuffisance d’infrastructures, une insuffisance d’une usine de conservation. Des ports et débarcadères mal aménagés. Sur 235 débarcadères recensés, il n’y en a que  12 qui fonctionnent. Il y avait également un système de défaillance au sein des débarcadères », a-t-elle dénoncé.

Parmi ces défis, s’ajoute la problématique du manque de poissons sur le marché. Charlotte Daffé consciente de cet état de fait, donne les raisons : « Aujourd’hui, l’augmentation de la démographie fait que les espèces se font de plus en rare. Les espèces se font rares, le réchauffement climatique fait que nos poissons sont en train de  migrer vers les zones peu froides, il y a aussi l’éloignement des zones de pêche. Mais ce qu’il faut savoir c’est que les pêcheurs artisanaux n’ont pas d’accompagnement. Donc c’est une activité qui est menée essentiellement par le privé », s’est défendue la Ministre.   

Selon la Ministre, son département est en train de mettre en place des mécanismes fiables et viables pour pouvoir satisfaire le besoin de la population : « Par exemple, sur 74 navires qui ont pêché en 2022, 10 n’appartiennent pas à la Guinée. Sinon, les navires guinéens déversent 100% de leur capture sur le territoire contre 60% des navires étrangers sur le marché local. Ce qui n’était pas le cas avant », a-t-elle martelé.

Le marché local est approvisionné par la pêche artisanale et industrielle alors que la Guinée ne dispose pas de navires contrairement aux pays de la sous-région, a fait remarquer Charlotte Daffé.

Samuel Demba Duolamou

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Top départ pour la construction des raffineries en Guinée : la SMB va bientôt ouvrir le bal

Razakou Moussa

Le 1er novembre 2023, la Société Minière de Boké (SMB) va procéder à la pose de la première pierre de la construction de raffineries en Guinée.  L’annonce a été faite ce mardi  par le Directeur Général de ladite société lors d’une rencontre avec la SMB, ALTEO la société en charge de réaliser le projet et le  Ministre des Mines et de la Géologie. Dans  une interview accordée à notre rédaction, Mamoudou Condé, acteur minier est pessimiste. Il demande même à l’Etat de réactualiser les études de faisabilité.

Bientôt le top départ sera donné pour la construction de raffineries en Guinée. Et c’est la Société Minière de Boké qui va ouvrir le bal. Dans quelques mois, la SMB va concrétiser le projet de construction de sa raffinerie d’Alumine.

«  Je pense que c’est une annonce, c’est une affirmation et entant qu’acteur de la société civile je ne le crois pas du tout, parce que les entreprises minières qui ont pris des engagements dans leurs conventions de constructions de raffineries  de créer un chronogramme de ces  raffineries sur le territoire. Vous voyez combien de fois le gouvernement revient sur cet appel-là notamment le président de la transition » rappelle Mamadou Condé, acteur minier.

La pression du  Président de la transition  sur le Ministère des Mines et de la Géologie en est pour quelque chose, a martelé Mamoudou Condé. « On dit que la pose de la première pierre va prendre combien de temps ? Personne ne le sait. Il y a beaucoup de premières pierres qui ont été posées quand même en Guinée  dans le cadre du développement des infrastructures. Il faut qu’on soit clairs vis-à-vis du peuple. Je vois qu’il y a une pression sur le ministère des Mines et de la Géologie » a-t-il martelé.

Pour la concrétisation de la construction de raffineries en Guinée, Mamoudou Condé  invite l’Etat à revoir les études de faisabilité. «Nous,   nous ne sommes pas des ignorants. Nous connaissons c’est quoi une raffinerie on ne peut pas nous annoncer la construction d’une raffinerie. Donc il faut actualiser les études de faisabilité, il faut réactualiser les études d’impacts environnemental et social » conseille M. Condé.  

La construction d’une raffinerie peut prendre plusieurs années, et les autorités de la transition vont vite en besogne, conclut en substance, cet activiste des ressources naturelles.

