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Education sexuelle : les activistes souhaitent l’implication de tout le monde

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L’Education sexuelle chez la fille est considérée comme un sujet tabou dans certaines familles en Guinée. La plupart d’entre elles ne savent pas quoi faire de leur sexualité.  En Guinée, les questions liées à l’éducation sexuelle sont rarement ou mal abordées dans les familles. Conséquence, nombreuses filles ou femmes sont confrontées à des difficultés dans leur sexualité.

«En famille ou à l’école, il n’y a pas de conseils portant sur la sexualité. Pourtant si au préalable tu avais eu des conseils, tu pourrais prévenir ces maladies. Je peux dire que sur les réseaux sociaux contribuent beaucoup à travers des pages où on donne des conseils. Ce n’est pas parce qu’on ne donne pas ces conseils à l’école ou en famille qu’on ne peut pas trouver des conseils ailleurs », pense Bernadette Fasi Koivogui.

Abondant dans le même sens, Abdoul Diallo soutient que les traditions y sont pour beaucoup de chose.

« Les gens ne sont pas éduqués sexuellement. C’est là qu’on parle de tabous. Nous vivons dans une société où les gens sont un peu encrés dans les coutumes. C’est peu compliqué ! Personnellement, je suis ouvert à tout ça. Du fait que j’ai eu des parents qui ne sont pas sévère dans ce sens. On n’en a jamais parlé. Mais j’ai la chance de côtoyer des gens, des frères, sœurs… ».

Kadija Fadiga, est une exception. Dans sa famille, elle a souvent des échanges avec sa mère sur des questions liées à la sexualité. 

« J’ai une maman depuis que j’ai commencé mes règles, elle explique. C’est bon de donner des conseils aux jeunes filles avant qu’elles ne grandissent. Il y a d’autres filles qui peuvent faire des bêtises. Parce qu’elles ne savent pas ce que c’est que le sexe. Les mamans peuvent aider les jeunes filles surtout à calculer leurs menstrues. C’est très important. » 

Fatoumata Keita, activiste pense, que la responsabilité est partagée.

« Les responsabilités sont partagées : l’Etat, l’école, les enfants eux même. Parce qu’aujourd’hui, même les jeunes filles mineures ont vraiment la paresse d’aller à la quête de l’information. On préfère toujours se connecter, aller sur les réseaux. Elles ne savent même pas leur cycle menstruel. Elles ne connaissent rien de leur corps. »

Pour une éducation sexuelle en Guinée, cette activiste, demande l’implication de la société.

«Je pense qu’aujourd’hui la société devrait tout faire pour parler de ce sujet afin d’éduquer les enfants. Aujourd’hui vous allez voir beaucoup de jeunes qui optent pour des méthodes sanitaires qui ne sont pas adéquates. Toutes les filles qui ont à peu près 16 ans ont des petits amis et sont déjà acquises sexuellement. Mais elles n’ont pas les informations sur ce que cela peut représenter sur leur santé physique et émotionnelles. »  

Il faut que les parents s’impliquent davantage dans l’éducation sexuelle des enfants, a conclu l’activiste, Fatoumata Keita. 

Mamadou Dian Diallo pour Soleilfmguinee.net

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Médias/Est-ce une erreur de vouloir lever le pied sur la tête de la bête ?

Razakou Moussa

Quand on a une ascendance sur sa proie, on ne lui laisse plus aucun répit. Sinon cette erreur ou petite négligence pourrait nous être fatale. Surtout quand on à faire à un gibier aussi canin que le lion ou le crocodile.

A peine la décision d’annulation des mesures annoncées par les associations et professionnels de médias, que les anciennes habitudes sortent la tête de l’eau. Qu’on rende les émetteurs subtilisés aux radios Sabari et Love Fm pour que les associations des professionnels de médias se précipitent à lâcher du lest, et continuer par la suite à brouiller les ondes des Radios n’est pas ce qu’on pourrait appeler une méthode très honnête. Elle peut s’avérer même contre-productive.

