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Justice (affaire Akouna matata) : Dame Laurence à la barre

Razakou Moussa

L’affaire  présumé viol sur  5 filles dans l’orphelinat   Akouna Matata s’est poursuivi ce mardi 21 février au tribunal de Première instance de Mafanco. À la barre, Dame Laurence Rouyer, fondatrice dudit  orphelinat qui a comparu pour la première fois   se dit convaincue que son ancien mari,  Nero Lancinet Camara qui est accusé de viol et attouchement est  effectivement passé à l’acte.

C’est une affaire qui oppose la fondatrice de l’orphelinat Akouna matata à son ex-mari, qu’elle  accuse d’avoir violé  des filles de son orphelinat. Après la comparution de celui-ci lors des précédentes audiences,  Laurence Rouyer a comparu pour une première fois ce mardi.  Selon son avocat, l’interrogatoire était basé sur son centre d’accueil et non sur les faits qui lui sont reprochés. 

 « Le seul bémol à l’audience d’aujourd’hui, c’est le fait que les questions posées non seulement par le ministère public mais aussi par madame la présidente, c’est le fait que les questions soient essentiellement axées sur la régularité des documents administratifs de l’orphelinat Akouna matata. Alors ce procès porte essentiellement sur des faits de viols et d’attouchement sexuel», a laissé entendre Maitre Modibo Camara.

Contrairement à l’avocat de la partie civile, la défense estime que Dame Laurence Rouyer est entrain de faire des machinations. Selon  maitre Sidiki Bérété, elle a confirmé les faits.

« Le jugement de divorce se repose uniquement sur l’attouchement. C’est un montage de madame. Cinq certificats pour des cas de viol le même jour même contenu. Ça c’est de simple pouvoir chimérique de cette dame âgée de plus de 24 ans d’un jeune homme qu’elle a hypnotisé. Elle est grave, elle n’est pas fréquentable. Aujourd’hui rien que l’élément de doute Nero doit être acquitté purement et simplement. Parce qu’elle a reconnu qu’elle a fait des montages. Elle a fait des machinations. Elle est passée par une chimère. C’est n’est pas normal», dénonce l’avocat.

A la demande de la partie civile, l’audience a été renvoyée au 07 mars 2023 pour la comparution des filles qui seraient victimes de viol et d’attouchement sexuel.

Mamadou Dian Diallo pour soleilfmguinee.net

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Journée mondiale de la Justice sociale : Boubacar Biro Barry de la COSATREG s’indigne contre les  conditions de vie  des travailleurs guinéens

Razakou Moussa

Le 20 février de chaque année l’humanité célèbre la Journée mondiale de la justice sociale. C’est une manière  de favoriser le dialogue avec les États membres de l’ONU, les partenaires sociaux, la société civile et d’autres parties prenantes sur les actions nécessaires pour renforcer un contrat social fracturé par la montée des inégalités, les conflits et l’affaiblissement des institutions censées protéger les droits des travailleurs à travers le monde. A cette occasion,  un de nos reporters a rencontré ce lundi le secrétaire général de la COSATREG. Boubacar Biro Barry s’indigne contre les  conditions de vie  des travailleurs en Guinée.

Célébrée cette année sous le thème “Surmonter les obstacles et libérer des opportunités pour la justice sociale”, la journée mondiale de la Justice sociale vise   à renforcer la solidarité internationale et à rétablir la confiance afin de construire une coalition pour la Justice sociale. Le secrétaire général de la COSATREG affirme que la justice sociale n’est pas de mise en Guinée. « Malheureusement  notre pays est dans une posture, j’avoue honnêtement je ne suis pas tout à fait fier du point de vue de la justice sociale. Le syndicat n’a même pas les moyens de sa politique, c’est ça la réalité. Il y a des petites complicités qui militent en défaveur des travailleurs », s’est offusqué Boubacar Biro Barry.

L’Assemblée générale des Nations Unies considère que le développement social et la justice sociale sont indispensables à l’établissement et au maintien de la paix et de la sécurité au sein des Etats. Ce responsable syndical évoque certains obstacles pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs guinéens. « L’accord signé, ils sont d’accord, mais de ce qui est de la mise en œuvre de ces accords là ça pose de réels problèmes, à tel point qu’aujourd’hui, nous avons des problèmes tant du point de vue du travail des enfants, tant du point de vue du traitement des travailleurs domestiques », martèle-t-il.