Amara Simba Sylla pour soelilfmguinee.net

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Construction des raffineries d’Alumine : « C’est bénéfique pour la Guinée », (Mohamed Lamine Sidibé)

Razakou Moussa

Lors du dernier conseil des ministres, le Président de la Transition a déploré qu’aucune action concrète ne soit visible  dans la construction des raffineries d’Aluminium  par   certaines entreprises minières. Mamadi Doumbouya a instruit le ministre des Mines et de la Géologie, à faire le point de la situation. Une sortie saluée par Mohamed Lamine Sidibé, spécialiste des questions d’industries extractives.

GAC, SMB, TBEA, SBG, SPIC, KIMBO et CDM-CHINE sont entre autres,  les industries sommées  une unième fois par le président de la transition de construire de raffineries d’Alumine en Guinée. Une sortie de Mamadi Doumbouya appréciée par Mohamed Lamine Sidibé, spécialiste des questions d’industries extractives.

« Pour dire vrai, je partage entièrement l’idée du président de la transition. Parce que voyez-vous l’exportation brute de la bauxite ce que, que beaucoup de part de la valeur ajouté échappe à la Guinée. Donc, il va falloir qu’on tape du point sur table pour pousser ces entreprises à construire ces raffineries », soutient le spécialiste.

Ce retard de construction des raffineries est dû au manque d’électricité suffisante dans le pays, rajoute notre interlocuteur.

«Je pense qu’il y a un problème de coût, c’est-à-dire la transformation de la bauxite ne peut se faire sans une capacité énergétique adéquate. Il est claire que la Guinée ne dispose pas en matière d’énergie », rappelle-t-il.   

L’exploitation brute des matières premières n’est pas bénéfique pour la Guinée indique, Mohamed Lamine Sidibé.

« Le prix de la matière brute sur les marchés mondiaux est volatile. La volatilité veut dire que le prix n’est pas stable et c’est pas nous qui fixons le prix et nous ne contrôlons pas le prix. Donc dès que le prix de l’aluminium  chute sur les marchés mondiaux, notre économie récent automatiquement le contrecoup de cela ».

Pendant ce conseil des ministres,  le Chef de l’Etat, a instruit le ministre des Mines et de la Géologie, de faire le point de la situation avec les sociétés concernées, puis de soumettre à son appréciation, dans la quinzaine, leur projet commun ou individuel de raffinerie conformément aux clauses de leur convention. 

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net

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Conakry : la Cité administrative de Koloma sera bâtie sur superficie de 7,9 hectares.

Razakou Moussa

Le premier ministre de la transition a procédé ce lundi à la pose de la première de la construction de la Cité administrative de Koloma, dans la commune de Ratoma. Cette cité moderne  sera bâtie sur une superficie de 7,9 hectares avec une durée d’exécution de 24 mois. Elle permettra de désengorger le centre-ville Kaloum. La cérémonie a connu la présence des membres du  gouvernement.

12 bâtiments R+7 pour 2500 bureaux, un auditorium, un pavillon héritage, deux parkings de 1250 places et une salle de théâtre à ciel ouvert. C’est la maquette de la prochaine Cité administrative de Koloma. M’Mah Maimou Barr,  la directrice de la Société Nationale d’Aménagement et de Promotion Immobilière SONAPI souligne son importance.

« La Cité administrative de Koloma a un quintuple objectif : facilité la vie des usagers et les opérateurs économiques, simplifier la vie de tout le personnel au service de l’Etat en offrant des conditions  de travail moderne et adapté, bonifier et maximiser les ressources publiques en faisant des économies considérables sur les charges locatives et lutter contre la fraude et la corruption. Cette Cité administrative de Koloma est une superficie de 7, 9 hectares ».

Le premier ministre est revenu sur la portée de ce projet. Docteur Bernard Goumou.  « Nous avons le privilège historique de procéder pour de vrai, au nom du président de la transition à la pose de la première pierre. Ce projet structurant est avant tout un projet de développement qui va occuper une place prépondérante dans le paysage architectural et urbanistique de  de Conakry »,soutient le chef du gouvernement.

La durée d’exécution des travaux est de 2ans. L’entreprise en charge du projet promet de respecter ce délai. Oumar Ahmed est le directeur Général de l’entreprise Arabien Construction Co. D’Afrique.

« Nous mettons à votre disposition toute notre expertise et notre compétence en service à ce projet afin de le mener dans les délais impartis dans les normes internationales », a-t-il rassuré.