Ça s’appelle ‘’donner un œuf pour obtenir un bœuf’’.

C’est causer du tort à ces médias et mieux, à leurs auditeurs et donc à la liberté de la presse et d’expression.

Espérons que ce soit juste une erreur de manipulation, sinon on peut toujours revenir sur la décision de reprendre les choses et mieux, d’améliorer ou rehausser les exigences.

Mais le mieux serait que les choses se passent selon les clauses. D’ailleurs ce n’est pas très correct de trahir les clauses d’un arrangement. Ce serait de la triche. Et puisqu’un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’on bon procès, il serait intelligent de s’en tenir à ces points et ne pas chercher à faire le malin. Les malins finissent souvent dans leurs propres pièges.

Et puis, on a fait que lever un pied, on pourrait avec un peu de chance, peut-être un peu faire jouer les choses en notre faveur. Arrangeons-nous à ce que cela n’arrive pas.

La fléchette de Fatoumata Harouna

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Quand les ordures volent la vedette à la journée citoyenne d’assainissement à Conakry !

Razakou Moussa

Les grandes pluies, surtout les premières, sont toujours aussi éloquentes que tout le discours de politique générale du gouvernement sur la croisade contre les ordures.

Après cette autre pluie dans la nuit de mercredi à jeudi qui ne peut être qu’un avant-goût de ce qui doit s’abattre sur la capitale, je dirai qu’on est vraiment mal barré pour cette nouvelle saison de grandes pluies, surtout pour ceux qui connaissent la pluviométrie de notre zone spéciale.

Il faut juste dire que cette fois n’était que la promesse des nombreuses futures nuits de sommeil perturbé parce que la maisonnée s’est transformée en piscine de fortune.

C’est un message, que dis-je, un affront à la journée citoyenne d’assainissement initiée depuis déjà de nombreux mois par les autorités de la transition.

Dabondi, Matoto, Hafia, Matam, Lambanyi, Kènien, Dixinn toutes les communes, tous les quartiers de notre belle capitale, Conakry sont concernés. Mais ce n’est guère surprenant, c’est ce qui arrive quand les ordures parrainent la ville et défient les autorités du palais Mohamed V au dernier secteur du Bagataye.

Gardez donc l’œil sur vos lotissements et canaux d’évacuation, l’eau risque encore de monter à Conakry.

La fléchette de Fatoumata Harouna

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Presse : les micros et les caméras atteints d’une violente grippe en Guinée

Razakou Moussa

Les héros putschistes, autrefois amis des journalistes semblent encore mieux faire le travail du professeur que ce dernier. Jusque-là, ça ne concernait qu’une portion de médias. Mais à l’allure où vont les choses, je crois que le 05 septembre 2021 n’aura pas été suffisant. Il a fallu que l’on fasse aussi porter son coup  à la presse, à la liberté d’expression, aux droits des consommateurs. La seule logique, c’est qu’après le pouvoir exécutif, le législatif et le judiciaire, celui de la presse n’était plus qu’une question de temps.

On n’a peut-être juste pas voulu sauter les étapes et donc les préliminaires. Mais voilà où nous en sommes. Ce qui devait arriver est arrivé.

Maintenant, il nous faut des VPN, pour avoir accès aux réseaux sociaux. Les médias en ligne subissent des restrictions, les ondes des radios sont brouillées avec tout le réseau mobile, les antennes des médias démontées, des journalistes convoqués, mieux, insultés, molestés et menacés non seulement par les hommes en treillis, même les manifestants ou leur simples concitoyens ne les épargnent plus.

On aimerait croire à la théorie de la promotion de Guinée télécom, mais ça ne tient pas vraiment la route. Comme pour dire que c’est la raison pour laquelle on semble imposer des restrictions aux autres opérateurs de téléphonie mobile. Si c’est le cas d’ailleurs, pourquoi ces dernières accepteront cela ?