Ce syndicaliste reconnait des changements  opérés  ces derniers temps  pour le meilleur traitement des travailleurs en Guinée. «  Sur le plan du SMIG, il faut reconnaitre qu’y a eu de gros efforts. Le SMIG est respecté à 99 pour cent ça,  il faut le reconnaitre même les EPEA j’ai fait le constat récemment dans les 5 cinq communes » a-t-il félicité.   

La justice sociale contribue au meilleur fonctionnement des sociétés et des économies et réduit la pauvreté, les inégalités et les tensions sociales. Elle joue un rôle important dans la mise en place de modèles de développement socio-économique plus inclusifs et plus durables.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net

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Conakry : la famille d’Abdoul Karim Bah tué ce jeudi est inconsolable

Razakou Moussa

Tristesse et consternation étaient lisibles sur les visages  ce vendredi à la maison mortuaire du jeune Abdoul Karim Bah. Il a été tué à Hamdallaye ce jeudi en marge de la manifestation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).

Comme d’autres manifestations du FNDC, celle de ce jeudi 16 février 2023 a aussi connu des  cas morts, des blessés et plusieurs interpellations. Abdoul Karim Bah âgé de 17ans a été fauché par balle à Hamdallaye. Son oncle revient sur les circonstances de la mort de son homonyme.

«Je l’ai laissé à la maison aux environs de 13h pour aller à Lambagny. À 15h ils m’ont appelé pour me dire que les militaires ont tiré sur Abdoul Karim, qu’ils l’ont transporté à Jean Paul 2. J’ai demandé, s’il est mort ils m’ont dit qu’ils ne savaient pas d’abord.  Ils m’ont passé le médecin au téléphone qui m’a confirmé sa mort. Nous nous sommes rendus à Ignace Deen où le corps a été transporté, ils m’ont dit que le corps est dans les mains des autorités. Ils ont pris mon contact, qu’ils vont nous appeler ».

Mamadou Maladho Diallo qui était avec la victime au moment des faits, a vu son ami tomber, après avoir reçu  une balle.      

«Il est descendu dans le Pick-up avec une arme, il est rentré dans le quartier quand mon Ami a fait sortir sa tête il a tiré sur lui et il est tombé dans les chaussées»

Il  invite les jeunes de cette partie de la capitale à une prise de  consciences et à se méfier des forces de l’ordre.

«Je demande à mes amis de rester à la maison. Ils veulent nous tuer. On doit rester à la maison. Car ces manifestations n’ont rien apporté. Ce que j’ai vu, me sert d’exemple, je ne sors plus lors d’une manifestation».

Ibrahim Diallo et Abdoul Karim Bah, viennent allonger la liste des personnes tuées depuis l’avènement du CNRD au pouvoir.

Ibrahima Diallo pour solelfmguinee.net

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Lendemain de la manif du Fndc : notre constat ce vendredi sur la route ‘‘Le Prince’’

Razakou Moussa

Au lendemain de la manifestation appelée par le Front National pour la Défense de la Constitution, les activités ont repris leur cours normal ce vendredi 17 février dans le grand Conakry, notamment sur l’axe le prince où la journée de la manifestation a connu des affrontements entre manifestants et force de l’ordre ce jeudi.

Circulation fluide, magasins et boutiques ouverts, des traces de pneus brûlés visibles ça et là, c’est l’image que présentait ce vendredi  l’autoroute le Prince. Au rond-point de la cité Enco 5, nous rencontrons un commerçant.

« Ce matin, moi-même je me demande, si ce n’est pas lundi. Quand je vois la circulation comme ça, ça m’étonne. Dieu merci. La sensibilisation commence à porter fruits ».

A Cosa où des échauffourées ont eu lieu ce jeudi, la circulation est normale, les citoyens vaquent à leurs occupations. Le commerce fonctionne comme d’habitue, même s’il y a quelques hésitations de la part de certains.

Bambéto  a également connu des échauffourées ce 16 février.  Ce vendredi, nous remarquons un dispositif sécuritaire important  sur cet  axe. Mais, aucune violence n’a encore été signalée. Cet autre citoyen renchérit.

« Les activités ont repris normalement grâce aux forces de l’ordre. Mais à chaque fois des grèves, cela nous cause des problèmes et paralyse nos activités quotidiennes. Seulement ce que nous avons constaté, c’est sont les dégâts que les manifestants ont  commis. Des pneus brulés le long des routes ».

