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Actualités Cultures

Culture: l’artiste chanteur Djélikè Koury Mady Diabaté annonce les couleurs de son double album ‘‘Wontanan Törökhi et Afficher’’

Razakou Moussa


L’artiste chanteur Djélikè Koury Mady DIABATE a annoncé ce mercredi les couleurs de son double album intitulé: «Wontanan Törökhi et Afficher”. La cérémonie s’est déroulée à la Maison de la Presse sise à la Minière, dans la commune de Dixinn. L’artiste promet un spectacle inédit. 


C’est devant un parterre de journalistes que Diélikè Koury Mady DIABATE et son équipe ont fait le point de la dédicace du double Album. Wontanan Törökhi” et “Afficher” sont composés de 28 titres. Billy Nankouma Condé est l’un des collaborateurs.
« Celui-là que vous avez devant vous est un artiste complet. Comme vous le savez, la musique guinéenne et la musique mandingue sont influencées par les musiques venues d’ailleurs. Djélikè cherche toujours à garder cette tradition. Son double album que nous allons célébrer le 27 mai prochain, ceux qui seront là-bas ne vont pas le regretter ».

Présent à cette conférence, l’artiste Oudy 1er  apporte son soutien à Djélike Koury Mady DIABATE.

« Connaissant l’artiste, je sais ce qu’il va proposer ce jour-là sera extraordinaire. Par ce que Djélike fait partie des artistes qui se démarquent à travers leur savoir-faire et leurs expériences. Djélike n’a pas besoin d’un micro pour faire sortir sa voix. C’est l’une des plus belles voix », témoigne-t-il.

Le jour du concert dédicace, Diélike Koury Mady DIABATE promet un spectacle de haut niveau.

« J’invite tous les Guinéens, tous ceux qu’ils veulent voir Djélike sur scène de venir samedi 27 mai au Chapiteau pour dire, toujours il  y a la force en moi », a-t-il.
La sortie de ce double album est prévue le 27 mai prochain au chapiteau by Issa.

Kannie Diallo pour soleilfmguinee.ne

Actualités Guinée Interviews

Alpha Diallo de l’ABLOGUI sur la restriction des réseaux sociaux : « Cette situation nous indigne à plus d’un titre »

Razakou Moussa

Depuis quelques jours, les Guinéens connaissent une restriction des réseaux sociaux notamment Facebook, Youtube, Whatssap et autres. Une situation qui pénalise beaucoup de personnes. Certains sont obligés d’utiliser des applications comme VPN pour avoir accès. L’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) s’indigne et demande des explications. La rédaction de Soleil FM a rencontré le président de l’ABLOGUI, Alpha Diallo pour parler de cet état de fait.

Soleil FM : Bonjour monsieur Diallo !

Alpha Diallo : Bonjour madame !

Soleil FM : depuis quelques jours, nous assistons à une restriction des réseaux sociaux en Guinée. Comment ABLOGUI observe cette situation ?

Alpha Diallo : depuis le 17 mai 2023, on observe  la restriction de l’accès aux  réseaux sociaux en Guinée.  Les différents textes que nos membres ont réalisé à l’intérieur du pays et à Conakry ont démontré que des plateformes comme Whatssap, Facebook, YouTube  ne sont pas accessibles. Quelques heures après les textes que nous avons effectués, nous avons réussi la confirmation de netblooks qui est l’une des principales organisations de monitoring au monde qui confirme effectivement la restriction de plusieurs plateformes des réseaux sociaux en Guinée. Cette situation nous indigne à plus d’un titre. Donc, ce n’est pas la première fois que nous faisons face à ce type d’action. Nous sommes dans le regret de constater que dans ces dernières années le gouvernement, l’Etat Guinéen s’est systématiquement engagé dans cette logique de restriction des libertés des citoyens.  Nous sommes peinés de constater que cette situation a été reproduite.

Soleil FM : Dans une déclaration en date du 18 mai 2023, l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) a observé cet état de fait. Est ce qu’il y a eu d’évolution?

