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Rentrée des classes : UFDG relève des manquements

today1 octobre 2023 49

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L’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) dénonce le manque criard de tables bancs et d’enseignants dans les établissements scolaires notamment à l’intérieur du pays. C’était à l’occasion de son assemblée générale tenue ce 30 septembre à son siège sis à la Minière dans la commune de Dixinn. Le président par intérim de l’UFDG déplore cet état de fait après 65 ans d’indépendance.

A quelques jours de la rentrée des classes pour l’année 2023-2024, certains établissements scolaires du pays présentent des images peu reluisantes. Une situation dénoncée par les responsables et militants de l’UFDG lors de son assemblée hebdomadaire. Mamadou Alpha Barry enseignant, est membre de cette formation politique.

« Le système éducatif est abandonné. Les contractuels ont crié depuis combien d’années. Ils ont des arriérés de salaires, on refuse de les payer. Aujourd’hui, il y a certaines écoles qui ne peuvent pas s’ouvrir le 03 octobre par manque de tables bancs, de professeurs. Aujourd’hui le système éducatif est à lambeau. Aujourd’hui, les parents d’élèves se demandent comment trouver des cahiers pour leurs enfants, comment payer leur scolarité. »

Le président par intérim de l’UFDG révèle un manque d’enseignants qui s’élève à 18 milles 700 à travers le pays. Fodé Oussou Fofana regrette cette situation en ces termes.

« Après 65 ans d’indépendance, 40% de nos enfants ne vont pas à l’école. Soit parce qu’il n’y a pas d’écoles, soit parce que l’école n’est pas de qualité. Ceux qui vont à l’école ne trouvent pas des infrastructures de qualité. Lorsqu’il y a des infrastructures, il n’y a pas d’enseignants. »

Le vice-président chargé des affaires juridiques et sociales de l’UFDG a saisi l’occasion à profit pour parler des 28 septembre 1958 et 2009.

« Chaque fois que le 28 septembre arrive, c’est une date pénible. Au lieu qu’on se rappelle ce qu’on a vécu en 1958, on se rappelle de ce qui s’est passé en 2009 c’est triste. J’espère que nous allons tirer les leçons de tout ça pour comprendre une bonne fois pour toute que la Guinée nous appartient. Que personne comme certains le disent, personne n’a le titre foncier de la Guinée. »

Selon ce responsable politique, le gouvernement de transition n’a jusque-là pas décaissé le budget alloué à l’enseignement. Une situation qui impactera le déroulement des cours.

Mamadou Dian Diallo pour soleilfmguinee.net

Écrit par: Soleil FM

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