Vilaine façon de faire la concurrence, non ?

Et en quoi, les médias conventionnels sont-ils concernés par ces restrictions ?

Pourtant la dernière fois qu’une telle restriction a été imposée aux Guinéens, ça n’a pas vraiment laissé de très bons souvenirs. Et c’était encore dans des situations incongrues. C’était au lendemain de l’élection présidentielle de 2020 qui a reconduit le Pr Alpha Condé à la tête de la nation pour une troisième fois.

Ça montre toujours une  situation de malaise.

Cependant, les premiers ont été, on ne peut plus honnête avec nous.

La fléchette de Fatoumata Harouna

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Circulation sans casques: « On peut recevoir entre 10 à 20 cas d’accidents graves par semaine », Dr Nèma Albert Loua, Traumatologue au CHU Donka

Razakou Moussa

Le refus du port des casques est l’une des causes de mortalité en Guinée. En moyenne, le service traumatologie du Centre Hospitalo Universitaire Donka enregistre une dizaine de cas d’accidents par semaine qui sont souvent fatals pour les motocyclistes. Malgré ce risque qu’encourent ces conducteurs, le phénomène est très  fréquent dans la circulation. Notre rédaction est allée à la rencontre du Docteur Nèma Albert Loua, médecin traumatologue au CHU Donka.

Beaucoup des motocyclistes ne portent pas de casques dans la circulation en Guinée. Parmi les villes qui n’observent pas cette mesure, Conakry ne fait pas exception : « Les traumatisés crâniens qui viennent après ces accidents sont très nombreux. Et beaucoup sont des personnes démunies qui pratiquent ce métier jusque pour se trouver du pain de séjour, si elles sont victimes de ces accidents qui intéressent parfois leurs têtes, la plupart perdent leur vie », a expliqué Dr Nèma Albert Loua, Traumatologue au CHU Donka.

Ce manque de civisme est un risque auquel s’exposent ces conducteurs de motos. A Donka, plusieurs cas d’accidents provoquant des traumatismes crâniens sont enregistrés chaque semaine : « Ce sont plusieurs établissements sanitaires de la capitale qui reçoivent ces accidents. Mais en ce qui concerne Donka, il ne peut pas y avoir une semaine sans au moins avoir 5, 10 à 20 cas », a-t-il déclaré.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 74% d’accidents des motocyclistes, peuvent avoir la vie sauve s’ils prennent le soin de porter leurs casques. Pour respecter ces conseils, Dr Loua donne les avantages du port des casques : «  Quand il y a un accident quelques soit le risque, le casque protège beaucoup plus le coût et non la tête. Il y a des personnes qui ont perdu aujourd’hui les yeux dans ces accidents, et si elles portent les casques, certainement elles pouvaient survivre ou peut être elles pouvaient éviter cela », a-t-il conseillé.

Dans la circulation, la plupart des conducteurs portent des casques pour éviter la police. L’OMS suggère aux pays d’adopter des lois pouvant contraindre ces motocyclistes à minimiser le risque de décès.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

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Guinée : la junte prête à tout pour museler la presse (Par Babanou Timbo Camara)

Razakou Moussa

La presse, un chien de garde de la démocratie.  Oui, cette presse, quand elle fouine, quand elle fouille, les détenteurs de la mauvaise odeur la mettent en garde et l’attendent de pieds fermes. C’est ce qui se passe actuellement en Guinée. La junte a pensé avoir cloué le bec des journalistes en leur offrant une maison de la presse sur un  domaine litigieux et des maisons régionales de presse ou en jetant son dévolu sur les hommes de médias en leur accordant des postes de responsabilités au sein du gouvernement.  