Selon les autorités  de la transition cette nouvelle Cité administrative, est le premier plus grand bâtiment jamais réalisé en Guinée. Elle transformera de façon qualitative et durable les infrastructures de services publics de l’Etat.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net.

Conakry : la Cité administrative de Koloma sera bâtie sur superficie de 7,9 hectares

Le premier ministre de la transition a procédé ce lundi à la pose de la première de la construction de la Cité administrative de Koloma, dans la commune de Ratoma. Cette cité moderne  sera bâtie sur une superficie de 7,9 hectares avec une durée d’exécution de 24 mois. Elle permettra de désengorger le centre-ville Kaloum. La cérémonie a connu la présence des membres du  gouvernement.

12 bâtiments R+7 pour 2500 bureaux, un auditorium, un pavillon héritage, deux parkings de 1250 places et une salle de théâtre à ciel ouvert. C’est la maquette de la prochaine Cité administrative de Koloma. M’Mah Maimou Barr,  la directrice de la Société Nationale d’Aménagement et de Promotion Immobilière SONAPI souligne son importance.

« La Cité administrative de Koloma a un quintuple objectif : facilité la vie des usagers et les opérateurs économiques, simplifier la vie de tout le personnel au service de l’Etat en offrant des conditions  de travail moderne et adapté, bonifier et maximiser les ressources publiques en faisant des économies considérables sur les charges locatives et lutter contre la fraude et la corruption. Cette Cité administrative de Koloma est une superficie de 7, 9 hectares ».

Le premier ministre est revenu sur la portée de ce projet. Docteur Bernard Goumou.  « Nous avons le privilège historique de procéder pour de vrai, au nom du président de la transition à la pose de la première pierre. Ce projet structurant est avant tout un projet de développement qui va occuper une place prépondérante dans le paysage architectural et urbanistique de  de Conakry »,soutient le chef du gouvernement.

La durée d’exécution des travaux est de 2ans. L’entreprise en charge du projet promet de respecter ce délai. Oumar Ahmed est le directeur Général de l’entreprise Arabien Construction Co. D’Afrique.

« Nous mettons à votre disposition toute notre expertise et notre compétence en service à ce projet afin de le mener dans les délais impartis dans les normes internationales », a-t-il rassuré.

Selon les autorités  de la transition cette nouvelle Cité administrative, est le premier plus grand bâtiment jamais réalisé en Guinée. Elle transformera de façon qualitative et durable les infrastructures de services publics de l’Etat.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net.

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« La Zone de libre-échange continentale africaine est en phase d’expérimentation », Kaba Diané économiste

Razakou Moussa

Mis en place depuis 2018, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), peine à être effective. Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction ce lundi, Kaba Diané économiste est revenu sur les avantages liés à la ZLECAF avant d’évoquer  les défis qui attendent  l’Afrique pour sa concrétisation.  

La mise en oeuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), permettra de booster les économies des pays  du continent. Kaba Diané, économiste rappelle qu’elle est en phase d’expétimentation. Il revient sur  ses avantages pour les Etats africains.

« On veut faire une intégration globale entre les pays africains. Dans cette intégration globale, cette phase expérimentale y a huit pays actuellement dedans : Cameroun,  le Ghana, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie,….. C’est en expérimentation surtout pour voir si on  peut libéraliser tout le commerce entre ces Etats-là afin qu’en fin qu’on puisse intégrer l’Afrique toute entière. Ça concerne un certains nombre de produits dont le maïs, le blé pour un premier temps », décline Kaba Diané.

Beaucoup de facteurs bloquent la concrétisation de la ZLECAF. M. Kaba Diané énumère quelques-uns. « Les facteurs de blocage en Afrique y en a énormément. Le premier facteur de blocage est la disparité entre les Etats. Quand tu veux mettre ensemble un certain nombre de pays, ils libéralisent vraiment entre ces pays qui n’ont pas les mêmes poids économiques, ça déséquilibre complètement les économies. Y a l’aspect politique aussi, nos Etats sont un peu jeunes en terme d’indépendance. Il nous faut beaucoup de maturité politique pour instaurer la stabilité politique », explique ce spécialiste.

Malgré ses énormes richesses agricoles, la Guinée ne figure pas  sur la liste des pays en phase d’expétimentation de la ZLECAF,  Kaba Diané donne les raisons.