A Hamdallaye, où un jeune a trouvé la mort lors de cette journée appelée par le FNDC, c’est  le même climat. Des agents de maintien d’ordre sont postés à chaque carrefour, la circulation est fluide.  Quant à la corniche Hamdallaye Sonfonia T7, elle n’a connu aucune perturbation comme ce fût d’ailleurs le cas de ce jeudi. Au moment où nous quittions, aucun acte de violence n’a été observé sur cet autre endroit de Conakry.

Mamadou Dian Diallo pour soleilfmguinee.net

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Manifestation du FNDC: constat sur la corniche Lambagni-Hamdallaye

Razakou Moussa

Cet appel à manifester du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a été ignoré sur la corniche Lambagni- Hamdallaye. La circulation était certes un peu morose, quelques magasins ont ouvert, certains citoyens ont vaquer à la leur occupations. Mais des heurts n’ont pas été signalés à cet endroit

Nous commençons notre constat à 11h au rond-point de Hamdallaye, dans la commune de Ratoma. Ici, l’ambiance est calme. Les citoyens vaquent paisiblement à leurs occupations. A ce rond-point des agents de forces de l’ordre sont stationnés. Nous voici à present à Kipé. Là, Tout semble normal. Les marchands ambulants attiraient la clientele. Les chauffeurs se preoccupent à comment avoir de passagers. Les boutiques sont ouvertes et le commerce fonctionne normalement.  A Nongo, précisément au Carrefour Cosa, c’est la meme atmosphere. Là également des pick-up d’agents sont visibles. Même climat à Lambayi, toujours dans la commune de Ratoma. Contrairement à d’autres endroits de la capitale la corniche Lambayi Hamballaye n’a pas connu d’échauffourées. Les écoles situées au bord de la route ont étudié.  Jusqu’au moment où nous quittions les lieux, tout se passait très bien.

Mariama Sadjo Camara pour soleilfmguinee.net

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La manifestation du FNDC (dissout) n’a pas été suivie au Marché Madina et au Centre-ville Kaloum (constat)

Razakou Moussa

Cette protestation n’a pas été suivie au marché Madina dans la commune de Matam et au Centre Ville Kaloum. Les citoyens ont vaqué librement à leurs activités. Les boutiques et magasins étaient ouverts. La circulation était néanmoins paralysée jusqu’à 11 heure avant qu’elle ne redevienne fluide aux environs de midi.

Il est  9h30 minutes,   nous sommes au marché Madina dans la commune de Matam, ici boutiques et magasins sont ouverts, les femmes étalagistes vendent librement leurs différents articles et les commerçants étaient aussi visibles sur les lieux. Certains d’entre eux étaient  assis à la dévanture de  leurs magansins.

La manifestation du FNDC n’a pas eu  d’impact sur les activités dans ce centre de négoce. Un pick-up de la gendarmérie était stationné sur le pont avant qu’il ne quitte à 12h00.  De Madina nous nous sommes rendus au Centre Ville  Kaloum, de ce  coté les travailleurs ont répondu presents dans les différents services.

Les banques et les boutiques aussi étaient ouvertes. Au Centre des Affaires de la capitale  la circulation étaient morose à 11h avant qu’elle ne reprenne son court normal à  12h30. A Kaloum toujours nous avons remarqué la présence des forces de l’ordre à certains carréfours et  les pick-ups des Bérets rouge sillonnaient la presqu’île. Nous nous sommes également rendus au palais Mohamed 5, là c’est comme d’habitude, le dispositif sécuritaire est pressant.

Le marché Niger était aussi ouvert, les choses marchaient comme toujours. Dans ces differents endroits, les citoyens ne se préoccupaient pas de la manifestation pacifique du FNDC dissout par le MATD.  Au moment où nous quittions les lieux aucun incident n’y a été signalé.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net

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Incendie à Kipé : une galerie des meubles et des boutiques  ont été consumées par un incendie d’origine électrique

Razakou Moussa

Des boutiques et  une galerie des meubles  ont été consumées par des flammes dans la nuit du mardi à ce mercredi aux environs de 2h du matin à Kipé, dans la commune de Ratoma. Selon nos informations, un court circuit serait à l’origine de cet incendie. Les victimes n’ont pas pu chiffrer les pertes, mais elles condamnent latitude des jeunes de ce quartier qui ont empêché les sapeurs-pompiers de réduire les dégâts.