Alpha Diallo : Il n’y a pas eu d’évolution. Nous avons constaté que la restriction s’est accrue. On parle maintenant presque de blocage des réseaux sociaux. Parce qu’il est maintenant quasiment impossible d’avoir accès à ces plateformes. Maintenant, pour les utiliser, il faut un moyen de contournement comme VPN. Nous avons le regret de constater que cette restriction vire à une restriction systématique des plateformes des réseaux sociaux.

Soleil FM : selon vous, qu’est-ce qui explique cette situation ?

Alpha Diallo : Selon moi, cela est un acte illégal de hors la loi qui a été mis en place et il n’y a aucune explication. Si non, que la volonté de ballonner les libertés publiques et de restreindre les libertés d’expression en violation de tous les principes de la charte de la transition. Donc, on est-là à empêcher les citoyens de s’exprimer de disputer d’échanger entre eux. Mais au-delà de ça, on nous empêche l’autre catégorie de guinéen qui gagne sa vie sur les réseaux sociaux, donc on l’empêche d’exercer toute activité. Pour, moi cela est inacceptable”

Soleil FM : ABLOGUI a condamné cette restriction. Quelles sont les démarches que vous comptez mener désormais?

Alpha Diallo : Nous profitons de votre micro pour informer les citoyens qu’il y a des moyens de contournement. Parmi les moyens de contournement, il y a le VPN. Donc, gratuit par exemple et qui peuvent leur permettre sans payer des frais qui garantit leur protection numérique et contourner cette censure et avoir accès à l’internet sans problème. Nous appelons toutes personnes qui sont impactées par ces actions restrictives de rentrer en contact avec nous pour voir ensemble ce qu’il y a lieu de faire.

Soleil FM : Si rien n’est fait par les autorités, qu’allez-vous faire ?

Alpha Diallo : Nous avons déjà une plainte contre l’Etat guinéen à la Cour de Justin de la CEDEAO pour avoir coupé l’accès à l’internet en 2020. Pour nous, c’est inadmissible que l’Etat prive des citoyens de leur droit et après continuer comme si de rien n’était. Il faut qu’au niveau national et international, que cet État-là soit mis devant ses responsabilités et que les responsables puissent répondre de leurs actes.

Interview réalisée par Kannie Diallo pour Soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Presse : les micros et les caméras atteints d’une violente grippe en Guinée

Razakou Moussa

Les héros putschistes, autrefois amis des journalistes semblent encore mieux faire le travail du professeur que ce dernier. Jusque-là, ça ne concernait qu’une portion de médias. Mais à l’allure où vont les choses, je crois que le 05 septembre 2021 n’aura pas été suffisant. Il a fallu que l’on fasse aussi porter son coup  à la presse, à la liberté d’expression, aux droits des consommateurs. La seule logique, c’est qu’après le pouvoir exécutif, le législatif et le judiciaire, celui de la presse n’était plus qu’une question de temps.

On n’a peut-être juste pas voulu sauter les étapes et donc les préliminaires. Mais voilà où nous en sommes. Ce qui devait arriver est arrivé.

Maintenant, il nous faut des VPN, pour avoir accès aux réseaux sociaux. Les médias en ligne subissent des restrictions, les ondes des radios sont brouillées avec tout le réseau mobile, les antennes des médias démontées, des journalistes convoqués, mieux, insultés, molestés et menacés non seulement par les hommes en treillis, même les manifestants ou leur simples concitoyens ne les épargnent plus.

On aimerait croire à la théorie de la promotion de Guinée télécom, mais ça ne tient pas vraiment la route. Comme pour dire que c’est la raison pour laquelle on semble imposer des restrictions aux autres opérateurs de téléphonie mobile. Si c’est le cas d’ailleurs, pourquoi ces dernières accepteront cela ?

Vilaine façon de faire la concurrence, non ?

Et en quoi, les médias conventionnels sont-ils concernés par ces restrictions ?

Pourtant la dernière fois qu’une telle restriction a été imposée aux Guinéens, ça n’a pas vraiment laissé de très bons souvenirs. Et c’était encore dans des situations incongrues. C’était au lendemain de l’élection présidentielle de 2020 qui a reconduit le Pr Alpha Condé à la tête de la nation pour une troisième fois.