« Pour que la Guinée participe, c’est les négociations politiques, nos dirigeants vont avoir ça comme objectif et ils vont élaborer leur schéma d’intégration. C’est ce à quoi tu es bon par rapport à moi. C’est ce qu’on appelle avantage comparatif. Donc, on ne peut pas aller dans une zone de libre échange sans identifier son avantage comparatif», précise l’économiste.

La Zone de libre-échange continentale africaine est le projet phare de l’agenda 2063 de l’Union africaine. Sa rentrée en vigueur contraindra les Etats membres à supprimer les droits de douane de 90 % des marchandises. Elle  permettra aussi  un libre accès aux produits de base, biens et services en Afrique. 

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net

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CRIEF: Dr Kassory Fofana et Mohamed Diané pourraient bénéficier d’une liberté avant fin février

Razakou Moussa

La chambre de contrôle de l’instruction de la Cour de répression des Infractions économiques et Financières a confirmé l’ordonnance de mise en liberté de l’ancien ministre  de la Défense nationale en ramenant la caution à 2 milliards 500 millions de francs guinéens. La décision de cette chambre de la CRIEF est appréciée à sa juste valeur par l’avocat de Dr Mohamed Diané. Maitre Sidiki Bérété affirme que dans les prochains mois ses clients sortiront de la maison Centrale.

 « Nous pouvons dire que c’est une décision salutaire. Mieux vaut tard que jamais. La procédure est qu’on avait orienté en flagrant délit le 06 avril 2022. Après huit mois d’enquête sans jugement, il va de soit compte de son état de santé qu’on lui accorde une liberté » s’est réjoui Maitre Sidiki Bérété l’un de ses avocats.

Le procureur spécial près la CRIEF va se pourvoir en cassation à la Cour Suprême. L’homme en robe noire parle de cette autre étape de la procédure. « La procédure cette fois-ci on va les bousculer. Ça ne prendra pas du temps parce que, c’est sur l’appel de monsieur le Procureur. Même le procureur est toujours dans son rôle et on n’a l’espoir dans sous peu, la Cour Suprême va nous départager » a-t-il apporté.

Confiant de la libération de son client, Maitre Sidiki Bérété apporte les précisions sur la durée  d’une détention préventive. «D’abord, la détention préventive, c’est quatre mois renouvelables une fois. Ils ont été mis sous mandat de dépôt le 06 avril. Exceptionnellement en matière de détournement de deniers publics, ça ne peut pas dépasser 12 mois. Donc dans l’un ou dans l’autre, s’ils ne se laissent  pas influencer  par la transition, je crois courant janvier tard, fin février ils seront libérés » martèle-t-il.  

Le 16 décembre dernier, Dr Mohamed Diané avait bénéficié devant la deuxième chambre de l’instruction de la CRIEF d’une liberté provisoire avec le paiement de 5 milliards de caution. Une somme ramené à 2 milliards 500 millions de francs guinéens par la chambre de contrôle de l’instruction de ladite juridiction.

Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net

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Conakry: Dr Bernard Goumou préside la deuxième édition du Salon de l’Industrie (SIG)

Razakou Moussa

La 2ème édition du Salon de l’Industrie de Guinée (SIG) s’est ouverte  ce lundi 19 décembre pour trois jours. Cette cérémonie est placée sous le thème “A l’ère de la zone de libre échange continentale africaine, quelles stratégies pour le renforcement de la compétitivité des entreprises industrielles”. Cette rencontre a  connu la présence des membres du gouvernement, des industriels guinéens et des délégations venues du Mali et du Maroc. Elle a été présidée par le premier  ministre.

« Cette rencontre intervient à un moment où la Guinée à l’instar des autres pays planifie son processus d’industrialisation pour un développement durable et inclusif. D’où le thème principal à l’ère  de la ZLECAF, quelles stratégies pour le renforcement de la compétitivité  des entreprises industrielles » a rappelé Dr Bernard Goumou.

La ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME est revenue sur quelques défis auxquels, son département doit faire face. « Cette cérémonie a un rôle primordial à jouer à raison  de sa capacité à répondre aux défis entre autres : le développement des infrastructures dans tous les secteurs, l’amélioration de l’offre intérieur et l’intégration des chaîne de valeurs comme vecteur du développement » affirme la ministre  Louopou Lamah.