C’est une galerie, et des boutiques qui sont parties en fumée à Kipé aux environs de 2h du matin ce mercredi. Adama Cissé est témoin de la scène. « L’incendie a eu lieu à 2h00 du matin. Au faite, c’était des petits branchements des voisins c’est là que le feu a commencé au niveau de la base d’Orange money et ça pris le salon et les gens ont essayé  d’éteindre les flammes, mais le feu à dépasser le contrôle ».

A cause de l’intensité des pertes, les victimes n’ont pas pu pour le moment faire une estimation des dégâts. Souleymane Baldé est l’une d’elles. « Vouloir estimer, je vais faucher les calculs, faire les statistiques je vais faucher. Ce qui est essentiel on a perdu beaucoup de biens, on  a presque rien sauvé. On est venu c’était trop tard et on est rentré à l’intérieur le feu était très dense » a-t-il regretté.

Les sapeurs-pompiers ont été empêchés  d’éteindre les flammes par des jeunes en colère. Une attitude que déplore par Souleymane Baldé. « La seule chose que je déplore ce que, lorsqu’on était venu, on nous a dit que seule la galerie avait pris le feu. Maintenant les sapeurs pompiers étaient venus jusqu’à un certain niveau et les jeunes les ont empêchés de venir éteindre les flammes ».   

Le contenu du  chicha lounge se trouvant à proximité de la galerie des meubles a été sauvé de justesse. Souleymane Baldé victime a signifié que certains jeunes se faisant passer pour des secouristes ont profité pour voler certains objets précieux.

Amara Simba Sylla et Kannie Diallo pour soleilfmguinee.net

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Conakry : le père de la fille morte dans une piscine accuse le procureur du TPI de Mafanco de vouloir étouffer l’affaire

Razakou Moussa

La mort de Fatoumata Nouhou Diallo dans une piscine à Gbessia, dans la commune de Matoto lors d’un jubilé communément appelé enterrement de vie de jeune fille,  le 01 décembre 2022 est loin de connaitre son épilogue.  Interrogé par notre rédaction, le papa de la victime dit n’avoir  reçu jusqu’à date l’autopsie du médecin légiste. Il accuse le procureur  du Tribunal de Première Instance de Mafanco de tout mettre en œuvre pour éviter que le procès ne se tienne.

Fatoumata Nouhou Diallo était allée accompagner une de ses amies à Gbessia qui devait se marier. Dans l’euphorie de ce qu’on appelle enterrement de vie de jeune fille. Elle s’est noyée dans une piscine voulant secourir cette future mariée d’une noyade. Une thèse qui a été toujours rejetée par le papa de la victime. Amadou Tidjane Diallo explique la procédure qui a suivi le meurtre de sa fille.

 « Le commissariat a pris toutes les filles, y avait deux membres du personnel de l’hôtel. On a embarqué toutes les filles et on a pris la liste, on est parti au tribunal de Mafanco arrivé là-bas nous avons  trouvé    le procureur Ibrahima Kanfory Camara, il nous a reçus et a dit à ses agents de faire le mandat et de les déposer à la maison centrale. Entre temps son téléphone a sonné, dès que son téléphone a sonné il n’a pas regardé et il est rentré en courant dans son bureau. A sa sortie il demande vous êtes à quel niveau d’enregistrement, ils ont dit 6ème personne et il a  dit d’arrêter » s’est-il  indigné.

A en croire Amadou Tidjane Diallo, il y a une indifférence totale du procureur du Tribunal de Première Instance de Mafanco dans cette affaire.

« Je veux préciser que le procureur Ibrahima Kanfory Camara procureur  de Mafanco  loge dans le  même immeuble  que la fille qui a assassiné la mienne Nantènen Bruche. Le procureur loge au niveau du deuxième étage et la fille et sa famille logent au troisième. Vous pouvez aller vérifier », explique ce père de famille.

Apres deux mois de son décès, le père  Fatoumata Nouhou Diallo soutient n’avoir reçu aucun rapport d’autopsie qui montre la cause du décès de sa fille.