Ça montre toujours une  situation de malaise.

Cependant, les premiers ont été, on ne peut plus honnête avec nous.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Sociétés

Circulation sans casques: « On peut recevoir entre 10 à 20 cas d’accidents graves par semaine », Dr Nèma Albert Loua, Traumatologue au CHU Donka

Razakou Moussa

Le refus du port des casques est l’une des causes de mortalité en Guinée. En moyenne, le service traumatologie du Centre Hospitalo Universitaire Donka enregistre une dizaine de cas d’accidents par semaine qui sont souvent fatals pour les motocyclistes. Malgré ce risque qu’encourent ces conducteurs, le phénomène est très  fréquent dans la circulation. Notre rédaction est allée à la rencontre du Docteur Nèma Albert Loua, médecin traumatologue au CHU Donka.

Beaucoup des motocyclistes ne portent pas de casques dans la circulation en Guinée. Parmi les villes qui n’observent pas cette mesure, Conakry ne fait pas exception : « Les traumatisés crâniens qui viennent après ces accidents sont très nombreux. Et beaucoup sont des personnes démunies qui pratiquent ce métier jusque pour se trouver du pain de séjour, si elles sont victimes de ces accidents qui intéressent parfois leurs têtes, la plupart perdent leur vie », a expliqué Dr Nèma Albert Loua, Traumatologue au CHU Donka.

Ce manque de civisme est un risque auquel s’exposent ces conducteurs de motos. A Donka, plusieurs cas d’accidents provoquant des traumatismes crâniens sont enregistrés chaque semaine : « Ce sont plusieurs établissements sanitaires de la capitale qui reçoivent ces accidents. Mais en ce qui concerne Donka, il ne peut pas y avoir une semaine sans au moins avoir 5, 10 à 20 cas », a-t-il déclaré.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 74% d’accidents des motocyclistes, peuvent avoir la vie sauve s’ils prennent le soin de porter leurs casques. Pour respecter ces conseils, Dr Loua donne les avantages du port des casques : «  Quand il y a un accident quelques soit le risque, le casque protège beaucoup plus le coût et non la tête. Il y a des personnes qui ont perdu aujourd’hui les yeux dans ces accidents, et si elles portent les casques, certainement elles pouvaient survivre ou peut être elles pouvaient éviter cela », a-t-il conseillé.

Dans la circulation, la plupart des conducteurs portent des casques pour éviter la police. L’OMS suggère aux pays d’adopter des lois pouvant contraindre ces motocyclistes à minimiser le risque de décès.

Samuel Demba Duolamou pour soleilfmguinee.net

Actualités Sociétés

Guinée : la junte prête à tout pour museler la presse (Par Babanou Timbo Camara)

Razakou Moussa

La presse, un chien de garde de la démocratie.  Oui, cette presse, quand elle fouine, quand elle fouille, les détenteurs de la mauvaise odeur la mettent en garde et l’attendent de pieds fermes. C’est ce qui se passe actuellement en Guinée. La junte a pensé avoir cloué le bec des journalistes en leur offrant une maison de la presse sur un  domaine litigieux et des maisons régionales de presse ou en jetant son dévolu sur les hommes de médias en leur accordant des postes de responsabilités au sein du gouvernement.  