La démocratie guinéenne est-elle mal menée ? La liberté d’expression et celle de la presse sont-elles en danger ? La réponse est affirmative.  Après avoir réussi à interdire les manifestations politiques,  intimidé les acteurs sociopolitiques, les autorités de Conakry se lancent désormais dans le musèlement de la presse guinéenne. Pour preuve, dans la soirée du mercredi à ce jeudi 18 mai 2023, des individus qui se sont fait passer pour des agents de l’Autorité de Régulation, des Postes et Télécommunication (ARPT) ont démantelé les installations du Groupe Afric Vision, un des médias les plus implantés à travers le pays et très indépendant dans l’analyse et le traitement de l’actualité. Le journaliste de l’émission ‘‘On refait le monde’’ de chez nos confrères  de Djoma et administrateur du site ‘‘Lerevelateur224’’, a répondu ce jeudi à une convocation de la Haute Autorité de la Communication (HAC), après les multiples interpellations de nos confrères de l’émission ‘‘ Les Grandes Gueules’’, de Bah Saïkou de FIM FM et tant d’autres. Lors de la manifestation des Forces Vives de Guinée de ce 17 mai 2023, les journalistes Aliou Maci Bah de  ‘‘Laguinee.info’’ et Mamadou Macka Diallo de  ‘‘Guinee114.com’’ ont été victimes d’agression de la part d’un militaire au rond-point de Bambéto dans la commune de Ratoma. Ce, après que d’autres journalistes soient sommés de quitter les lieux par des militaires armés jusqu’aux dents au même endroit. 

Tous ces actes liberticides interviennent au moment où des sites d’informations de très grandes audiences sont victimes de restriction aux nombres desquels : ‘‘Mediaguinee.org’’ et ‘‘Lerevelateur224.com’’. Cette autopsie ne saurait terminer sans qu’on ne fasse cas du refus de renouvellement de la licence de FIM 24 et le refus des autorités de permettre à FIM FM de s’implanter à l’intérieur du pays. La liste n’est vraiment pas exhaustive.  Pire, depuis un peu plus de 24heures, les réseaux sociaux notamment les plus suivis par les Guinéens où les médias sont présents,  sont restreints.  Et le ministre porte-parole du gouvernement n’a pas trouvé mieux que de mettre l’huile sur le feu. Lors du compte rendu du conseil des ministres, Ousmane Gaoual Diallo au lieu de jouer à l’apaisement a brandi des menaces de fermeture de médias notamment des radios comme s’il travaillait à la Haute Autorité de la Communication (HAC).

 Au regard de toute cette situation, il y a lieu de s’inquiéter sur la liberté de la presse en Guinée. La junte guinéenne a-t-elle un cadavre dans le placard ?  Oui. Il y a des choses qu’on voudrait cacher à la presse si non, on ne la prendrait pas pour une paria surtout lors des manifestations politiques. 

Chers journalistes, dormez tranquillement en observant l’agonie de la liberté de la presse ou prenez votre destin en main pour garder jalousement ce droit chèrement acquis ! La balle est dans votre camp !

Par Babanou Timbo Camara/ Soleil FM

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Guinée : des sites d’informations victimes de sabotage ?

Soleil FM

Des sites d’informations tels que lerevelateur224, mediaguinee font face à une restriction. Les responsables parlent de violation de la liberté de la presse.


C’est un fait inhabituel. Des medias en ligne au nombre desquels lerevelateur224 et mediaguinee connaissent une certaine restriction. Habib Marouane Camara est administrateur général du site lerevelateur224.
« Les gens m’ont interpelé qu’ils ont des difficultés d’avoir accès au site. J’ai appelé mon web-master pour voir ce qui n’allait pas, bizarrement, il m’a dit que tout va bien. Même les travailleurs m’ont interpelé et les ministres aussi. Je pense qu’ils devraient avoir certains mécanismes pour nous contraindre s’il y a des défaillances à notre niveau de nous interpeler au lieu de restreindre de nos liberté », révèle t-il.