Lors  de cette cérémonie d’ouverture, un document de 135 pages de la politique  nationale de développement industriel de la Guinée a été présenté par le directeur général du ministère du Commerce de  l’Industrie et des PME. Le salon de l’industrie de Guinée SIG 2022 prendra fin le mercredi 21 décembre prochain.

Amara Simba Sylla pour Soleilfmguinee.net

Guinée Economie Guinée Politique

Politique générale du gouvernement 2023: Dr Bernard Goumou chiffre les dépenses à plus de 36.000 milliards GNF

Razakou Moussa

Le Premier Ministre, chef du gouvernement de la transition a présenté ce mercredi 14 décembre 2022 aux Conseillers Nationaux de la Transition, la Politique  Générale de son Gouvernement pour l’exercice 2023. L’objectif : permettre un rapprochement entre l’organe législatif et l’exécutif afin de permettre à l’organe d’avoir une visibilité sur les futures actions du gouvernement dans les secteurs stratégiques et prioritaires dont le retour à l’ordre constitutionnel.

Le chef du gouvernement annonce qu’un budget de plus 36.000 milliards  de francs guinéens est prévu comme dépense pour l’année dont 400 milliards pour l’organisation des élections.

« Pour la première année de la mise en œuvre du PRI, le Gouvernement a inscrit dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2023, les actions suivantes : 

• Apporter un soutien à l’activité et aux ménages à travers la mise en œuvre du Plan de Relance Economique (PRE). 

• Porter le taux de croissance de notre économie à environ 5,7% du PIB  en 2023 et 6,4% en 2024. 

• Stabiliser le taux d’inflation à 10,3% en 2023 et 9,3% en 2024.

• L’amélioration de la qualité des dépenses sera traduite par :Les dépenses totales qui se situeront à 36 050 milliards GNF en 2023 dont 15 285 milliards en dépense d’investissement, soit 44%. Il faut noter que pour la mise en œuvre du chronogramme de la transition, 97 milliards GNF seront affectés au recensement général de la population et 400 milliards GNF à la préparation des élections. Exceptionnellement, 130 milliards seront affectés à l’assainissement et 1 200 milliards GNF aux services déconcentrés », a fait savoir Dr Bernard Goumou.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

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SAG de Siguiri: les travailleurs demandent le départ du directeur financier

Razakou Moussa

Les travailleurs de la Société Aurifère de Guinée-SAG lancent un préavis de grève générale illimitée à partir du 23 décembre prochain. Sur la table une seule revendication, le départ sans condition du directeur financier.

Sur les raisons de ce préavis de grève générale et illimitée, le secrétaire général de la délégation syndicale de la Société Aurifère de Guinée-SAG parle d’un mépris à l’égard des lois guinéennes et du droit des travailleurs.

« Nous avions reçu un décret qui avait donné  la latitude à la finance de procéder au prélèvement à partir du premier janvier 2022. Notre directeur a gardé avec  lui cette loi de finance jusqu’au mois d’octobre 2022. Il ne l’a pas appliquée. C’est après notre négociation que nous sommes informés qu’il y avait cette loi avec lui. Dès ce mois d’octobre il n’a pas fait la paie de façon professionnelle et la taxe a été doublement prélevée sur les employés », fulmine Lamine Camara. 

Toutes les voies de recours ont été usées sans aucune réaction des autorités ajoute cet employé. « Depuis que nous avons déposé la lettre le huit décembre à la Direction, jusque-là, il n’y pas de négociation. Nous n’avons pas été appelés pour le moment pour un programme de négociation. Le contrôleur de travail de Siguiri, les autorités communales et préfectorale jusqu’au nivaux de Conakry, l’Inspecteur national  sont en copie. Ils ont été tous informés » 

Pas de recule, les travailleurs de la SAG, comptent aller jusqu’au bout si leur revendication n’est pas satisfaite.

« Nous demandons à ce que notre directeur financier soit remplacé. Il nous faut une réponse à notre demande. Sans quoi, la voie légale que nous avons,  c’est de déclencher une grève», déclare notre interlocuteur.      

Selon des sources, la direction s’active pour donner une réponse  à cette situation.

Fatoumata Keita pour soleilfmguinee.net