La démocratie guinéenne est-elle mal menée ? La liberté d’expression et celle de la presse sont-elles en danger ? La réponse est affirmative.  Après avoir réussi à interdire les manifestations politiques,  intimidé les acteurs sociopolitiques, les autorités de Conakry se lancent désormais dans le musèlement de la presse guinéenne. Pour preuve, dans la soirée du mercredi à ce jeudi 18 mai 2023, des individus qui se sont fait passer pour des agents de l’Autorité de Régulation, des Postes et Télécommunication (ARPT) ont démantelé les installations du Groupe Afric Vision, un des médias les plus implantés à travers le pays et très indépendant dans l’analyse et le traitement de l’actualité. Le journaliste de l’émission ‘‘On refait le monde’’ de chez nos confrères  de Djoma et administrateur du site ‘‘Lerevelateur224’’, a répondu ce jeudi à une convocation de la Haute Autorité de la Communication (HAC), après les multiples interpellations de nos confrères de l’émission ‘‘ Les Grandes Gueules’’, de Bah Saïkou de FIM FM et tant d’autres. Lors de la manifestation des Forces Vives de Guinée de ce 17 mai 2023, les journalistes Aliou Maci Bah de  ‘‘Laguinee.info’’ et Mamadou Macka Diallo de  ‘‘Guinee114.com’’ ont été victimes d’agression de la part d’un militaire au rond-point de Bambéto dans la commune de Ratoma. Ce, après que d’autres journalistes soient sommés de quitter les lieux par des militaires armés jusqu’aux dents au même endroit. 

Tous ces actes liberticides interviennent au moment où des sites d’informations de très grandes audiences sont victimes de restriction aux nombres desquels : ‘‘Mediaguinee.org’’ et ‘‘Lerevelateur224.com’’. Cette autopsie ne saurait terminer sans qu’on ne fasse cas du refus de renouvellement de la licence de FIM 24 et le refus des autorités de permettre à FIM FM de s’implanter à l’intérieur du pays. La liste n’est vraiment pas exhaustive.  Pire, depuis un peu plus de 24heures, les réseaux sociaux notamment les plus suivis par les Guinéens où les médias sont présents,  sont restreints.  Et le ministre porte-parole du gouvernement n’a pas trouvé mieux que de mettre l’huile sur le feu. Lors du compte rendu du conseil des ministres, Ousmane Gaoual Diallo au lieu de jouer à l’apaisement a brandi des menaces de fermeture de médias notamment des radios comme s’il travaillait à la Haute Autorité de la Communication (HAC).

 Au regard de toute cette situation, il y a lieu de s’inquiéter sur la liberté de la presse en Guinée. La junte guinéenne a-t-elle un cadavre dans le placard ?  Oui. Il y a des choses qu’on voudrait cacher à la presse si non, on ne la prendrait pas pour une paria surtout lors des manifestations politiques. 

Chers journalistes, dormez tranquillement en observant l’agonie de la liberté de la presse ou prenez votre destin en main pour garder jalousement ce droit chèrement acquis ! La balle est dans votre camp !

Par Babanou Timbo Camara/ Soleil FM

Actualités Sociétés

Guinée : des sites d’informations victimes de sabotage ?

Soleil FM

Des sites d’informations tels que lerevelateur224, mediaguinee font face à une restriction. Les responsables parlent de violation de la liberté de la presse.


C’est un fait inhabituel. Des medias en ligne au nombre desquels lerevelateur224 et mediaguinee connaissent une certaine restriction. Habib Marouane Camara est administrateur général du site lerevelateur224.
« Les gens m’ont interpelé qu’ils ont des difficultés d’avoir accès au site. J’ai appelé mon web-master pour voir ce qui n’allait pas, bizarrement, il m’a dit que tout va bien. Même les travailleurs m’ont interpelé et les ministres aussi. Je pense qu’ils devraient avoir certains mécanismes pour nous contraindre s’il y a des défaillances à notre niveau de nous interpeler au lieu de restreindre de nos liberté », révèle t-il.


Abondant dans le même sens. Mamadou Savané, administrateur de mediaguinee. déplore cette pratique.


« Ça fait plusieurs jours l’accès au site mediaguinee est très difficile. Nous avons mené des démarches pour voir où se situe le problème, nous avons à contacter les sociétés de téléphonie, mais quand tu cliques sur mediaguinee l’accès est difficile. Vraiment ça joue sur nos activités ».
Si rien n’est fait pour résoudre ce problème, nos confrères comptent saisir les autorités compétentes. Habib Marouane Camara.
« On ne fait qu’alerter, mais si ça continue les jours à venir, nous allons certainement  intenter des actions contre l’Etat. Par ce que ce qui se passe n’est normal, c’est une pratique liberticide de nature même à saper aujourd’hui tous les efforts qui sont faits dans le cadre de la promotion de la liberté de la presse et du métier de journaliste ».