Abondant dans le même sens. Mamadou Savané, administrateur de mediaguinee. déplore cette pratique.


« Ça fait plusieurs jours l’accès au site mediaguinee est très difficile. Nous avons mené des démarches pour voir où se situe le problème, nous avons à contacter les sociétés de téléphonie, mais quand tu cliques sur mediaguinee l’accès est difficile. Vraiment ça joue sur nos activités ».
Si rien n’est fait pour résoudre ce problème, nos confrères comptent saisir les autorités compétentes. Habib Marouane Camara.
« On ne fait qu’alerter, mais si ça continue les jours à venir, nous allons certainement  intenter des actions contre l’Etat. Par ce que ce qui se passe n’est normal, c’est une pratique liberticide de nature même à saper aujourd’hui tous les efforts qui sont faits dans le cadre de la promotion de la liberté de la presse et du métier de journaliste ».


Pour le moment, aucune raison n’a été évoquée pour cette restriction. Sur le sujet le président de l’Association Guinéenne de la Presse en Ligne-AGUIPEL  dit ne pas être au courant de cette situation.


Kannie Diall pour soleilfmguinee.net

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Examens nationaux : les enseignants contractuels risquent de saboter le déroulement des épreuves (SNE)

Razakou Moussa

Les Enseignants Contractuels de Guinée expriment leur colère contre les autorités éducatives et le Président de la transition. Après sept mois de cours sans primes, ces Contractuels de l’Etat risquent d’empêcher le déroulement des examens nationaux si leurs arriérés ne sont pas payés. Au cours d’un point de presse tenu ce vendredi à Matoto, le Syndicat National de l’Education a interpellé les autorités sur cette préoccupation.

Cela fait plusieurs mois que ces Enseignants Contractuels tirent le diable par la queue et ne savent plus à quel saint se vouer. C’est en substance la frustration exprimée par leur Coordinateur national ce vendredi devant les médias. Selon Alsény Mabinty Camara, ce que traversent aujourd’hui ces derniers, n’était pas imaginable après le 05 septembre 2021.
« Imaginez une personne qui a accepté d’aller servir dans des localités où on ne voit même pas de véhicule et que ce dernier sans salaire pendant sept mois. J’ose le dire, car j’ai des amis qui ont perdu leur foyer et qui ont des enfants déscolarisés aujourd’hui. Ça nous dit encore plus que l’Education n’a jamais été une priorité dans notre pays ».


Huit des 17 milles fonctionnaires mis à la retraite sous le CNRD, viennent de l’Education. Ces enseignants contractuels se demandent pourquoi le ministre de la Fonction publique tarde à combler ce vide.


« La finalité de tous les combats que nous sommes en train de mener, c’est notre intégration à la Fonction publique. On envoie les gens à la retraite et on refuse de nous recruter. On ne sait pas pourquoi. On veut plus être des enseignants contractuels. Nous voulons être des fonctionnaires».


Le Syndicat national de l’Education suit de près cette situation. Michel Pépé Balamou estime qu’il est nécessaire que les autorités prennent leurs responsabilités pour éviter que les examens scolaires soient sabotés.


« Il y a des maires, des préfets et qui m’ont dit clairement, monsieur allez-vous battre parce que les contractuels disent s’ ils ne sont pas payés, ils vont jeter des cailloux sur les centres d’examens. Nous pensons que le gouvernement ferait en sorte que ce scénario ne se produit pas ».


A en croire le Secrétaire général du SNE, le Premier ministre a donné des instructions au Ministre Mory Condé de procéder au paiement de ces arriérés. En attendant que cela soit effectif, certaines localités du pays ont cessé les cours par manque d’enseignants.


Mamadou Dian Diallo pour soleilfmguinee.net

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Conakry : fin du Forum national de l’eau et de l’assainissement

Razakou Moussa


Fin ce vendredi à Conakry du Forum national de l’eau et de l’assainissement. Une cérémonie qui a connu des tables rondes autour de la problématique des ressources hybride en Guinée. C’est une initiative de l’Etat guinéen et la Banque Mondiale. Des recommandations ont été formulées.