 « A Ignace Deen, on nous a dit d’attendre que le médecin légiste est en voyage, d’attendre jusqu’au 10 décembre, qu’il rentre le samedi. Lorsqu’il est rentré le samedi nous sommes allés le voir. Il nous a reçus et nous a dit, non, on a une plénière au CNT. Il dit on va reporter. Ils ont reporté et ont fait la reconstitution des faits à la piscine. Il m’a dit quand le médecin  finit,  on va te rendre le rapport d’autopsie, mais jusqu’au là, je l’ai pas reçu » regrette-t-il

Ayant épuisé toutes les voies de recours, Amadou Tidjane Diallo appelle désormais l’implication des autorités judiciaires afin que justice soit rendue.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net

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Gravement malade, l’humoriste vieux Koumi se confie : « Je souffre d’une maladie inexplicable »

Razakou Moussa

Le comédien Aboubacar Camara alias vieux Koumi, souffre d’une maladie non détectée pour le moment. Après avoir passé deux semaines au CHU de Donka, l’humoriste a été contraint de rejoindre son domicile par manque de moyen.  

Vieux Koumi est cet humoriste qui dans son rôle de Vieux thugs dans le  film Saga des thugs, a fait rire des Guinéens dans les années 2013-2014. Très souffrant aujourd’hui et abandonné à lui-même, le comédien demande de l’aide aux autorités guinéennes mais aussi aux personnes de bonne volonté.

«  Je suis malade. Je suis très malade et je souffre d’une maladie inexplicable. Cela fait des années que je suis là malade, m’évacuer est plus important. Tous ceux qui regardent la télévision guinéenne sont informés de ma maladie. Je soufre. Je veux pleurer et je ne sais pas quoi faire ».

Mohamed Koumbassa alias Batezi est un acteur scénariste du groupe vieux Koumi. Il pense que si les hommes de culture sont souvent sans soutien, c’est parce qu’ils sont mal organisés et  désunis. 

 « Vieux Koumi est notre maitre, la nouvelle génération doit prendre l’exemple sur Koumi. Il est malade à son âge aujourd’hui, si tu vois qu’on est abandonné par l’Etat, c’est dû à notre manque d’union. Nous avons quitté l’hôpital pour la maison par manque de moyens, car on était incapable le payer nos ordonnances  », témoigne-t-il.

 Le Comédien Vieux Koumi ou encore vieux thug est marié à deux femmes et est père de huit enfants.

Moussa Naby Camara pour soleilfmguinee.net

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KM 36 : un feu mystérieux consume toute une concession et s’attaque désormais à la famille Diakité

Razakou Moussa

« La situation est extrêmement difficile pour nous s’il vous plait aidez-nous ». C’est par ces mots que nous avons été alertés par Mohamed Diakité le père de famille. Quand nous arrivons sur place, nous le trouvons assis sur une chaise sous l’ombre d’un manguier qui lui sert d’abris avec  ses deux femmes et 12 enfants. « L’incendie là a fait maintenant plusieurs mois, depuis  le 25 novembre 2022.  Toute la maison a brulé. On a rien, rien, rien même», souligne Mohamed Diakité.

Autours d’un repas préparé à ciel ouvert, Mohamed Diakité est entouré par certains membres de sa famille dont un bébé d’un an. Sur le corps de ce dernier, il y a des plaies fraiches causées par le feu mystérieux. « Même maintenant là mon bébé est brulé deux fois. Avant-hier et aujourd’hui. L’incendie là ne finit pas. Ça brûle dehors, ça brûle à l’intérieur aussi. A la cuisine, à la toilette… Vraiment nous ne savons plus quoi faire maintenant ».

Est-ce que vous connaissez la cause ?

« Je ne sais pas la cause  de ça.»

Mais quand nous insistons sur les vrais raisons de ce brasier, Mohamed avance une thèse. « Il y a des personnes qui sont  passées ici et nous ont dit que c’est les diables qui font ça. Et il y a ma nièce qui était ici, je me dis que c’est elle qui voulais aller aux toilettes, elle a rencontré une femme sur la porte. Directement  sa mère est partie chez les marabouts. Et celui-ci lui a fait des médicaments. Depuis que ces médicaments  sont rentrés ici, le feu a commencé ».

Ce père de famille était en cote d’Ivoire quand cette affaire a commencé. Il était obligé d’écourter son séjour pour venir y faire face. Sauf que jusqu’à présent, il n y a aucune solution. L’hivernage approche à grand pas. Chose qui inquiète la famille Diakité. « Toutes les tôles sont brulées, j’ai peur même que la saison des pluies nous trouve dans cet état». 

Aujourd’hui, la famille Diakité ne gagne à manger que par l’aide des voisins.  « C’est les voisins qui m’aident et la mosquée ».

Cette famille ne sait plus à quel saint se vouer. Elle sollicite l’aide des bonnes volontés et des autorités de la transition.

 Mamadou Dian Diallo pour soleilfmguinee.net