Pour le moment, aucune raison n’a été évoquée pour cette restriction. Sur le sujet le président de l’Association Guinéenne de la Presse en Ligne-AGUIPEL  dit ne pas être au courant de cette situation.


Kannie Diall pour soleilfmguinee.net

Actualités Guinée Politique

L’autoroute : la manif des FVG boudée par les citoyens

Soleil FM

En marge de ces manifestations, il faut signaler que plusieurs  cas d’interpellations ont été enregistrés à Bambéto. Dans la foulée, il s’agit de nombreux jeunes qui se rendaient à leurs lieux de travail qui se sont vus arrêtés par les forces de défense et de sécurité postées sur les lieux. Les commerçants venus exercer, ont été sommés de rebrousser chemin.

Mamadou Gando BARRY est venu tôt ouvrir son salon de coiffure ce mercredi à Bambéto. A sa grande surprise, des bérets rouges postés sur les lieux lui ont demandé de rebrousser chemin. Ces forces de défense réquisitionnées la veille par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation ont régné en maitres sur les lieux. Des jeunes à moto qui faisaient la navette dans les parages, ont été interpelés et embarqués à bord d’un fourgon et leurs engins confisqués. Pour la circonstance, le fourgon rempli de jeunes, a été mis à la disposition de la gendarmerie. Un citoyen qui quittait Hamdallaye pour rallier son lieu de travail à Lambanyi est tombé dans les filets de ces militaires. De négociation en négociation, il a été sommé de s’acquitter de 300 mille francs guinéens contre sa libération. Les autres jeunes étaient toujours dans le fourgon, militaires et gendarmes promettaient de leur faire regretter d’être sortis. Selon eux, ce sont ces jeunes qui sont à l’origine des troubles lors des différentes manifestations.

Les quelques conducteurs qui réussissent à passer dans les mailles, circulent librement entre Bambéto et Hamdallaye plaque. Le commerce est tout de même paralysé. Quelques pharmacies et stations assurent le service minimum.

Les élèves candidats aux différents examens nationaux ont abordé les épreuves, la peur dans le ventre selon leurs dires, à cause des fusils et chars de combats visibles un peu partout avec des militaires.

Mamadou Bah pour soleilfmguinee.net

Actualités Guinée Actus

Débat d’orientation constitutionnelle :Dansa face au défi de la mobilisation!

Razakou Moussa

Ça n’aura été jusque-là que voler un bonbon à un bébé pour le Conseil National de la Transition (CNT) avec à sa tête Dr Dansa Kourouma. Les consultations populaires malgré toutes les réserves, les assises nationales, le dialogue inter-guinéen qui a connu autant de mutations qu’un serpent dans sa gîte, le symposium sur le constitutionalisme avec tout le boucan que cela aurait pu connaître dans la capitale, maintenant le débat d’orientation constitutionnel et tout le tralala de rédaction d’avant-projet de constitution, de dialogue institutionnel avant d’en être au projet proprement dit de constitution ou de référendum, je crois que l’équipe de Dansa va enfin faire face à son véritable travail, si ce n’est pour dire sa véritable destinée.

Mais avant, la question de la mobilisation s’impose. Comment mobiliser toutes et tous, comment faire participer tout le monde pour donner tout le poids et la légitimité qu’il faut à cette future constitution guinéenne ?

Faisant déjà l’objet de controverse bien avant son arrivée à la tête de l’instance qui préside en lieu et place de parlement depuis plus d’un an maintenant, plus que quiconque, l’ancien président du Conseil National des Organisations de la Société civile Guinéenne a vraiment du pain sur la planche. Et c’est l’occasion pour lui de se montrer à la hauteur. Mais puisqu’il est lui-même conscient que “La légitimité d’une constitution dépend de la transparence dans le processus de son élaboration”, alors il n’y a peut-être finalement pas de quoi s’inquiéter.

Ou alors il faut conclure que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Dans un pays où même les autorités religieuses ne font pas l’unanimité, je dirais tout simplement que la charge est lourde, le chemin long et la provision faible.