Durant 3 jours, les acteurs de l’eau et de  l’assainissement étaient réunis pour discuter de la gestion de ces deux ressources. Aly Saïdouba Soumah est le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures.

 « A travers ces tables qui ont suivi ce Forum, nous avons réussi à avoir des annonces des différents participants qui se chiffrent à 2, 208 milliards de dollars dont 1, 622 milliards de dollars du secteur privé et 586 millions des partenaires techniques et financiers ».

Le ministre malien des Mines, de  l’Energie et de l’Eau parle de la disponibilité de son pays à accompagner la Guinée dans cette initiative. Lamine Saïdouba Traoré
« Soyez rassurés que la plus haute autorité de mon pays (Mali) à travers mon département vous accompagne dans cette dynamique de concertation entre acteurs qui ne cesse de croitre a entant que pays sahélien. La participation du Mali à ce Forum va contribuer à renforcer la coopération entre la Guinée et le Mali », a-t-il martelé.
Le président du Comité chargé d’organisation est revenu sur les recommandations formulées pendant ces trois jours.
« A l’issue de ces échanges, plusieurs recommandations ont été formulées: notamment le renforcement institutionnel et la mise en des réformes qui devront accompagner des investissements, l’accélération  des couloirs de transformation et  structurels de la société des eaux de Guinée, la prise en compte des préoccupations des consommateurs », souligne Amed Sékou Keita.


Le gouvernement guinéen et ses partenaires techniques et financiers promettent de pérenniser cette action qui est à sa première édition en Guinée.


Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net

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Conakry : le Forum national de l’Eau et de l’Assainissement lancé par le premier ministre

Soleil FM



Le Forum national de l’eau et de l’assainissement a été lancé ce mercredi dans un réceptif hôtelier de Conakry. Une cérémonie qui a connu la présence du Premier ministre de la transition, Dr Bernard Goumou et plusieurs membres gouvernement. C’est une initiative de l’Etat guinéen et la Banque Mondiale.


Dans le souci de mettre fin au problème d’eau en Guinée, le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures a initié un Forum national axé sur l’eau et l’assainissement. Il regroupe des spécialistes ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Aly Saidouba Soumah est le Ministre de l’Energie.

 
« Les objectifs, c’est de valider de manière participative une feuille de route.  Au cours de ce Forum après la feuille route s’en suivra une table ronde avec les partenaires techniques et financiers. Ils se prononceront par rapport à l’appui qu’ils pourront apporter à notre pays ».


Le Ministre du Budget pour sa part, est revenu sur la portée de ce Forum pour la Guinée, Dr Lancinet Condé.


« Il convient de rappeler que de nos jours plus d’un milliard de la population mondiale est dans une extrême pénurie d’eau dont les conséquences sont à la fois sociales, économiques, écologiques et stratégiques. Ce Forum est l’occasion appropriée pour le gouvernement et ses partenaires au développement de se pencher sur la recherche de solutions aux problèmes d’eau et l’assainissement ».


Présent à cette cérémonie, le Premier Ministre a dénoncé le manque d’eau en Guinée pourtant surnommée ‘‘Château de l’Afrique de l’Ouest’.
«Qualifié comme château d’eau  de l’Afrique de l’Ouest en raison de l’abondance de ses ressources hybride en eau et de sources des grands fleuves sous-régionaux. La République de Guinée peine à tirer pleinement profit de ce grand potentiel. La faiblesse des investissements publics dans ce secteur amène les populations à recourir à des forages privés de manière incontrôlée qui constituent aujourd’hui une menace environnementale et géologique », déclare Dr Bernard Goumou.


Le forum national de l’eau et de l’assainissement se tient jusqu’au 12 mai 2023 ici à Conakry.


Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net