Guinée Actus

Guinée : des ONG s’engagent dans la vulgarisation du code civil guinéen

today23 juin 2021 17

Arrière-plan
share close

Amnesty international et WAFRICA ont démarré une campagne de vulgarisation du code civil guinéen ce mardi 22 juin 2021 à Conakry. C’est la maison de presse de Kipé dans la commune de Ratoma qui a servi de cadre au lancement de cette campagne. Selon les organisateurs, c’est un projet à durée indéterminé qui consiste à faire connaître le contenu de ce code à un maximum de guinéens.

Le code civil est l’ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes de même nationalité, celui des biens et des relations entre les personnes privées. C’est dans cette perspective qu’elle a été révisée en 2019. Mais depuis, il peine à se faire connaître par la majorité des guinéens. Pour la Directrice exécutive de Woman of Africa, c’est cela la raison de cette campagne de vulgarisation.

« Passer un texte, la première étape du travail est de rendre l’exercice des droits humain effectif. Mais sans la vulgarisation, il ne se passera pas grand-chose. Donc on sait que si on doit accompagner le travail de plaidoyer, il faudrait qu’on le vulgarise pour que les citoyens puissent exercer leur droit », explique Fatoumata Souaré Anne.

Ces ONG qui ont participé au plaidoyer pour la révision de ce code civil se félicitent aujourd’hui de la mise en œuvre de certains de ces projets surtout en ce qui concerne le droit de la femme.

« Ce sont les problématiques de garde des enfants en cas de divorce, d’héritage, de succession ou d’injustice, de violation des droits de la femme et de discrimination », cite Fatoumata Souaré Anne.

.

Contenant plus de mille articles, la vulgarisation de ce code civil passera par plusieurs canaux de communications.

« Nous allons lancer sur les réseaux sociaux, nous allons avoir des partenariats avec les radios rurales de Guinée et évidement avec les radios privées et la Presse en ligne avec les départements concernés pour vulgariser au maximum ce code civil. Si nous ne connaissons pas nos droits nous ne pourrons pas les réclamer et encore moins les défendre », souligné Souleymane Diallo, représentant d’Amnesty international.

A rappeler que la campagne a commencé ce mardi 22 juin 2021 et se poursuit pour une durée indéterminée.

FATOUMATA KEITA

Écrit par: LINSAN

Rate it

Commentaires d’articles (0)

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués d'un * sont obligatoires


0%