La fléchette de Fatoumata Harouna

Actualités Sport

Le Horoya AC corrigé par la Flamme olympique au compte du dernier match de la 20ème journée de Ligue1 Guicopres

Razakou Moussa

À la grosse surprise, le champion de Guinée s’est incliné sur le score de 2 buts à zéro face à une équipe de la Flamme plus déterminée. Un résultat qui complique la situation des rouges et blancs de Matam à six journées de la fin du championnat.

Dès l’entame de cette rencontre, l’équipe visiteuse a mis le pied sur l’accélérateur. Sur une erreur du défenseur malien Salifou Coulibaly, Djibril Camara a ouvert le score à la 5ème minute du jeu. Au retour des vestiaires, les changements opérés par le technicien guinéen Kanfory Lappe Bangoura n’ont pas suffi pour limiter les dégâts .La Flamme Olympique a profité de l’erreur de Khadim Diaw pour doubler la mise par l’intermédiaire de Abdoul Karim Bah.

Le Horoya AC signe son cinquième revers  en championnat cette saison qui redonne l’espoir à son défunt le Hafia FC pour

la conquête du titre de Champion de Guinée. Les Matamkas gardent toujours leur première place avec  (39 points) et le Hafia FC (37 points). Les six dernières journées seront déterminantes pour ces deux géants du championnat.

Ibrahima Diallo pour soleilfmguinee.net

Actualités

L’affaire de vol d’armes à Samoreyah (Kindia) :  le caporal Lancinet Oularé dit avoir agi sur instruction de Sadiba Koulibaly

Razakou Moussa

Le procès des militaires  accusés  « Des faits de vol, vente d’armes, transfert illicite d’armes, recèle, complicité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme », s’est ouvert  jeudi devant le Tribunal militaire permanent de Conakry. C’est une affaire de vol de 175 armes au centre d’entraînement des opérations de maintien de paix de Samoreyah à Kindia.  L’audience a été renvoyée au mardi 16 mai prochain pour la suite des débats.

 Ils sont 4 militaires et 1 civil à comparaître ce 11 mai 2023 devant le tribunal militaire dans l’affaire du vol de 175 armes au centre d’entraînement des opérations de maintien de paix de Samoreyah dans la préfecture de Kindia. Le  sous-lieutenant, Aboubacar Sidiki Kaba, caporal Karinka Doumbouya, caporal Lancinet Oularé, Moussa Sidibé et un membre du syndicat des transporteurs de Gomboya, Mamadi Kaba sont poursuivis pour des faits de vol, vente d’armes, transfert illicite d’armes, recèle, complicité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme.

Ces quatre militaires précités sont tous en service au magasin d’armement au centre d’entraînement aux opérations de maintien de paix à Kindia. Selon les différents procès-verbaux des accusés lus  par le chef de greffe, il est dit que le nommé sous-lieutenant, Aboubacar Sidiki Kaba qui est le  principal accusé dans cette  affaire reconnaît avoir fait un commerce d’armes avec un groupe d’Etat islamique basé au Mali. Et, quant à l’un de ces co-accusés, le caporal Lancinet Oularé, il décline toute implication et soutient que le sous-lieutenant Kaba lui a fait savoir que la sortie de ces armes est sur instruction du désormais ex-chef d’état-major général des armées, général Sadiba Koulibaly. Selon ce qu’il sait, ces armes devraient servir à la neutralisation d’un groupe à Madina-Oula. 

Au total 175 armes ont été soutirées du magasin d’armement de Kindia, seulement 19 ont été saisies par la gendarmerie routière de Kankan et le reste déjà arrivé à destination, c’est-à-dire au Mali.  Après la lecture de l’ordonnance de renvoi, la défense a demandé le renvoi  de l’audience pour lui permettre de prendre connaissance du dossier. Le procureur à son tour s’est aligné derrière cet argument de la défense.  L’affaire a été finalement renvoyée au 16 mai prochain pour la suite des débats.

Amara Simba Sylla pour soleilfmguinee.net.