C’est une polémique qui enfle la toile guinéenne.
Le trophée en bois remporté par l’AS mineur de Sangarédi va-t-il résister au feu des critiques ?
100.000.000 GNF, c’est une enveloppe importante. Mais n’empêche que le débat entre la nature et le contenu du bois d’ébène, les avis restent mitigés.
Un trophée en bois d’ébène fait par un ébéniste guinéen ou aller acheter un trophée en Europe ?, se demanderait peut-être le président du comité provisoire de gestion de la Ligue Guinéenne de Football Professionnel-LGFP. Ça touche les sensibilités de parler de la promotion de tout ce qui est local.
Un trophée en bois d’ébène en forme d’une flamme. Quelle illustration ! Ça symbolise même l’espoir. N’est ce pas ce qui fait vivre ?
‘’L’habit est si loin de faire le moine, que bien souvent, par orgueil, il le défait’’ disait l’autre. Mais voilà, l’apparence a apparemment pris le dessus sur l’essentiel ou plutôt le contenu.
Et puis il ne faudrait pas aussi perdre de vue l’expérience. On n’est qu’à la première édition. Et qui parle d’organisation, qui parle de trophée parle aussi d’argent. C’est le nerf de la guerre.
Mais sommes-nous vraiment obligé d’aller en Europe pour en faire autrement aussi ?
Franchement, entre l’or et l’argent, je préfère de loin le diamant. Et donc le débat ne se pose pas avec le bois. L’ébène soit il !
Le rêve est permis, mais pour le faire, il faut rêver gros.
Les artisans guinéens peuvent faire mieux croyez-moi.
La fléchette de Fatoumata Harouna